Groupe:

Sensorial Damage

Date:

05 Octobre 2015

Interviewer:

Jojo

Interview

Salut l’équipe ! Alors, première partie du rituel : pouvez-vous présenter Sensorial Damage comme il se doit à nos lecteurs ?

Alors Sensorial Damage, c'est tout d'abord un projet entre potes. Avec tous les membres on se connaît depuis six ans, voire plus pour certains. On s'est connu avant tout ça, donc ce qui nous lie va au-delà de la musique. Ensuite pour ce qui est du style musical, on a commencé au tout début dans une veine bien metal pour au fur et à mesure virer vers du hardcore, amenant au projet qui existe aujourd'hui.

Pourquoi le nom Sensorial Damage ? Vous aimez les dégâts sensoriels ? Vous êtes un peu SM sur les bords ?

Haha, on voulait un nom qui mette en avant cet entre-deux musical. Un côté très terre à terre avec des parties violentes et incisives, et un autre côté plus mélodique qui flatte l'oreille. Ce qui nous laisse une marge de liberté plus grande dans notre composition, et aussi plus de temps pour trouver une personnalité musicale.

Vous jouez donc du hardcore ; pas évident de se distinguer dans cette scène. Quelles sont vos influences majeures ? Globalement, quels sont les groupes qui vous parlent le plus lorsque vous composez ?

On est influencé par toute la scène metalcore underground comme The Arrs/In Other Climes ou Primal Age. Sinon, on adore le metalcore américain comme Lionheart/Walls Of Jericho ou Antagonist A.D. Même si on tire vers un côté post hardcore à la Russian Circle ou Heart In Hand. Mais c'est aussi et surtout grâce à la scène locale avec Hacride/Trepalium et Nothingness qu'on a beaucoup appris.

Vous faites quoi dans la vie quand vous balancez pas vos poings dans le vent ?

On fait pratiquement que ça haha ! Non, en gros la semaine chacun fait son chemin professionnel dans différentes villes de France et le w-e… oui, on ne fait pratiquement que ça : de la musique, des lives et des afters. Avec du recul, on commence à rentrer dans un style de vie ou la musique prend une place très importante.

Ce qui m’a plu dans votre EP, c’est que vos morceaux sont plutôt longs avec des parties assez mélo, on est loin du hardcore ricain aux morceaux de deux minutes (même si j'adore ça, en vrai). Du coup, vous n’avez pas peur du syndrome « The Arrs », d’avoir du mal à vous forger une identité, de « disperser » votre public avec des passages mélo et des mosh-parts assez violentes ?

Question très intéressante ! En effet, sur l'EP on se cherche un peu. Comme tu le sais, on adore la scène post hardcore à la Toundra/Microfilm/Explosion In The Sky ou plus bourrin à la The Ocean, et en France c'est vrai que soit tu fais du beatdown et ça mosh de partout, soit tu fais du Birds In Row et tu vends des vinyles aux fans de cette scène. Du coup, on est déjà dans cette réflexion de savoir si on doit sortir un album qui s’écoutera mieux en audio ou un album destiné à balancer ses poings en live….Mais en majorité, on aime trop la scène hardcore, l'album sera donc sûrement plus violent que l'EP même si on va tout de même garder cette touche mélodique qui plaît à tous les membres du groupe.

Parlez-nous un peu de la réalisation de cet EP. Quand, comment, par qui… ?

Alors, l'EP a été réalisé en juin-juillet 2013 à l'Outsider Studio, qui est un studio tenu par Fabien Devaux. C'est notre premier EP, donc on voulait faire ça chez un mec ouvert d'esprit qui rentre au mieux dans l'univers du groupe pour que ça nous mette à l'aise et que ce soit bien produit. Et ce fut une superbe expérience, on est tombé sur un gars sympa, ouvert d'esprit et un musicien. Bref, on est heureux de notre premier EP qui détermine souvent beaucoup de choses pour un groupe d'un point de vue humain.

Vous vous apprêtez à jouer avec Betraying The Martyrs fin septembre et à faire une tournée, c’est le début de la consécration, non ? :-)

LET IT GO! LET IT GO! Cette musique de BTM rentre vraiment dans la tête ! Haha oui, on est content de commencer à tourner, ça nous permet de s'éclater ! De rencontrer des groupes qui déboîtent en live et de voir comment on peut évoluer ! Souvent, c'est là où tu vois si le groupe est prêt à faire ça souvent ou si au final au bout d'une semaine tout le monde veut se mettre sur la gueule ! Et les dates, c'est ce qu'on aime le plus parce que c'est ce qui nous fait le plus évoluer.

Jusque-là, vous avez une trentaine de concerts dans les pattes ; quels sont vos meilleurs souvenirs de concert ? Une anecdote sympa à nous faire partager ?

Nos meilleurs souvenir de live… je dirais sans hésiter que c'est à Saintes que le public est le plus fou ! Rémi, qui tenait le Brutal Night Fever, faisait vraiment du bon taff, et c'est là-bas qu'on a commencé à vraiment se dire que c'est dans les musiques metal/thrash ou hardcore où il y a le meilleur public.

Et à titre perso, quelles sont les plus grosses baffes que vous ayez prises en concert ? Les groupes qui vous ont le plus marqués ?

Les plus grosses baffes... je dirais Lionheart à titre personnel, sinon My Sleeping Karma pour nous tous et pour mon frère, Flatbush Zombies (un groupe de rap us haha) !

Des projets en route pour l’avenir ?

Sortir L'ALBUM !! Et faire de la scène !! Et ainsi de suite.

Où est-ce qu’on peut vous retrouver, vous voir et vous écouter ?

Sur notre Facebook ! Et d'ici peu sur toutes les plates-formes d'écoute !

Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Merci de s’intéresser à nous et de soutenir la scène ! Ça fait vraiment plaisir !