Seven The Hardway


Artiste/Groupe

Seven The Hardway

CD

Seven The Hardway

Date de sortie

Septembre 2010

Style

Metal Fusion Progressif

Chroniqueur

yanng

Note yanng

8/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

Décidemment, voilà un casting qui en ferait baver plus d'un : Tony MacAlpine à la guitare, Mark Boals au chant, Virgil Donati à la batterie... La Ring Of Fire se serait-elle remise en marche ? Au vu d'une pochette au design ayant tout du métal progressif, il est facile de fantasmer et de s'imaginer, étant donné les protagonistes, un immense album de néo-classique progressif à la sauce Symphony X. Mais comme le dit si bien le proverbe, l'habit ne fait pas le moine. Et il suffira d'écouter les deux premiers morceaux pour comprendre que les fans du néoclassique MacAlpine et de l'ancien chanteur Malmsteenien Mark Boals ne vont pas accrocher une seconde.

Le style de Seven The Hardway est un espèce de métal fusion lourd, parfois sombre, complexe, un brin progressif...bref, un métal hybride difficilement accessible. Liar, sur ses rythmiques pachidermiques, est lourd, on oscille entre Pantera et Type O Negative. Ca groove, le refrain est à peu près accrocheur et chose surprenante, ceux qui ont connu Boals chez Malmsteen et Royal Hunt constateront qu'il chante radicalement différemment. Terminé les montées dans les aigus !

Après ce premier morceau mi-figue mi-raisin, Guilt va définitivement achever les fans de la première heure des membres du line-up. C'est simple : Boals rappe sur de grosses rythmiques heavy et ça sonne de manière très étrange, ça frôle le rap américain et tente de se rapprocher d'une vieille fusion à la Fishbone en plus heavy. Déconcertant.

Après la sympathique ballade Where I'm Going qui, heureusement, nous ramène dans un contexte rock (sans toutefois être transcendant), c'est reparti dans le heavy lourd, lent et souvent sombre.

La seule chose qui sauve l'album est la présence de solos de guitare de Tony MacAlpine toujours mélodiques et bien construits. Chose bien compliquée d'alléger les morceaux vu la lourdeur des rythmiques !

Un album que les métalleux adeptes d'un style barré mêlant fusion et lourdeur apprécieront peut-être mais en tant que fan néoclassique de la première heure du guitar hero MacAlpine et du grand Mark Boals Malmsteenien, j'ai détesté. Il n'y a pas d'autres mots, un calvaire pour mes oreilles de tenir jusqu'à la fin de ce Seven The Hardway.

 

Tracklist de Seven The Hardway :

01. Liar
02. Guilt
03. Solitary Man
04. Something More
05. All I Had
06. Blame
07. The Wall
08. Good and Evil
09. Happy Ending
10. The Cage

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