I N T E R V I E W

Interview Perseo, batteur (par mail)

 Que signifie « Lunocode » ?

 « Lunocode » est un jeu de mots entre le nom Russe « Lunokhod » que portait le premier véhicule radio-commandé sur la lune et le mot Anglais « Code ». Il n’a pas de traduction précise mais il me fait penser à l’espace, à l’univers et instantanément au monolithe noir de « 2001, l’odyssée de l’espace » : je pense en fait que ce nom décrit de manière tout à fait appropriée notre musique !

 Lunocode est-il formé de musiciens professionnels ?

 Non, nous bossons tous au quotidien et nous retrouvons l’après-midi ou le soir pour composer, jouer et travailler ensemble…

 Est-ce facile de monter un groupe de power progressif actuellement en Italie ?

 Ce n’est facile ni de former, ni de faire vivre un groupe en Italie. La musique et les musiciens ne sont pas pris au sérieux chez nous et l’existence d’un groupe n’y est pas simple ! Toutefois, nous survivons envers et contre tout !

 Comment organisez-vous la promotion de « Last Days Of The Earth » ?

 Cet album est notre première œuvre complètement auto-produite. J’ai personnellement produit et enregistré le CD dans notre studio donc, que le son soit bon ou mauvais, c’est à nous qu’en incombe l’entière responsabilité ! Comme je n’étais pas un expert, je me suis débattu pendant toute la phase de production du CD pour améliorer mes compétences et me perfectionner dans les techniques du son…Quand tu fais allusion à notre « organisation », peut-être perçois-tu mon combat pour la qualité ! En tout état de cause, cette expérience a été très formatrice tant pour moi que pour les autres membres du groupe.

 A l’écoute de l’album, on sent une évolution technique et stylistique au fil des morceaux : est-ce du au fait que l’enregistrement s’est opéré de façon chronologique étalé dans le temps ? Le constat est flagrant pour la voix de Daphné qui s’est littéralement transformé de « Flow, my tears » à « Silent thoughts » : la maîtrise du chant y est particulièrement remarquable, y a-t-il une explication à ce phénomène ?

 D’abord, la chanteuse sur « Last Days Of The Earth » n’est pas Daphné mais Cécilia mais oui, elle a changé de style au fur et à mesure de l’enregistrement des morceaux surtout du fait que chaque chanson nécessitait un travail spécifique : c’est une « interprétation » et ceci est très important pour nous, nous souhaitions faire pour le mieux et surtout ne pas obtenir un chant froid et stéréotypé…

 Comment vous situez-vous dans la déferlante de groupes de metal prog Italiens ?

 Tu sais, nous sommes un très jeune combo et nous avons un regard très respectueux vis-à-vis des « vieilles » formations Italiennes. L’aventure de Lunocode ne fait que commencer et nous n’avons pas la prétention de nous situer quelque-part ! Nous ne cherchons pour l’heure qu’à faire de notre mieux sans compromis…

 Quelles sont vos relations avec des combos comme Secret Sphere ou Labyrinth par exemple qui gravitent dans un registre musical proche du vôtre ?

 Nous ne sommes pas à proprement parler des amis mais nous avons déjà eu l’occasion de jouer ensemble : par exemple, avec DGM et Kingcrow à Rome pour un festival et avec Labyrinth en 2005. L’Italie regorge de talents en la matière…

 Outre la date prévue à Bari (19/6), avez-vous l’intention de vous produire sur scène prochainement ?

 Actuellement, nous travaillons dur et nous concentrons sur le studio. Nous avons bien quelques dates prévues en Italie mais nous ne projetons rien de plus prochainement : nous sommes sur un LP mais patience, de grandes nouvelles sont imminentes !

 Merci de vous être prêtés à mes questions et bonne continuation : longue vie à Lunocode !

Merci à toi pour ces intéressantes questions. Nous tenons à remercier tous les lecteurs des « Portes du Metal » et tous ceux qui apprécient notre musique : ce soutien est capital pour nous ! N’hésitez pas à nous contacter via les réseaux sociaux : vous trouverez tout ce que vous voulez savoir sur nous sur www. lunocode.com !

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