King's X

Interview date

23 Avril 2011

Interviewer

Didier

I N T E R V I E W

Interview Ty Tabor (face à face)


Bonjour Ty, content de te voir en France. Nous sommes auxportesdumetal.com, un webzine Français et cette interview sera publiée en Français et en Anglais 

Super, content de te rencontrer

King's X est un groupe assez hors du commun, on vous adore, ou bien on n'a jamais entendu parlé de vous. Comment expliques-tu cela ?

Je ne l'explique pas. Il serait mieux que quelqu'un d'autre essaye de l'expliquer. Moi je suis, comment dire, trop au milieu de l'affaire, et je n'en ai aucune idée.

Considères-tu King's X comme un groupe "Culte" ?

Ca ne me dérange pas du tout qu'on nous dénomme underground ou culte, du moment qu'on parle de nous, on est content [rires] 

Vous me rappelez un autre trio, qui est aussi culte aux US et assez méconnu en Europe : Rush. Avez-vous déjà bossé avec ces mecs-là ?

Je les connais un petit peu personnellement. J'ai passé un peu de temps avec Alex [Lifeson] il y a peu de temps, on a passé une bonne soirée, on a discuté, mais on n'a jamais tourné ensemble. Nous avons eu le même manager pendant des années, donc on a été dans le même camp pendant des années.

Nous lisons de nombreuses explications sur l'origine du nom du groupe, tu pourrais nous donner une explication, une bonne fois pour toute ?

[rires] La vérité est qu'il y a plusieurs significations. Et je ne pense pas qu'une seule des définitions ait été la raison qui nous a décidé à nous appeler King's X. C'est plutôt que toutes ces définitions avaient du sens. Une des définitions est qu'au Texas, il y longtemps, on jouait à chat [ou loup, ou encore trap trap]. Et dans ce jeu on pouvait avoir un ou deux jokers, et quand quelqu'un te touchait, tu faisais ça [il croise ses doigts] et tu criais "King's X" et ça comptait pas, mais tu pouvais le faire qu'une ou deux fois. C'est une des explications de l'origine de King's X. Une autre, que j'ai déjà entendu mentionner, est quand deux personnes disent la même chose en même temps, quelqu'un dit alors "King's X". Certains ont dit que c'était la contraction de Martin Luther King et Malcom X, et nous étions au courant de ça aussi. Mais toujours est-il qu'aussi loin que j'arrive à me rappeler, la seule raison qui nous a fait choisir ce nom est qu'il ne nous faisait penser à aucune style de musique en particulier. Nous voulions... comment dire, si nous nommions le groupe Les Dents de Metal, et que si, vingt ans plus tard, nous jouions une chanson calme, il aurait été stupide de s'appeler Les Dents de Metal, donc nous ne voulions pas d'un nom vieillot qui nous bloquait dans quoique ce soit, et King's X nous laissait penser que que nous pouvions faire n'importe quel style de musique, que le nom importait peu.  

Il y a un peu plus d'un an, Living Colour jouait dans cette même salle. Je considère que vous avez des approches similaires de la musique, es-tu d'accord avec ça ? 

Oui. En fait Doug a chanté avec eux. Je veux dire il a fait une tournée, une des dernières, où il a assuré le chant car Corey ne pouvait pas assurer les dates. Oui, on les connait depuis des années [A ce moment là, Doug entre dans la loge, nous salut et disparaît]

Vous êtes souvent qualifiés de groupe catho, ce que vous avez toujours récusé, mais dans le DVD tout devient clair : vous êtes les pasteurs de la First Church Of Rock And Roll. Ca me semble être une bonne religion ?

[rires] Oui c'est bien l'idée. Nous n'essayons pas de désigner une des vraies religions. Nous disons, quand nous sommes tous réunis, c'est comme une église, tu vois, mais une église Rock & Roll.

Considères-tu que le trio soit la meilleure formule pour le groupe ? Jamais songé à ajouter un membre ?

Nous avons commencé à quatre. Pendant deux ans, nous étions un quatuor. Nous avons eu deux guitaristes différents à ce quatrième poste. Quand nous avons commencé, il y avait un gars appelé Dan McCollam qui jouait de la guitare. Quand il a quitté le groupe, un vieil ami à moi, Kirk Henderson, nous a rejoints. Tout ça pendant les deux premières années. Quand Kirk est parti, nous avions quelques concerts déjà prévus, donc nous les avons joués en trio, et en fait, nous nous trouvions bien mieux quand nous étions juste trois que quand nous étions à quatre et alors... je n'étais pourtant pas chaud avec l'idée de ne jouer qu'a trois, j'aime avoir un autre guitariste, de sorte qu'on puisse jouer des parties différentes, ça permet beaucoup plus de musicalité dans ce que tu peux faire. J'étais donc assez mal à l'aise, mais il était indéniable qu'aux concerts, nous étions mieux connectés à trois, et donc après quelques concerts, on s'est regardé et on s'est dit qu'on allait laisser comme ça, et c'est ce qu'on a fait.

Après plus de trente ans d'existence du groupe, vous êtes restés en bons termes, vous continuez à créer ensemble, quelle est votre recette miracle ?

Aucune. Je veux dire, que nous avons opéré de tant de façons différentes, qu'il n'y a pas une recette, ou une façon de faire. Je pense que la nature même du groupe est de toujours nous challenger les uns les autres pour trouver quelque chose de nouveau, de nous challenger pour ne pas faire les choses de la même manière à chaque fois, pour nous forcer à penser différemment. Même en concert, sur cette tournée. Nous avons quelques moments pendant la soirée où, chaque soir, je ne sais pas ce que nous allons faire. Certains soirs, on fait des solos, certains soirs, on fait des instrumentaux, certains soirs c'est rien que la foule, il se passe quelque chose et... mais chaque soir, quand arrivent ces moments spéciaux, aucun d'entres nous n'a idée de ce que nous allons faire. C'est différent chaque soir. C'est mon truc préféré, on appelle ça "marcher sur fil" car tu prends le risque de te planter, mais on trouve toujours un moyen de s'en sortir, et c'est ça que j'aime. Cette spontanéïté dans la difficulté, où tu ne peux que te retrouver. En fait, on essaye de se mettre des bâtons dans les roues pour tout ce qu'on entreprend, pour tenter de nous réunir encore mieux  

King's X est un groupe dans lequel tous les membres chantent. Y a-t-il une règle selon laquelle celui qui écrit la chanson la chante ?

Non. La plupart des morceaux que j'écris, Doug les chante. Je ne chante que lorsque j'ai écrit quelque chose qu'il ne sent pas trop, ou bien pour alterner, on aime bien avoir, par ci par là, une une deux chansons avec une voix différente. En plus ça lui fait un break, quand on peut alterner, mais en général, tout ce que j'écris, c'est avec l'idée que Doug le chante. Parce que j'ai composé Dogman, Moan Jam, les trucs plus hard, et je n'arrive pas à les chanter, donc je dis à Doug "hey, c'est toi qui fait !" 

Votre dernier album, XV, est un très bon album, qui a été bien noté sur notre site, a-t-il été un succès commercial ?

Les deux derniers albums, et le DVD live ont représenté, pour nous, un léger changement, aux US où les choses commencent à aller mieux, mais nous n'avons pas non plus battu de record, ou des trucs comme ça [rires]. Mais oui, ça c'est mieux pour nous aujourd'hui par rapport à il y a cinq ans.

Il m'a semblé plus "retour aux sources", plus que Ogres Tones, qu'en penses-tu ?

Je pense que Ogres Tones était déjà une première étape vers un retour aux sources, et quand on a conçu XV, nous savions que nous allions un peu plus dans ce sens, donc oui je pense que ça correspond.

Un des meilleurs morceaux, à mon goût, est Go Tell Somebody, c'est un morceau où vous faites votre propre promotion ?

C'est une chanson que nous avons écrite au studio comme ça [Ty claque des doigts]. Nous avions déjà tout l'album fini, et on était un peu en avance, et donc Michael Wagner, notre producteur à l'époque, nous a dit : "écrivons quelque chose d'autre. Si ça ne marche pas, ça n'est pas grave puisqu'on a déjà assez de morceaux", et Go Tell Somebody s'est mis en place très rapidement, et Doug a trouvé des paroles et ça nous a fait marrer, pour moi ça semblait marrant : "si tu aimes ce que tu entends, passe le message à quelqu'un". Ouais aidez nous, tous [rires]. Je veux dire, c'est la vérité, les seuls fans que nous avons, nous les avons grâce au bouche à oreille, donc tant que des gens n'en parlent pas à d'autres, on a pas d'aide.

Doug utilise une basse douze cordes sur Pray. C'est une guitare custom ?

Oui, c'est une custom, mais tu sais nous utilisons de la basse douze cordes depuis le tout premier album. Doug était un grand fan de Tom Petersson [Cheap Trick] et de sa douze cordes. Et Doug s'en ai fait faire une à cause de Tom, par le même constructeur [Hamer], alors oui on a utilisé une basse douze corde depuis toujours.

Le DVD Live Love in London est aussi un produit très réussi. C'est une décision du groupe ou du label ?

Ce fut une décision du groupe. Nous avons décidé qu'il fallait le faire avant que nous soyons trop vieux ou je ne sais quoi, tu vois ce que je veux dire ? Il fallait vraiment qu'on sorte un DVD. On ressentait une certaine pression pour le faire avant d'être plus âgés. Et c'est vraiment la seule raison qui nous a poussé. Il existait un ancien DVD édité par Molken Music mais il avait été enregistré dans les années 90 avec ce qu'on avait à l'époque, des caméras VHS.

Vous dites dans le concert de Londres que c'est une foule spéciale. Est-ce vrai ou bien vous dites ça dans toutes les villes ?

Non, on dit partout que Londres est notre ville préférée. On le dit de partout en Amérique et ils nous haïssent quand on dit ça, mais on dit quand même toujours que Londres est notre endroit favori. Parce qu'ils nous ont eu en premier, et ils nous ont toujours mieux que quiconque. C'est la meilleure foule du monde pour nous, ou en tout cas en Angleterre, toujours.

Qu'est ce que vous ressentez quand vous entendez la foule chanter Goldilox en entier ?

Difficile à imaginer et difficile même à accepter. J'ai bossé sur ce morceau un après midi, sur un magnétophone bas de gamme, et je trouvais que c'était le morceaux le plus cucul, le plus mièvre, tu vois, du genre chanson de radio AM, que j'avais jamais écrit. Et puis j'ai mis dessus ces paroles un peu genre Beatles, et tout à coup ça m'a semblé complétement différent, ensuite je l'ai jouée à Doug et il l'a changée en une chanson Soul. Mais l'idée.. quand j'ai écrit cette chanson, c'était longtemps avant que nous n'ayons un contrat pour un album, et je me rappelle encore que j'étais assis sur cette chaise, dans cette pièce, affamé, pas un rond, ne faisant rien d'autre que d'écrire cette chanson. Et je me souviens de ça, chaque soir, quand la foule la chante, que les gens chantent ce qui s'est passé à ce moment-là. Ce n'est que ça, la bonne musique, il y a une histoire derrière, quelqu'un, quelque part, qui crevait la dalle, qui a écrit un truc que, des années plus tard, tout à coup, des gens dans le monde entier se mettent à chanter. Comment recevoir un plus grand honneur que ça ? Car c'était tellement... je pensais que personne n'entendrait cette chanson quand je l'ai composée. Je pensais que personne n'entendrait cette chanson et aujourd'hui nous ne la chantons même plus, nous tournons nos micros et laissons la foule la chanter. Il ne pouvait pas y avoir plus grosse surprise pour moi. Ce n'était pas possible. 

Quelle est l'importance du Gospel dans vos influences ?

Je ne dirais pas Gospel mais plutôt Soul. Le Gospel copie la Soul. Le Gospel, ce n'est que de la Soul bricolée. Il n'y a rien dans le Gospel qui soit original. Tout vient de la Soul noire. De la Soul noire de la Motown. C'est là que sont nos influences. Je ne supporte pas le Gospel pour tout te dire [rires]. Je hais la musique Gospel, je n'en écoute jamais. 

Dans le concert de Londres, Doug nous parle d'une tante qui a eu une influence sur sa carrière. A-t-elle connu King's X et en était-elle fière ?

Je ne me souviens plus de quelle tante il parlait, donc je ne sais pas. Mais si elle était toujours vivante quand nous avons été signés, alors elle nous a vus. Parce que toute la famille de Doug nous connaît, et ils viennent nous voir en concert, et on est allé à des fêtes de familles avec eux, on les connaît tous, et c'est une grande famille. 

On vous voit rarement en France, même si, sur cette tournée, vous faites quatre dates. Avons-nous donc si mauvaise réputation ?

Le problème est toujours de savoir si un promoteur va t'inviter ou pas. C'est très mal compris en fait. Si tu vas voir notre page Facebook, le truc que tout le monde demande c'est : "venez dans cette ville". Mais ce n'est pas nous qui décidons. Nous ne décidons pas si on va jouer ou pas dans ta ville. La façon dont ça fonctionne, c'est si un promoteur a la confiance de pouvoir organiser un spectacle qui aura du succès ou pas, et donc s'il t'invite ou pas. C'est comme ça que ça marche. Et nous n'avions jamais été invités à jouer en France, à l'exception de Paris. C'est la première fois que nous sommes invités à jouer ailleurs. C'est pour cela que ça nous a pris autant de temps pour jouer ailleurs, parce que sinon, on a toujours voulu jouer en France, mais ce n'est pas nous qui décidons.

Vous savez que vous avez un bon fan club en France ?

Je suis au courant de cela. Nous connaissons certaines des personnes qui s'en occupent.

Dans quelques jours vous serez à Nancy, pour un concert dans une école de musique. Comment cela s'est-il organisé ?

Oui, nous allons joué là bas. Il nous ont tout simplement demandé. Il y a une chose qui doit arriver pour qu'un concert ait lieu, c'est qu'on nous demande. Ca doit être une demande légitime, comme un promoteur ou une école réputée. Tu peux pas juste nous inviter.

Je remarque que vous tournez avec un groupe Français en première partie. Avez-vous assisté à leur set ?

Ho oui, à de nombreuses reprises. Nous adorons ces gars, ils sont super, géniaux...

Et comment cela s'est-il organisé ?

Ils nous ont demandé. Ils ont demandé s'ils pouvaient, et nous les avons trouvés bons. Tout peut arriver, faut juste demander [rires]. C'est toujours comme ça que les choses arrivent dans le business. C'est comme ça que les tournées se montent, que les accords entre groupes se trouvent, ça commence souvent par une personne qui en appelle une autre pour lui demander si elle serait intéressée pour faire un truc. C'est toujours le cas.

Vous avez de nombreux projets solo et parallèles. Vous n'arrivez pas à vous exprimer assez avec King's X ?

Oh non. C'est juste que King's X nous laisse pas mal de temps libre. Nous sommes des musiciens, nous voulons faire de la musique, donc si King's X n'est pas en train de faire un album, alors je vais faire un album avec quelqu'un. Point. Parce que je continue à faire de la musique. Quand King's X revient et bien on revient à King's X, mais ce n'est pas la seule raison... On aime tous jouer avec King's X, évidemment après toutes ces années, c'est juste que nous avons tant de temps libre, que tu ne peux quand même pas rester comme ça à rien faire et à perdre ton jeu. Donc tu fais d'autres choses.

Pourtant aucun de ces projets ne l'a jamais emporté sur King's X ? 

Il y a parfois des projets parallèles qui demande plus d'attention que King's X. The Jelly Jam a reçu reçu un bon accueil dans de nombreux coins du monde, et il y a des endroits où je suis certainement plus connu pour être membre de The Jelly Jam que de King's X. Doug est dans un groupe avec deux membres de Pearl Jam [Tres Mts], ils tournent aux USA, et je suis certain que les gens les connaissent plus qu'il ne connaissent King's X. Mais tout ça ne nous menace en rien. Parce que King's X, en Amérique, a toujours bénéficié d'un statut royal, au sein de la communauté musicale, donc nous avons toujours ressenti que nous avions quelque chose de vraiment spécial, que nous n'abandonnerions pour rien au monde [rires]. Et le reste nous le faisons pour le fun.

Est-ce que tous ces projets parallèles, ça n'est pas un peu la clef, ou une partie de la recette miracle que nous évoquions tout à l'heure ?

Je pense que ça y contribue, car quand on se retrouve, nous ne sommes pas grillés, ni fatigués de nous revoir, au lieu de ça, on s'éclate en jouant ensemble, donc oui, je pense que ça y contribue. Parce que si je faisais un truc tout le temps, comme par exemple si je ne faisais que du King's X, j'arrêterais King's X. Si c'était tout le temps The Jelly Jam, j'abandonnerais The Jelly Jam. Je n'arriverais pas à faire le même truc tout le temps, j'y perdrais tout intérêt. Et on est tous comme ça. Nous devons nous préserver des breaks et faire d'autres choses, pour nous changer les idées. Et comme ça, quand nous nous retrouvons, nous sommes super motivés.

J'ai vu que certains d'entre vous ont participé à des Tribute albums (Van halen, Pink Floyd, Kiss, Metallica, Mr Big pour en nommer quelques-uns), est-ce une façon d'honorer certaines de vos influences ?

Je pense que c'est surtout un moyen d'être payé. Je pense que tout est là. Je ne fais aucun de ces trucs, je dis toujours non. Tout le monde en fait, et ils le font pour l'argent en principe. Je ne blâme personne, car ce n'est pas toujours facile de joindre les deux bouts. 

Je ne remarque aucun projet depuis 2007, y a-t-il quelque chose en préparation de ta part ? 

Oui, pas mal de choses même. Il y a un nouvel album de Jelly Jam dont nous avons terminé l'enregistrement juste avant de partir pour cette tournée. Ca sortira cet été. Et j'ai aussi un nouvel album solo qui, lui, sortira fin d'automne.

Des plans pour King's X dans les mois qui viennent ou plus lointains ?

On est en train de se décider en ce moment même. Ce qu'on va faire et quand. Comme nous habitons tous dans des villes différentes, nous enregistrons dans des lieux différents, et nous faisons ça de temps en temps pour être loin de chez nous, loin de notre environnement normal, comme ça nous n'avons rien d'autre à gérer que l'album. Peut être que nous ferons quelque chose comme ça une nouvelle fois, quelque part. Nous n'avons décidé ni où, ni quand. Pas de plans concrets, mais nous devons nous voir avec la maison de disques dans les jours qui viennent, pour essayer d'arriver à quelque chose de plus concret. Ils voudraient que nous sortions un album par an, mais nous ne le faisons pas. Ils sont déjà prêts à ce que nous retournions en studio. Mais la façon dont nous travaillons habituellement est que nous n'y rentrons que lorsque nous sommes prêts. Sinon c'est une perte de temps. 

Vous composez pendant les tournées ?

Nous composons tout le temps. Nous écrivons 24 heures sur 24, mais pas seulement pour King's X. Nous composons, c'est tout. Et quand nous bossons sur un album de King's X, nous demandons : alors qu'est-ce que tu as que nous n'avons pas déjà utilisé ? Nous étudions ce que nous avons et nous commençons à travailler sur ces nouveaux trucs.

Ty, merci beaucoup pour ce long moment, je te souhaite un bon concert à Lyon, et je te laisse le mot de la fin...

Merci à tous ceux qui viennent nous voir et qui nous supportent. Nous sommes honorés à chaque fois que quelqu'un vient nous voir. La France c'est un peu une terre inconnue pour nous, vu que nous n'avons jamais eu l'opportunité d'y jouer partout. Nous en sommes ravis et ferons de notre mieux pour assurer de bons concerts. 


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