Interview Ravin
Salut les Charge, pouvez-vous nous présenter le groupe rapidement ?
Charge est un groupe de Rock avec des influences Metal qui vient de Paris et qui est composé de Sacha à la guitare, Loïc à la batterie, Lionnel à la basse et moi-même au chant et à la basse. On est sous cette formation depuis sept / huit ans environ.
Alors, dans un premier temps, quelle est l’origine du nom du groupe ?
Je voulais que ce soit en un seul mot, qu’il se prononce facilement aussi bien en français qu’en anglais et dont la première lettre commence par A, B ou C.
Quelles sont vos principales influences musicales ?
On est tous fans de metal dans le groupe mais après on est tous ouvert... excepté moi ! Je suis assez sectaire, je n'écoute que du Metal. En ce qui concerne les groupes qui nous servent d’influences ils peuvent être variés mais je pense que Metallica ou Foo Fighters correspondent bien à nos principales influences.
Les membres du groupe ont-ils eu d’autres expériences musicales avant Charge ?
Oui mais pas dans des structures qui affichaient des ambitions similaires, comme celles de Charge.
Une des originalités du groupe et que vous opérez à deux basses. Pourquoi ce choix assez original ?
On s’était retrouvé en trio à un moment donné. On voulait s’orienter dans un premier temps vers un deuxième guitariste. Lionnel était un pote de longue date que je croisais à travers des scènes qu’on partageait avec nos groupes respectifs de l’époque. Il était bassiste mais faisait aussi un peu de guitare. Je lui ai demandé de rejoindre Charge il refusa en tant que guitariste mais accepta en tant que bassiste et on a mis en place ce fonctionnement à deux basses. Lui, le « vrai » bassiste, du moins ce que l’on attend d’un bassiste « traditionnel » : il a un son qui donne beaucoup de groove bien rond ; et moi, qui aie un son très proche d’une guitare, un peu comme Lemmy de Motörhead.
Bon, vous avez sorti votre deuxième album, "Ain’t The One". Je l’avoue nous avions zappé le premier. Pourquoi ce titre d’abord ?
Le titre de l’album est également celui d’un des morceaux et il nous semble qu’il soit celui qui représente bien l’esprit musical de l’album. Ensuite, en ce qui concerne le premier album : ce n’est pas vraiment un album, c’est le regroupement des deux EP qu’on a sortis. Ça représente une période mais n’est pas représentatif du son actuel et futur de Charge."Ain’t the One" est le premier véritable album de Charge.
Comment avez-vous composé ces neuf morceaux ?
Tout est issu de jam. On répète deux fois par semaine et on consacre une bonne heure au moins en jam. On enregistre tout et en réécoutant on retient les plans qu’on estime être accrocheurs. Il faut une accroche immédiate. C’est la règle entre nous. Ensuite on transforme tout cela en morceau. On teste toujours les morceaux en live en regardant la réaction des gens. On en balance pas mal. Ceux qu’on garde au final, on bosse dessus jusqu’à ce qu’on entre en studio.
Où et comment s’est passé son enregistrement ? J’ai vu que vous aviez travaillé avec Francis Caste, quel est son influence sur votre son ?
On a enregistré au studio Sainte Marthe à Paris. Le studio de Francis. Francis a travaillé avec pas mal de groupes comme Bukowski, Ultra Vomit, ADX, Sinsaenum - le groupe avec Stéphane Buriez et Joey Jordison -, The Arrs). On connaît Francis depuis très longtemps. C’est un pote. il a enregistré les deux EP qui forment le premier album et donc "Ain’t the One" aussi. Il me connaît bien et donc sait là où je veux aller. On lui a laissé malgré tout carte blanche. Il a très bien géré les deux basses et on peut dire que c’est lui qui a un peu défini le son avec la contrainte des deux basses.
En tout cas, moi, j’ai beaucoup aimé et noté quelques influences de Metallica dans le chant, d’Iron Maiden dans les solos, de Sidilarsen dans les compos. Ce sont des références qui vous plaisent ou vous agacent ?
Metallica carrément, on est tous fans dans le groupe surtout Sacha et moi. C’est de loin mon groupe préféré. L’influence est évidente sur moi. J’essaie quand même de faire le maximum pour ne pas que cela tombe dans la copie. Alors maintenant, concernant Iron Maiden, le batteur Loïc est ultra fan mais pas nécessairement Sacha qui est fan de Metallica mais aussi de Jimi Hendrix et du rock des 70’s. Je ne pense pas qu’il soit fan de Maiden. Après je ne connais pas trop Sidilarsen. Juste quelques titres que j’ai appréciés mais donc pas au point d’en être une influence pour le groupe.
J’aime aussi beaucoup le travail de charleston de Loïc sur certains morceaux, ça donne un groove de dingue. Il a fait du disco dans sa jeunesse ?
Énorme ! Non je ne pense pas qu’il ait joué du disco ou qu’il en ait jamais vraiment écouté. Par ailleurs, les idées sur nos instruments peuvent ne pas forcément venir de celui qui joue ! Par exemple, Loïc peut parfois avoir des idées de riffs, de paroles et je peux avoir des idées précises de plans de batterie.
Difficile de vous donner un style, entre punk, hard rock, stoner... j’ai finalement choisi hard rock, vous en pensez quoi ?
Pourquoi pas ! Je dirai Rock pour être plus générique. Rock influence metal.
Tu n’as pas l’air d’avoir de soucis avec l’anglais, tu es bilingue ?
C’est vrai, pas trop. Sacha et surtout Loïc qui ont étudié l’anglais m’ont bien aidé pendant l’enregistrement en ce qui concerne l’accent et le vocabulaire utilisé pour les paroles, histoire de ne pas trop être limité.
Le groupe n’a jamais songé à embaucher un autre guitariste et te libérer ?
J’aime bien jouer de la basse et ça définit bien notre son. Cette originalité finalement sert le groupe. Je suis plutôt à l’aise pour faire le chant et la basse en même temps.
Comment avait été accueilli votre premier album ? S’est-il bien vendu ?
Le premier album n’a été vendu que pendant nos concerts. On l’a mis nous-mêmes dans les différentes plateformes de streaming. Les ventes de ce premier album ont permis le financement de tous nos projets dont le second album.
Qu’avez-vous fait de différent sur le second ?
Le premier est un rassemblement de deux EP et là, c’est notre véritable premier album. Le son du premier et l’esprit des compositions sont bien différents du nouvel album. Le premier est vraiment plus metal. Cela dit, on aime encore certains morceaux qu’on joue en live.
Avez-vous déjà des premiers retours sur le petit dernier ?
On a d’excellents retours. L’album a été pas mal chroniqué et les retours sont excellents. On est vraiment content.
J’imagine que vous ne vivez pas de la musique, pas trop difficile de concilier tout ça ?
La musique a toujours occupé une place prioritaire et on veut évidemment que cela prenne encore plus d’importance dans nos vies. En ce moment, on est passé à un cran légèrement supérieur avec ce qu’il se passe autour de la sortie de cet album.
Comment ça va se passer pour la promo de cet album ? Des dates sont prévues ? En France ? A l’étranger ?
Des dates de prévus. Je préfère avoir les confirmations fermes avant de les annoncer. La plupart des dates seront en fin d’année et surtout l’année prochaine. Les prochaines de confirmées sont au Off du Hellfest le jeudi. On va y faire deux sets dont un avec Manard d’Ultra Vomit. On est super content de faire ce concert avec lui ! Un honneur d’avoir été choisi par Manard ! On est super fan d’Ultra Vomit.
Une chance de vous retrouver sur des festivals cet été ?
Les festivals ce sera pour l’an prochain. On a commencé le booking un peu tard pour être programmé cette année mais pour l’an prochain, on va pouvoir nous y produire dans quelques uns.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de nous répondre, bonne continuation et je vous laisse le mot de la fin pour nos lecteurs…
D’abord un grand merci à toi ! Le mot de la fin ? CHAAAARGE !!
|