The Sean Baker Orchestra

Artiste/Groupe

The Sean Baker Orchestra

CD

Baker's dozen orchestra

Date de sortie

Juin 2009

Style

Métal NéoClassique

Chroniqueur

Raphaël

Note Raphaël

12/20

Site Officiel

Myspace

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C H R O N I Q U E

Sean Baker est un shredder, assez peu connu, sauf dans "le milieu". Il a d'ailleurs participé à plusieurs albums de grands maîtres où il apparaît sur quelques titres. D'ailleurs Joe Stump et Rusty Cooley participent chacun à un des titres du nouvel album.

Il s'agit de sa seconde réalisation, la précédente datait de 2004.

C'est un album qui laisse une impression un peu mitigée, quoique globalement positive. Je m'explique.

Douze morceaux de métal instrumental d'excellente facture, un peu moins de 55 minutes de musique.

Cet album regorge de passages techniques, de rythmiques, de tout un tas de choses qui font qu'il y a beaucoup d'énergie et que son écoute est intéressante.

Mais il manque cruellement de mélodies et de rythmiques qui font mouche. Alors, certes on n'assiste pas non plus dans un simple démonstration technique dans cet album, mais toute cette maîtrise manque du petit plus qui fait qu'on accroche vraiment.

C'est dommage, car il y a un super son, la guitare est bien mise en avant, sans que ce soit au détriment du reste. C'est un vrai album de guitare, pas de remplissage au synthé histoire de meubler si vous voyez ce que je veux dire.

On pouvait espérer mieux, en tout cas le niveau technique est là pour faire transformer un album bien fait mais quelconque, comme celui-ci, en un super album.

On notera cependant la superbe reprise de Highway star de Deep Purple en instrumental bien sûr. Rien d'exceptionnel, c'est globalement le titre original repris en instrumental, mais quel bonheur de l'entendre encore et encore, surtout quand c'est bien fait.

On notera également le morceau Wichway to radioland, très réussi, plein d'énergie.

Pour les amateurs, les pistes 72404 et Verbal skilz sont plus calmes, en arpège. Rien de génial, mais c'est bien fait.

Le titre Neo-classical gaz porte bien son nom, un titre à la Malmsteen, très bien fait.

Au final, il y a de l'énergie, une maîtrise parfaite de l'instrument, un talent cerain, mais ça manque globalement d'un peu de mélodie pour que la mayonnaise prenne complètement.