Soilwork

Interview date

09 Mars 2014

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Blaster of Muppets

I N T E R V I E W

Interview Dirk Verbeuren et Sylvain Coudret (face à face)


Bonjour et merci de répondre à quelques questions pour le webzine Aux Portes du Metal... Alors, j'avais préparé toutes mes questions en anglais évidemment...

Dirk : On t'a bien eu sur ce coup-là, hein ?? (rires)

En effet... Commençons par parler un peu de votre tournée européenne actuelle qui a commencé il y a quelques jours. Comment cela se passe-t-il jusqu'à présent ?

Sylvain : Et bah, franchement nickel. On est surpris du monde qu'il y a aux concerts, de l'accueil... Pour l'instant, il n'y a rien à redire. Même en Italie où il nous est arrivé de ne pas être très content, ça a été super. On voit une grosse différence par rapport aux dernières tournées en Europe.

Dirk : Oui, c'est vrai que pour les derniers albums, ça avait un peu baissé, on avait des dates un peu moyennes mais là on a eu du monde tout le temps même quand d'autres groupes jouaient dans d'autres salles à côté, on n'a pas eu de mauvaises dates.

Sylvain : Oui, il y a une nette différence. Je ne sais pas vraiment à quoi c'est dû. Probablement à cause de l'album, je ne sais pas... c'est sûrement grâce aux deux derniers albums en fait...

Dirk : Je pense que c'est à grâce de ta nouvelle coupe de cheveux !

Sylvain : Ouais, ça doit être ça aussi... (rires)

Je me demandais d'ailleurs si on allait vous voir sur cette tournée car vous avez mis du temps à venir et vous avez été plus discrets en France ces dernières années...

Sylvain : Sur la tournée de "Panic Broadcast", on a eu des problèmes avec les promoteurs et nous n'avons pas été payés. Il y avait quatre dates prévues au départ mais on n'a pu en faire que deux...

Dirk : Le mec s'est barré avec la thune...

Sylvain : La dernière date, je m'en souviens, on devait jouer à La Laiterie et elle a été annulée. En fait, elle n'a pas été annulée mais déplacée à Colmar sans aucune promo, sans rien, personne ne savait qu'on jouait... On s'est retrouvés là-bas, il y avait trente personnes dans la salle ! Super salle, hein... il n'y avait que des potes (rires) !!

Dirk : On a appelé tous nos potes "Venez ! Venez !" (rires)

Sylvain : Et du coup, c'est vrai qu'on n'a fait aucune date en France depuis parce que les mecs n'ont pas cherché plus loin. Ils se sont dits "la dernière fois, ça s'est mal passé, on ne va pas prendre de risques"...

Dirk : C'est clair, les managers ne se prennent pas la tête...

Ok. Cela fait un an que "The Living Infinite" est sorti. Vous avez eu de bons retours et n'avez plus vraiment à "vendre" l'album maintenant. Du coup, vous n'êtes plus obligés de dire que c'est le meilleur album que vous ayiez enregistré de votre vie. Quel est votre sentiment sur ce disque avec le recul ?

Sylvain : Ha ha ha ha ha !!

Dirk : On peut enfin avouer que c'est une grosse bouse ! (rires)

Sylvain : Non, franchement... on a mis tellement de temps à faire cet album, on a passé deux mois en studio que quand tu sors de là, tu n'as plus envie d'en entendre parler. J'ai mis du temps avant de pouvoir l'écouter. Je ne pouvais même pas me mettre à choisir l'ordre des morceaux et tout... C'est Dirk qui a tout fait puisqu'il est resté un peu après pour enregistrer ses parties de batterie et il avait les idées plus claires, il était plus frais... Moi, je ne voulais plus en entendre parler et je n'avais aucune idée de ce que ça allait donner. Et puis, quand l'album est sorti, on a commencé à avoir des réactions, on a vu le billboard aux Etats-Unis et je me suis dit "Ouais, il y a quelque chose qui se passe". Avec le recul, on est vraiment super contents de cet album, c'est vrai.

Dirk : C'est vrai qu'il nous représente plus, nous tous... Tout le monde a un peu contribué...

Sylvain : Il est varié, il y a vraiment de tout.

Dirk : On ne se prend pas trop la tête mais c'est quand même important d'évoluer. Faire toujours la même chose, suivre la même formule, c'est facile mais ça ne sert à rien. Pour nous, c'est quand même plus intéressant d'expérimenter un peu et c'est ce qu'on a tous envie de faire pour le prochain album : pousser un peu plus l'expérimentation tout en gardant le style Soilwork.

Vous avez déjà quelques idées pour le prochain album ?

Dirk : David a commencé à enregistrer des trucs, on en a un peu parlé cet après-midi...

Sylvain : Oui, c'est vrai, il a quelques idées... mais c'est tout, on ne s'y est pas encore vraiment mis...

De toute façon, il me semble que le prochain travail en ce qui vous concerne est l'enregistrement et la post-production de votre album live, non ?

Sylvain : Ouais, exactement. Le concert arrive dans un peu moins de dix jours, là.

Justement, je voulais vous demander : à l'ère du DVD ou du blu-ray, Soilwork a quand même pris son temps...

Dirk : ... pour se sortir les doigts du cul ??

Non, je n'allais pas exactement le dire comme ça (rires) mais bon...

Sylvain : Comment tu l'avais écris en anglais "se sortir les doigts du cul" ? Ha ha ha...

Dirk : Non, mais c'est moi qui le dit, ça fait quand même dix ans qu'on en parle, et il a fallu mettre les choses en place... Tu vois, on arrive, on bosse à fond sur l'album, après on est à fond dans la tournée et quand la tournée est finie, on se disperse, chacun fait son truc... Le groupe a passé tellement de temps sur la route...

Sylvain : C'est vrai que c'est bien de faire ça, de se séparer un peu après la tournée, ça permet de prendre un peu l'air, de se rafraîchir un peu... Après, on est content de se revoir, on se retrouve tous, on commence à bosser ensemble et c'est parti !

Dirk : Ce qui a un peu retardé le DVD aussi, ce sont les changements de line-up. Quand Peter est parti, c'était un peu bizarre, on ne savait pas trop... Après, on a viré Frenning... On a eu des guitaristes intérimaires pendant un moment, puis Peter est revenu mais ça ne s'est pas déroulé comme prévu non plus, ça a été une galère de plus donc il est reparti (rires). Là, on a enfin une équipe où il n'y a pas de prises de tête, on sait tous ce qu'on veut.

Sylvain : C'est clair. Là, il y a une bonne ambiance, une bonne alchimie dans le groupe. Tout le monde est cool et on ne veut pas le perdre.

Dirk : On avait ça avec Peter aussi mais le problème, c'était les tournées. A cause de sa situation familiale, il n'arrivait pas à être à l'aise et être sur la route pendant des mois sans savoir ce qu'il allait gagner, ça le stressait beaucoup et à un moment ça n'a plus été possible pour lui. Il a vraiment essayé parce qu'on s'entend super bien et c'est un mec bien...

Sylvain : Carrément mais c'est vrai qu'il y avait les jours avec et les jours sans... Et les jours sans, quand quelqu'un dans le groupe n'est pas bien et le laisse trop transparaître, ça fout une ambiance de merde... Et s'il le montre sur scène à tout le monde, c'est carrément naze quoi... C'est en gros ce qui s'est passé alors que là, il n'y a vraiment aucun problème.

Dirk : Depuis, il s'est excusé, il nous a dit qu'il était désolé et qu'il ne s'était pas comporté comme il le voulait... mais c'était vraiment difficile pour lui, il venait d'avoir son premier enfant, c'était pas simple.

Sylvain : Ouais, je me souviens, je venais tout juste d'intégrer le groupe quand il a dit qu'il revenait dans le groupe. Et c'était officiel depuis une semaine quand il a appris qu'il allait être papa !

Dirk : Voilà, tout ça a été un peu compliqué et c'est en gros ça aussi qui a contribué à retarder le DVD parce qu'il faut une ambiance nickel afin de pouvoir faire ça proprement.

Parlons du concert qui va être enregistré pour le DVD. Est-ce qu'il va s'agir d'un show spécial, différent du reste de la tournée ? Il parait qu'il y aura des invités, des surprises...

Sylvain : Une surprise est une surprise ! Ha ha ha ! Oui, il y aura des invités...

Des anciens membres du groupe ?

Sylvain : Surprise... Comme ça t'achèteras le DVD ! Ha ha ha !

Dirk : Moi, je ne sais même pas vraiment qui il y aura...

Sylvain : Moi, je sais à peu près, j'étais pas sûr au départ mais je commence à avoir une bonne idée.

Dirk : En ce qui concerne le set, on n'a pas encore tout décidé. On teste pas mal de morceaux ces jours-ci, pendant les balances, on fait des essais et quand un morceau passe bien, qu'on le sent bien, on l'ajoute à la setlist.

Sylvain : Il y a même des chansons qu'on n'a jamais jouées avant.

Dirk : On essaye d'avoir un max de morceaux. Soit on fera deux sets séparés, soit un long set avec un long rappel du genre vingt-quatre ou vingt-cinq morceaux. Ce sera assez différent de ce qu'on fait d'habitude vu qu'on joue plutôt seize ou dix-sept morceaux. On en fera au moins sept ou huit de plus. Je peux te dire que le producteur du DVD sera Ville Lipiäinen, c'est le même gars qui s'est occupé du dernier DVD de Nightwish, donc il y aura de la qualité...

Oui, par contre, attention au montage, parce que sur le dernier Nightwish ou autres concerts sortis récemment, c'est à peu près un plan par seconde.

Dirk : Non, non, ça ne va certainement pas être comme ça parce qu'on déteste ça...

Sylvain : Moi, j'aime bien avoir des plans du groupe dans son ensemble et, de temps en temps, de voir d'autres trucs, des gros plans, le public, mais quand même voir le groupe jouer ensemble.

Dirk : On va discuter de tout ça avec lui quand on le verra.

Comme tous les groupes, Soilwork a connu des hauts et des bas. Vous n'avez pas toujours été dans Soilwork, vous n'êtes pas les membres fondateurs, mais vous avez quand même passé pas mal de temps dans ce groupe, surtout toi Dirk qui l'a rejoint il y a à peu près dix ans; je me demandais quels étaient pour vous les hauts les plus mémorables et les bas qui vous ont marqués.

Sylvain : Bah, je vais commencer par les bas... Pour moi, c'est quand Peter a décidé de se barrer une seconde fois. Je m'entendais super bien avec lui, j'adorais écrire des morceaux avec lui, on s'entendait super bien niveau musique et tout... C'est un super gars, super cool mais il a ses moments de déprime qui peuvent être assez durs. En tout cas quand il a décidé d'arrêter, ça m'a vraiment foutu les boules.

Dirk : Ouais, on ne savait pas trop si on allait continuer ou pas, pendant un petit moment... A l'époque, avant qu'il ne s'en aille, on s'était dit que ça allait être le line-up final du groupe, on y croyait et du coup quand ça n'a pas marché, ça a été dur.

Sylvain : En ce qui concerne les hauts : quand on a trouvé David ! Dès le premier concert, c'était super, il est arrivé et on s'est tout de suite sentis bien. Une vraie alchimie, c'était comme à la maison, quoi...

Dirk : Pour lui, Soilwork, c'est un peu les vacances... Il est docteur à côté, et quand il ne bosse pas il s'éclate avec Soilwork. Il n'y a pas de prise de tête pour lui, ni vraiment d'enjeu financier d'ailleurs... C'est facile.

Pour revenir sur la carrière du groupe, en schématisant un peu, on peut dire que jusqu'à la sortie de "Figure Number Five" chaque album provoquait des réactions plutôt unanimes et était généralement apprécié du plus grand nombre mais qu'à partir de ce disque-là, les choses ont un peu changé et que vos sorties ont plus divisé. Certains ont continué d'apprécier ce que faisait le groupe, d'autres pas spécialement... Par contre, au moment où "The Panic Broadcast" est sorti, beaucoup de gens se sont dits que le groupe était de retour et se sont à nouveau intéressés à Soilwork. Quel regard portez-vous là-dessus ?

Sylvain : Pour "Panic", c'était vraiment voulu. Quand Peter est revenu, on en a beaucoup discuté. Juste avant que j'intègre Soilwork, c'est vrai que le groupe avait intégré une démarche plus commerciale. Peter et les autres essayaient d'écrire des singles et de passer en radio, ils écrivaient beaucoup dans cet esprit là, ce qui est une bonne chose mais pas sur tout un album, en ce qui me concerne. Et quand Peter est revenu dans le groupe il a dit qu'il en avait marre et qu'il ne voulait plus écrire ce genre de morceaux. Il avait envie de s'éclater, d'écrire des trucs plus progressifs, des morceaux à guitares, des trucs qui étaient plus dans l'esprit du Soilwork d'avant. Et moi, j'étais à fond pour ça : des riffs, des solos ! Moi, au départ, je n'osais pas trop en parler, je venais d'intégrer le groupe mais ça s'est fait assez naturellement en fait.

Dirk : Ouais, c'est vrai. La vision que j'en ai, vu que j'ai intégré le groupe juste après "Figure Number Five" c'est que le groupe a fait le Ozzfest et que ça a changé pas mal de trucs. Parce que faire le Ozzfest, c'est une grosse opération et le label a dû douiller je ne sais pas combien pour mettre Soilwork sur l'affiche à mon avis, parce que c'est comme ça que ça marche, et du coup il y a eu une forte pression pour faire des singles. Et c'est un peu comme Sylvain, quand je suis arrivé, je ne me suis pas mêlé de ça, quand t'arrives dans un groupe, tu ne fais pas ça, tu ne t'occupes pas du business ou de choses comme ça... Mais je pense que les membres du groupe se sont un peu faits influencés et ça influencé l'écriture de "Stabbing The Drama" et certainement de "Sworn To A Great Divide". On s'est rendu compte après coup que ce n'était pas vraiment ce qu'on voulait faire et que ça avait un peu détruit l'identité du groupe.

Après, ces albums n'ont pas déplu à tout le monde, certains ont même très bien marché, non ?

Dirk : Ah bah "Stabbing", c'est notre plus grosse vente alors c'est clair que de ce côté là, il n'y a pas de problème. Par contre, après avec "Sworn", ça a beaucoup chuté. C'est d'ailleurs pour ça aussi qu'on a dû se séparer de Frenning parce qu'il y avait des raisons personnelles mais aussi un gros désaccord sur la direction musicale. Lui voulait vraiment simplifier la chose, quand tu regardes ses compos sur l'album, ce sont vraiment des morceaux très simples, très rock, et on n'était déjà pas tous super d'accord pour faire ça à la base alors on a essayé de faire des compromis et au final ça a donné un album qui part dans tous les sens.

Avec la notoriété actuelle de Soilwork, arrivez-vous à bien vivre de votre musique ?

Sylvain : Bien vivre, c'est beaucoup dire... Survivre, oui.

Dirk : Moi, je dirais non...

Sylvain : Après toi, c'est différent, c'est vrai que t'es aux Etats-Unis aussi, ce n'est pas pareil. Moi, je n'ai pas déménagé. En France, ça va, j'y arrive. Je ne dépense pas mon argent n'importe comment, j'arrive à mettre un peu de côté et puis...

Dirk : Alors que moi, avec les week-ends à Vegas...

Sylvain : Ha ha ha, ouais, les putes, tout ça...

Dirk : Non, je déconne, hein. Mais disons qu'on n'est pas non plus comme In Flames ou un groupe comme ça où c'est pépère. Il y a des périodes où c'est bien et d'autres périodes où il n'y a pas d'argent du tout et il faut aller chercher ailleurs. Par exemple là, on arrive à peu près au milieu / fin du cycle de l'album et il n'y a plus beaucoup de rentrées d'argent. Il y a des royalties, des trucs comme ça mais pas de quoi payer un loyer non plus.

Minute chauvine : est-ce que vous diriez que Soilwork est devenu meilleur maintenant qu'il y a du sang français dans le groupe (rires) ?

Sylvain : Ha ha haaaa !!!

Dirk : Moi, je suis persuadé que oui (rires)

Sylvain : Dirk et moi, on joue ensemble depuis 1993... Quand on joue ensemble, c'est comme être à la maison. Le premier concert que j'ai fait avec Soilwork, c'était un festival en Suède, il devait bien y avoir dix mille personnes ou un truc dans le genre... et bien dès les premières secondes, je me suis senti bien, comme à la maison. Pourquoi ? Parce qu'il y avait Dirk derrière. Bien sûr, ça s'est bien passé avec le reste du groupe aussi, il y avait le plaisir de jouer ensemble, une vraie cohérence aussi.

Dirk : C'est clair que c'était super de se retrouver ensemble dans Soilwork. On n'avait pas joué ensemble depuis quatre ans... Ce fut un vrai plaisir. Et puis, Sylvain, il a son propre style d'écriture. Je reconnais tout de suite quand un morceau vient de lui, même si on ne me le dit pas... Et je trouve qu'il a apporté quelque chose au groupe. Sur "The Living Infinite", c'est super parce qu'on est quand même cinq membres sur six à avoir apporté des idées ou des morceaux, on a tous contribué, on a tous aidé à arranger des trucs etc... Et ça a apporté une richesse qui n'était pas là avant, à mon avis... sans dénigrer ce qu'on fait les autres avant évidemment. Ils ont fait de Soilwork ce que c'est. Mais le groupe continue d'évoluer et chacun apporte des nouvelles choses, c'est bien.

Sylvain : Tout le monde est ouvert, tout le monde peut écrire du moment que ça sonne bien...

Dirk : C'est vrai que c'est vraiment pas un groupe difficile de ce côté-là, il n'y a pas de dictateur. Tu vois, Speed, par exemple, c'est vraiment pas le genre de gars qui va te dire "Non, moi j'écris tous les morceaux et vous allez jouer dessus".

Est-ce que vous avez une envie musicale, un projet, un rêve que vous n'avez pas encore pu assouvir avec Soilwork ?

Dirk : Faire un triple album (rires) !

Sylvain : On a déjà parlé plusieurs fois de faire un long morceau. Mais j'aimerais bien qu'on puisse faire ça live dans un studio, tous composer et enregistrer des idées ensemble et faire un super long morceau... mais le problème c'est qu'il faut trouver un studio où l'on puisse faire tout ça car ça va prendre du temps et ça coûte cher. Moi, c'est mon rêve.

Dirk : C'est vrai que jouer en live donne vraiment une autre couleur à la musique. Je l'ai fait une seule fois avec Phazm et c'était monstrueux. Refaire des prises, des changements, accélerer ou ralentir le tempo, expérimenter, c'est quand même autre chose que d'arriver en studio et d'enregistrer ta partie de batterie tout seul sur la bande...

Sylvain : Et au final, ça s'entend vraiment. Tu peux dire que ça sonne plus vivant.

Dirk : C'est clair, ça sonne moins mécanique.

Sylvain : Même avec Scarve, j'ai toujours voulu faire ça...

Dirk : Mais c'est clair que ça prend du temps, faut tout faire en studio et tu y passes beaucoup plus de temps...

Après cette tournée, quels sont vos plans ou envies ?

Sylvain : Cet été, on va faire quelques festivals...

Dirk : Oui, on fait le Hellfest. Enfin ! On y a jamais joué. La dernière fois qu'on a joué dans le coin, c'était le FuryFest. Et puis, peut-être des tournées en fin d'année, on ne sait pas trop encore. Après, en 2015, je pense qu'on retournera en studio.

Et avez-vous des projets à côté de Soilwork ?

Sylvain : Bah, Scarve, c'est vrai qu'on voudrait s'y remettre mais il faut trouver le temps.

Dirk : On va essayer de faire ça dès que possible mais là, on a une actu bien chargée avec Soilwork alors ça ne va pas se faire tout de suite. A part ça, j'ai aussi un groupe de Grind, Bent Sea.

Une chose dont vous auriez aimé parler avant que l'on se quitte ?

Sylvain : Non... c'est bien, tu n'as pas parlé de ma coupe de cheveux, ha ha ha !!

Non mais Dirk a dit un petit mot à ce sujet, ce n'est donc pas totalement passé inaperçu. Merci messieurs et bon concert ce soir.

Dirk et Sylvain : Merci à toi, ça va être cool.


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