Khaelys

Interview date

10 Janvier 2010

Interviewer

Ostianne

I N T E R V I E W

Interview Stéphane, Kenza, Damien, Lucie, Jonathan


Est-ce que tout d’abord, vous pouvez présenter Khaelys ?

Stéphane : Ca vient de moi à la base. Je voulais créer un groupe de metal à chanteuse parce que ça me plaisait beaucoup ! J’ai découvert le mouvement avec Within Temptation, comme beaucoup d’autres je pense. Donc j’étais parti pour monter un groupe comme ça. J’ai cherché des musiciens que j’ai trouvés. Et puis, avec l’influence de chacun, on n’a pas vraiment évolué dans le style de Within Temptation. Je tenais quand même à ce que chacun des musiciens puisse s’exprimer et apporter quelque chose. Et comme j’avais pris des musiciens d’horizons différents, on en est arrivé là où nous sommes maintenant. Et avec Kenza, qui a une voix assez particulière, ça a marqué et fait évoluer notre musique dans quelque chose originale, enfin que j’espère originale. Voilà son histoire.

Et d’où vient ce nom, Khaelys ?

Stéphane : Alors c’est un peu particulier. On avait cherché pendant quelques mois et on ne trouvait rien. On cherchait quelque chose d’original. On ne savait pas trop ce qu’on voulait. On a cherché pendant des mois avec des multitudes de choses qui ne nous convenaient pas. Puis on avait un guitariste, qui n’est plus là maintenant, avec qui on avait monté le groupe. Il a eu une idée toute bête : il nous a demandé, à tous, de choisir une lettre qui, d’après nous, faisait metal, et ensuite d’assembler toutes les lettres qu’on avait choisies pour monter le nom du groupe. Et c’est comme ça qu’on a trouvé le nom de Khaelys. Beaucoup de gens pensent que le « K » de Khaelys vient de Kenza la chanteuse, mais ça n’a rien à voir !

Et vos influences, à part Within Temptation, c’est quoi ?

Stéphane : Within Temptation à la base, mais ce n’est plus du tout ça. C’était vraiment l’idée de départ, et je pense qu’on en est quand même assez loin maintenant. Mes influences musicales, c’est plutôt Epica et le petit côté que j’ai essayé d’apporter à la musique c’est que ça soit un petit peu sombre. J’aime beaucoup le black symphonique, principalement Dimmu Borgir. C’est vrai que lorsque je compose, j’ai tendance à rajouter ce petit côté sombre qui vient du black metal.

Kenza : Pour mes influences, j’ai commencé par chanter du Evanescence. Ça m’a un peu poussé à m’approfondir dans le metal. Donc, j’ai découvert Nightwish, Epica… Et je me suis rendu compte qu’il fallait quand même que je prenne des cours de chant pour pouvoir jouer dans un groupe pareil. Principalement, mes influences, c’est quand même plutôt Nightwish, Epica, Lacuna Coil. Within Temptation un peu aussi.

Comme tu me parles de Within, Nightwish et autres, moi j’ai remarqué que dans  « Frozen Gift », il y avait une ressemblance avec « Sever » de Delain. L’aviez-vous remarqué ?

Kenza : Avant que tu me le dises, je pense que personne ne l’avait remarqué. Moi quand j’ai lu tes questions (ndlr : l’interview avait été préparée avant d’être réalisée), je suis allée directement sur Youtube pour voir et puis effectivement, la ressemblance m’a marquée. C’est surtout l’intro. Et puis, il y a le synthé dans Khaelys qui fait la même chose que les guitares dans Delain, à peu près. C’est vrai que c’est marquant, mais c’était un pur hasard.

Stéphane : Donc, à ce niveau là, comme Kenza, je n’avais pas du tout fait gaffe. Et je suis allé écouter « Sever » de Delain, au moment où elle m’a envoyé les questions. Je les avais déjà écoutés, mais ce n’est pas un groupe que j’écoute beaucoup. Je n’ai pas trouvé tout de suite, j’ai eu beaucoup de mal à voir « Frozen Gift », mais après plusieurs écoutes, effectivement, il y a une petite ressemblance. Et ce n’était vraiment pas voulu. En revanche, ça m’a beaucoup flatté ! (Rires) Je trouve ça bien qu’on puisse nous comparer à un groupe comme Delain, qui franchement, pour moi vaut le coup. Ils sont arrivés là où ils en sont et réussir à faire un riff qui s’en rapproche un peu, ne serait-ce de loin, ça fait plaisir !

Votre album a été produit par une association…

Stéphane : Alors l’existence de cette association, c’est un petit peu particulier puisque c’est l’association que nous avons-nous même montée. On en avait besoin, principalement dans la région, parce qu’il y a beaucoup de structures juridiques qui demandent d’être dans une association pour pouvoir jouer. C’est là qu’on a décidé de monter notre propre association. On va essayer à terme de la développer un petit peu. Au moment où on a voulu sortir notre CD, on a appris qu’il fallait une structure légale ou une association pour pouvoir vendre les CDs. Donc c’est pour ça qu’on a décidé de faire produire l’album par la petite association qu’on a monté.

Et vous pensez aider d’autres groupes de la région ?

Stéphane : Au départ, on était juste parti sur l’idée de nous permettre de jouer et puis on s’est dit que tant qu’à faire autant aide d’autres groupes. On travaille déjà dessus. Ça nous sert à nous, mais on veut aussi les aider à être sur scène, produire leurs Cds…

Votre album a-t-il un sujet ?

Stéphane : Alors, je pense que Kenza t’en parlera mieux que moi car c’est elle qui écrit les paroles. Mais dans les grandes lignes, ça parle principalement de la condition humaine, des sentiments etc. Tout ce que l’on peut retrouver dans la vie de tous les jours ! Mais plutôt sombre, soucis…

Kenza : Quand j’écrivais les paroles, il n’y avait pas de sujets particuliers. Mais en général, je m’inspire un peu de la vie de tous les jours, des problèmes que l’on peut rencontrer. Il y a aussi ma formation en psychologie. Par exemple,  « The Madness » c’est parti d’une crise de délire aigue avec des hallucinations… Le dialogue avec Stéphane dans le chant, ça représente un peu ça. Et puis le thème principal, c’est les heures les plus sombres de la vie d’une personne. « Gone Away », c’est plutôt par rapport à la recherche d’un but. La personne qui est décrite dans « Gone Away » est un peu perdue. « Frozen Gift », ça représente un peu la schizophrénie. Bittersweet, c’est par rapport à un deuil, une séparation. Dans chaque chanson, il y a un thème, mais ça reste toujours autour des sentiments humains, de la psychologie.

Et la seule ballade que vous avez faite est en dernière position sur l’album. Pourquoi ?

Kenza : Déjà, on trouvait que mettre une ballade au milieu du CD, ça n’allait pas aller. Et puis, c’est aussi justement à cause du thème de la chanson. « Let Me Dream » représente l’espoir, l’échappatoire de ce qui est vécu dans les autres chansons, un peu le rêve, le fantasme.

Par rapport à la composition et l’enregistrement, je voulais savoir si vous avez fait des concessions en vous disant que vous alliez trop loin ou si vous vous êtes dit que vous alliez envoyer, faire dans le brut de décoffrage ?

Kenza : En fait, la composition, c’est plus Damien et Stéphane.  Mais bon, chacun donnait son avis, et on rajoutait au fur et à mesure des petites choses. On a fait un long travail de composition, on a pris notre temps. On bossait une compo par semaine. Et puis, l’idée de mettre des orchestrations, ça c’est venu sur le tard.

Damien : Tout est relatif. On compose sur guitare pro. Donc l’initiative vient d’une personne en particulier, et ensuite, chaque musicien interprète la musique qui a été composée et l’interprète librement. Donc, en répétition, des idées se sont installées, avant l’enregistrement. C’était assez fidèle à ce qu’on écrivait à la base, mais chaque musicien a quand même ajouté sa pierre à l’édifice comme on dit. C’est comme ça que les choses se sont construites, qu’on a appris à mieux se connaître, savoir comment les uns les autres jouaient… Après, il y a aussi la condition live. On voit comment le public réagit face à certains riffs, et forcément, il y a des idées qui viennent. On se permet d’évoluer, on a ajouté des petites choses, même après l’enregistrement. Mais on reste quand même fidèle.

Stéphane, tu fais des grunts, mais aussi la voix claire masculine. Pourquoi as-tu plus développé les grunts que la voix claire sur l’album ?

Stéphane : Moi, je pense que j’ai développé les deux. Parce que au départ, quand j’ai monté le groupe, je m’occupais surtout de la basse et je ne m’étais pas projeté en tant que chanteur dans le groupe. Bon, c’est quand même un peu à la mode dans le style, donc, ça aurait été nécessaire d’apporter un petit côté grunt. Donc, je m’y suis mis en attendant de trouver quelqu’un d’autre. Et puis, finalement, on a vu que ça fonctionnait bien. Donc, on s’est dit que ce n’était pas nécessaire de prendre une personne supplémentaire à la formation, en plus ça risquait de devenir compliqué. Donc, j’ai essayé de progresser dans ce sens là, et comme c’était déjà un grand pas en avant pour moi, on a commencé à travailler là-dessus sur la plupart des compos. Puis, à un moment donné, il y a Jonathan qui est au clavier et Kenza qui m’ont proposé d’essayer en chant clair également. Je fais du chant avec Kenza, on prend des cours de chant lyrique ensemble. Donc, à côté du chant grunt, je fais du chant lyrique en fait. Donc, elle m’a proposé d’essayer et c’est pour ça qu’on trouve le chant clair dans « Bittersweet ». Et comme on avait déjà composé la plupart des morceaux en grunts, c’est pour ça que ça a été moins développé. Parce que c’est venu sur le tard, tout simplement. Et je pense que dans les futures compositions, il y aura un peu plus d’interventions. Mais à mon sens, du fait que ça soit très original, je n’ai pas très envie que ça devienne normal. Comme le grunt est devenu normal dans le metal symphonique ou le metal en général, je n’ai pas envie que ce type de chant clair devienne normal, en tout cas dans notre groupe. Le fait qu’il y ait un chant clair a apporté un plus dans les compositions, sachant qu’on cherche toujours un petit plus pour que ça ne tourne pas en rond. Je trouve que mettre un petit peu de chant clair, c’est une alternative pour ne pas tourner en rond et si on le met systématiquement, ça va devenir normal et c’est un petit peu dommage.

Lucie, j’ai vu que tu étais autodidacte, et je voulais savoir quels étaient tes maîtres en la matière et sur quel support tu t’es appuyé pour apprendre !

Lucie : J’ai écouté énormément de musique. C’est ça qui m’a beaucoup aidé, car je n’ai jamais apprécié le fait de reprendre exactement les parties des autres batteurs. C’est ça qui m’a permis de me forger un style qui peut, peut-être, être un peu différent par rapport aux autres. Il y a quelques batteurs que j’apprécie beaucoup, qui ont un jeu intéressant sur lesquels j’aimerais bien me baser. Mais, je n’ai pas de grands maîtres de la batterie. J’essaye de faire de mon mieux et sans me baser sur d’autres personnes. Mais c’est vrai qu’il y a des batteurs comme celui de Dimmu Borgir ou de Nevermore qui m’impressionnent beaucoup. Et les styles plus jazzy m’intéressent aussi, mais c’est vrai que je ne vais pas reprendre texto leur partie et essayer de jouer à leur place. Ce n’est pas ce que j’espère et ce n’est pas ce qui me plait dans cet instrument.

Donc, tu as vraiment appris que par l’oreille ?

Lucie : Oui, voilà. Je n’ai jamais pris de cours. Le solfège, ce n’est pas gagné, je ne m’y suis pas vraiment penché. Pour le moment, c’est vraiment ça, à l’oreille, au feeling. Mais je sais qu’à un moment, je n’arriverais plus à jouer que par le feeling. Mais pour le moment, je fais mon maximum et on verra bien quand j’arrive à me limites.

Vous avez tous environ vingt ans, à part Stéphane. Et je voulais savoir, si d’après vous, c’est un avantage ou un handicap de sortir un album à cet âge.

Lucie : Pour beaucoup de monde, c’est un petit peu les deux. Être jeune, ça permet de profiter de l’avenir, d’avoir plus de temps pour peaufiner notre jeu. Et puis, peut-être avoir un groupe qui ira loin. Mais en même temps, avec la jeunesse, on a du mal à être crédible.

Jonathan : Comme Lucie a dit, les deux. Car on n’est pas assez crédible, c’est vrai. D’ailleurs, par rapport aux groupes qu’on a dans l’association, ils sont plus vieux que nous, donc pour être crédible là-dessus, c’est aussi assez difficile. Mais on a le temps de décoller. Si on a trente ans, le temps qu’on se fasse connaître, on en aura quarante, donc c’est plus difficile, on aura du mal à monter sur scène ! (Rires). On a tout notre temps devant nous ! Sauf Stéphane, parce qu’il est vieux ! (Rires)

Kenza : En fait, je pense que c’est un avantage, et que ça ne l’est pas. Mais ça reste quand même du coté de l’avantage. Car on a le temps devant nous et le temps de se connaître, apprendre à jouer ensemble et progresser ensemble. C’est surtout qu’on a vraiment la chance de bien s’entendre. Il y a une cohésion que je n’ai jamais trouvée dans les autres groupes. Car j’ai quand même joué dans six ou sept groupes. Et entre nous, ça marche bien. On peut évoluer ensemble et donc peut-être aller loin !

Damien : Ils n’ont pas parlé du fait qu’à notre âge, on n’a pas forcément des rentrées d’argent. Donc déjà, pour un groupe, ce n’est pas du tout évident. On peut s’entraider. Parce que moi, j’ai souvent eu du problème de matériel. On peut toujours travailler en tant qu’étudiant, mais ce n’est pas toujours évident. Donc, à ce niveau là, ça n’aide pas. Être un groupe d’étudiant, ça n’aide pas du tout.

Que pourriez-vous dire aux gens pour les convaincre de vous laisser une chance, d’acheter votre album ?

Damien : La première démarche, c’est de faire écouter des extraits, pour pouvoir montrer aux gens que notre musique peut être intéressante. A mon sens, l’important pour nous, c’est de nous démarquer. Parce que, nous ne sommes pas les seuls à faire du metal symphonique, en tout cas, d’en avoir l’ambition. La différence que l’on pourrait avoir avec d’autres groupes comme Epica ou Within Temptation, personnellement, je pense que ce sont les guitares. J’estime que dans Khaelys, la guitare est assez primordiale, bien mise en avant. Ce sont des détails comme ça qui font que les musiques diffèrent les unes des autres. Selon moi, notre musique a la beauté du metal symphonique et la puissance de metal plus dynamique. On a pu trouver un bon compromis !

Kenza : Je ne pense pas être dans une démarche comme ça. Je ne me vois pas argumenter pour que les gens achètent notre album. Je rejoins un peu l’idée de Damien. Moi, ce que j’ai envie de dire, c’est qu’on peut faire des headbang à fond. Pendant les concerts, on s’éclate ! Je pense qu’une personne qui adore les riffs bien puissants et le côté mélodique pourra peut-être apprécier le groupe.

Stéphane : On a décidé de vendre nos albums nous même, aussi sur le net, via notre association. On a aussi mis des extraits sur internet, donc, si ça leur plait… Et puis, c’est aussi le but de ne pas avoir tout mis, c’est susciter la curiosité. Et peut-être pousser les gens à vouloir en savoir un petit peu plus. Donc, c’est un petit argument de vente. Et puis, nous avons surtout décidé de vendre nos albums, après nos live. Et pour moi, l’argument de vente, c’est de montrer, sur scène, à quel point notre musique nous passionne, à quel point on aime ce que l’on fait. Le simple fait de voir à quel point on peut s’éclater sur scène, finalement, ça les invite à notre univers.

Tu parles des concerts, vous en avez fait plusieurs en 2009. Quel a été l’accueil du public ?

Stéphane : On a eu la chance de faire notre premier concert à trois ou quatre mois d’existence. Donc, on avait fait ce concert à un festival d’animation japonaise, avec un groupe de J-pop. Et on a eu l’occasion de commencer devant un public assez important vu qu’il devait y avoir quatre cent à cinq cent personnes le soir. Ça a été très bien accueilli. Ça aide toujours quand il y a beaucoup de monde car les gens sont plus aptes à bouger quand il y a du monde. Et c’est vrai que ça a été bien accueilli la première fois, donc c’est vrai que ça nous a motivé et confortés sur ce que l’on faisait. Car c’est vrai que lorsqu’on commence, qu’on a jamais présenté notre musique en live, on ne sait pas trop si ça va plaire. Donc, il y a ce doute là. Bon, on n’est pas dupes non plus, ce n’est pas parce que ça plait une fois que c’est définitif, qu’on allait faire une super musique. C’est vrai que ça rassure. Et puis, ça nous a motivé à plus travailler le jeu de scène, essayer de faire plaisir.

Kenza : Déjà le premier concert, c’était bien ! On a eu pas mal de problèmes techniques, mais c’était notre première expérience, la première fois que je montais sur scène avec un groupe. Et franchement, j’ai été étonné du retour qu’on a eu. On a eu pas mal de mails pour nous encourager. On était assez surpris. Et pendant les concerts qui ont suivi, on a été de plus en plus surpris de voir que les gens étaient de plus en plus réceptifs à notre musique. C’est vrai qu’il y a eu des gens qui venaient tout le temps. On a eu un petit public qui nous suivait un peu partout, et ça s’ajoutait au fur et à mesure. Donc, moi, je suis assez satisfaite, même très satisfaite des concerts qu’on a pu faire. Il y avait toujours des personnes qui venaient nous voir, qui nous félicitaient pour notre show, qu’ils voulaient acheter l’album… Et puis la participation du public, en tant que chanteuse, ça repose sur mes épaules. Il y avait des fois où ça ne fonctionnait pas, quand il n’y avait pas beaucoup de personnes ! (Rires) Mais en général, les gens sont réceptifs, ça fait plaisir.

Vous êtes à la recherche d’un nouveau guitariste, vous en êtes où ?

Kenza : Il y a eu pas mal de guitaristes qui nous ont répondu et on est en train d’auditionner. On a auditionné aujourd’hui. Et puis on verra en fonction de la personne qui correspond le mieux que cela soit humainement ou techniquement. On prendra notre temps pour trouver la bonne personne, qui va avec le groupe, avec la mentalité du groupe.

Vous voulez passer une annonce ?

Kenza : Si ce sont des personnes de Strasbourg, pourquoi pas !!!

Quels sont vos projets pour 2010 ?

Kenza : L’enregistrement de Let Me Dream en orchestral. On va l’enregistrer avec un vrai orchestre. Et proposer une vidéo, un visuel… Et je pense que Stéphane a d’autres idées ! (Rires)

Stéphane : Comme Kenza l’a dit, on va essayer de faire un petit trailer. Même si l’album est sorti depuis quelques mois, on n’a pas vraiment poussé la communication pour montrer qu’on l’a sorti. A part le fait que ça soit affiché sur le myspace. Donc on va faire un petit trailer pour présenter l’album, essayer de le faire circuler un petit peu. On va essayer, mais ce n’est pas sûr du tout, car comme Damien l’a dit, les musiciens sont jeunes et étudiants, au niveau financier, c’est très limite. Donc on a essayé avec l’album de faire avec les moyens, faire au mieux, car on n’avait vraiment pas les moyens. C’est pour ça que même si ce n’est pas parfait, voire pour nous, pas parfait du tout, il y a des choses qu’on aurait aimé faire beaucoup mieux. Au niveau de la production, on aurait pu faire beaucoup mieux, donc on est relativement satisfait du résultat par rapport à ce qu’on a pu investir. Donc, à part le trailer, si on n’a pas trop de problèmes de moyens, on va tourner un petit clip. Mais là, il faut soit trouver un bon amateur, qui aime ce qu’on fait et qui est près à s’investir sans ce que ça soit forcément couteux… Ça reste un projet qu’on aimerait vraiment faire, mais ça dépendra si on trouve les personnes et les financements. On va aussi essayer de s’inscrire à un maximum de festivals. Cette année, on a été à l’aise, on a fait pas mal de scène, mais c’était principalement dans la région, dans les départements à côté. Donc, on va essayer de faire des scènes un peu plus grandes et de s’exporter un peu plus loin. Si le côté financier suit, on va essayer de réaliser une petite tournée vers la fin de l’année au niveau national. Sinon, au niveau enregistrement, on va essayer d’enregistrer une nouvelle démo. On a quand même fait un album, donc c’est qu’on est capable d’en faire un autre. Et comme le côté financier n’a pas suivi, on a sacrifié la qualité à la quantité. On aurait pu avoir les deux. L’essentiel, c’était de montrer le plus de choses que l’on peut faire. Donc, on a préféré montrer ce qu’on pouvait faire, on va essayer de se rattraper en 2010 en faisant de la qualité et en faisant moins. On va choisir deux ou trois nouvelles musiques, qu’on prendra le temps de travailler et d’enregistrer dans un vrai studio. Avoir un son plus représentatif de ce qu’on fait. Kenza me dit de préciser que le clip sera sans doute « Let Me Dream ». C’est vrai que ce n’est pas la musique la plus représentative de ce qu’on fait, mais c’est une belle histoire.

Vous avez quelque chose à ajouter pour finir l’interview ?

Stéphane : J’aimerais te remercier. C’est sympathique de nous accorder du temps. On essaye de faire notre musique, d’avancer, mais on ne sait pas vraiment ce que les gens pensent réellement de ce qu’on fait. Malgré les réactions aux concerts, on n’a pas vraiment d’avis constructifs de personne qui nous ont écoutés. Et ça fait plaisir que des personnes comme toi s’intéressent à ce qu’on fait, car le rendu au final, nous servira de repère et nous aidera à évoluer !

Kenza : Merci Ostianne ! Pour ton intérêt pour le groupe ! On a besoin d’avis constructifs pour nous aider à évoluer.

Damien : Tout bêtement, merci ! On commence à évoluer, arriver au stade où on a des chroniques, ça nous fait plaisir. J’espère qu’on va se rencontrer un beau jour !! A bientôt !

Lucie : Je vais répéter ! Merci ! Je ne vais pas répéter la même chose que les autres !

Jonathan : La même chose !!