Symakya

Interview date

27 Février 2011

Interviewer

Ostianne

I N T E R V I E W

Interview Matthieu Morand (par téléphone)


Tout d'abord, peux-tu nous présenter Symakya ?

Elvaron a arrêté toute activité en 2008 et il se trouve que j'avais collaboré avec Kevin qui avait fait une petite apparition sur le dernier album d'Elvaron. Et un jour, il m'a appelé en me disant qu'il voulait qu'on bosse ensemble sur un projet. Donc à la base, je me suis dit que j'allais remonter Elvaron avec Kevin au chant. Et puis, finalement, on préfèrait plutôt partir sur quelque chose de nouveau, nouveau groupe, nouveau nom, nouveaux musiciens. Moi, j'étais en contact avec Thomas parce qu'on a un ami commun, je l'ai rencontré à un concert d'Angra. On avait bien accroché dès la première rencontre, et quand on s'est dit avec Kevin qu'on allait chercher des musiciens, j'ai contacté Thomas qui était partant pour ce projet. Donc on a commencé à travailler sur l'album de Symakya en 2009. Au début, on ne savait pas trop vers quel style s'orienter parce qu'il fallait que Kevin retrouve un petit peu son côté lyrique qu'il pouvait avoir dans Seyminhol. Les deux premiers albums de Seyminhol sont très symphoniques, très lyriques et le dernier est plutôt revenu à des bases assez thrash, avec un chant beaucoup moins lyrique. Donc il a fallu que Kevin retravaille sa technique vocale pour pouvoir faire ce qu'il fait sur le disque aujourd'hui. On a passé pas mal de temps sur les compos, sur les arrangements, sur les orchestrations. Dès le départ, on avait cette idée de concept des manifestations extraterrestres dans l'histoire parce que Kevin a un doctorat d'histoire et est passionné par beaucoup de périodes différentes de l'histoire et est très documenté sur les manifestations extraterrestres dans l'histoire et qui remontent bien avant la Renaissance, il y a des peintures rupestres qui représentent déjà des extra-terrestres. On avait le concept, ça m'a beaucoup aidé pour l'écriture parce que je suis parti des textes pour écrire la musique, ce qui est plus facile pour travailler sur les ambiances et toutes les évocations que l'on peut faire avec la musique.

Et pourquoi vous-êtes vous dirigés vers un metal symphonique assez prog ?

Le côté prog n'est pas vraiment voulu. Mais comme je le dis souvent, on ne se refait pas. Moi, ça faisait quinze que je jouais dans Elvaron qui était un groupe de prog et que je composais les titres. Moi, j'ai une vraie culture prog, que ça soit les groupes des années soixante-dix, quatre-vingt, que ça soit Genesis, Rush, King Crimson et puis même dans le metal prog du Dream Theater ou même Symphony X. Donc après, c'est mon écriture qui est comme ça. Cela s'est fait naturellement, puis après, on développe les ambiances, la musique progresse. Le progressif c'est ça, finalement, on ne se met pas de barrières ou de formes précises pour écrire et ça fait qe parfois les titres peuvent être longs, les structures peuvent parfis être différentes de ce qui peut être présenté dans le heavy traditionnel. Après, tout est une question de dosage, on ne veut absolument pas être catégorisé en progressif, c'est trop réducteur. Je pense que notre musique est accessible à tous fans de heavy. Tu regardes des albums comme Powerslave ou Seventh Son Of A Seventh Son de Maiden qui restent heavy tout en ayant un côté progressif dans les structures.

Mais même pour des personnes qui n'apprécient pas le progressif, ça n'enlève rien au plaisir que l'on a à l'écoute, ça ne gêne vraiment pas.

Oui, parce que ce qui estimportant je pense, c'est que ça ne soit pas progressif dans le mauvais sens du therme. C'est à dire de la technique à outrance, des passages qui sont complexes. C'est plutôt progressif dans l'esprit et le fait de ne pas se mettre de barrières au niveau de la forme et du style, pour proposer de la musique et non pas juste faire de la technique pour faire de la technique. Ce n'est pas de Dream Theater, ça se rapproche beaucoup plus de Symphony X dans l'esprit, et Symphony X plait à tous fans de heavy, même si c'est de la musique très technique.

Comme on l'a dit, le thème de l'album, ce sont les extra-terrestres. Avec ce qu'on entend en ce moment sur l'ufologie par exemple, vous êtes-vous demandé si on n'allait pas vous prendre pour des illuminés en parlant des extraterrestres, si les gens allaient être assez ouverts ? Parce que même si vous le présentez sous une forme historique, le côté extra-terrestre peut-être un petit peu rédhibitoire...

C'est vrai que je ne le voyais pas comme ça. Mais on s'est découvert cette passion commune avec Thomas et Kevin parce qu'on s'intéresse à l'ufologie depuis de très nombreuses années. On avait chacun fait nos propres recherches, moi je suis abandonné à beaucoup de flux RSS de sites d'ufologie pour me tenir un petit peu au courant. Je pense avoir vu tout ce qui est visible sur le sujet. Après, Kevin a fait de la vraie recherche bibliographique lui, de la rechecher d'archivesur ce sujet. Et il y a aussi un caractère très religieux auquel Kevin tient beaucoup parce qu'il s'intéresse aussi beaucoup à la religion catholique. Donc tout ça est un petit peu lié. Maintenant, est-ce qu'on s'est dit que ça allait être rédhibitoire, non, je ne pense pas. Je ne pense pas que les gens vont se dire "tient, un album sur les extraterrestres... Je ne vais pas écouter l'album parce que ça parle d'extraterrestres". C'est plus vaste que ça. Il y a une reflexion sur la création du monde, sur les l'évolution de l'être humain, sur le devenir de l'être humain. On va au delà. Après, le truc des extraterrestres, c'est plutôt une extrapollation qui dit que les extra-terrestres ont finalement créé notre monde pour faire une sorte d'expérience, voir jusqu'où l'être humain est capable d'aller. Par exemple, "Supervision" parle de l'utlisation de la bombe atomique par les Américains en 1945, donc toute cette facette d'autodestruction qui est propre à l'humanité et puis sur "Human God?" où c'est le processus poussé à son paroxysme et le dernier titre où les extra-terrestres qui ont créé ce monde pour faire l'expérience décident que c'est allé trop loin et décident d'arrêter le processus.

Et les images, photos, qui illustrent le livret, comment les avez-vous choisi ? Parce qu'il y en a qui sont quand même assez connues.

En fait, c'est toujours en rapport avec le texte. Que ça soit les géoglyphes de Nazca, c'est que ça correspond aux textes.

Et donc, pas de textes sur les crop circles !

Non, on n'a pas pris de crop circles. On s'est dit que ça ferait trop. Et puis les crop circles finalement, on n'a pas vraiment de certitudes. Il y a beaucoup de choses qui ont été faites pour démontrer que c'était possible que ça soit fait par des humains et en très peu de temps. On les a évoqués, on s'est demandé si on allait les utiliser, à un moment donné on s'est dit qu'on allait faire des photos promos au milieu de crop circle. Trouver un crop circle avec quelqu'un qui nous prend d'une vue assez haute, mais on s'est dit que ça allait peut-être faire un peu trop ! (Rires). Mais pour répondre à la question, les photos sont bien toujours en rapport avec le texte à un moment donné.

A première vue, par rapport au contenu, on peut se dire que dix morceaux, ce n'est pas beaucoup. Finalement, quand on écoute l'album on se dit qu'il est assez bien fourni et qu'il est intense et que s'il y avait eu moins, mais aussi plus de morceaux, on serait passé à quelque chose. Comment vous avez...

Comment on a dosé ! C'est une bonne question ! (Rires). En fait, Kevin avait découpé les choses qu'il voulait évoquer en plusieurs parties. Après, pour le format, moi je suis attaché au format long mais avec peu de chansons. Avec Elvaron, sur "The Five Shires" il y a sept morceaux pour soixante-douze minutes pour le "Gravitation Control System", on avait huit morceaux pour environ soixante-dix minutes aussi. Donc, je suis assez attaché à des formats où il n'y a pas trop, trop de morceaux. Là en plus, il y a deux chansons instrumentales. Mais là, ça s'est surtout basé sur le découpage des textes que Kevin a fait et puis il fallait qu'il y ait une certaine chronologie. Donc, partir de la Génèse telle qu'elle est évoquée dans la bible, d'où le titre Genesis qui n'est pas un hommage au groupe, donc, de Genesis jusqu'à un futur plus ou moins proche où le processus de l'humanité arrivera à son terme.

Tu disais que tu avais écrit la musique, Thomas a aussi participé à la compositon et quelques personnes supplémentaires pour certains titres. Comment vous avez travaillé votre musique, ensemble dans la même pièce ou par mails interposés avec MP3 intégrés ?

Nous, on a l'avantage d'être tous dans le même coin géographique. Thomas habite à cinq minutes de chez moi, Kevin a aussi emménagé sur Nancy donc on a travaillé de manière très collégiale. Cependant, effectivement, Kevin a écrit ses textes, ensuite, moi j'ai écrit la musique. C'est à dire que j'ai écrit les guitares, les basses et les orchestrations et Thomas a, lui, écrit ses parties de batterie. Dans la composition du morceau, on voit ça ensemble. Moi j'arrive avec un morceau qui est structuré, Thomas pose ses parties batterie et c'est là que le processus de composition prend tout son sens. C'est à dire qu'à ce moment là, on a des échanges, on modifie des choses pour justement ne pas tomber dans cet échange de MP3 avec pour résultat qu'on ne joue jamais ensemble et puis on fait un disque sans jamais l'avoir joué. On ne voulait pas que ça se passe comme ça. Donc, Thomas et moi, on a passé beaucoup de temps à bosser sur ce disque, moi au niveau de l'écriture, lui sur l'apport du jeu de batterie et les structures. Il y a également Nicolas Colnot qui a bossé avec nous au début du projet et qui a co-écrit deux ou trois titres. Et puis on a travaillé avec Nicolas Soulat qui est le guitariste d'Outcast. Outcast, c'est quand même de la musique très extrême, assez thrash où il n'y a absolument pas d'orchestrations. Et lui, son métier, c'est d'écrire de la musique donc il travaille pour diverses sociétés de production pour lesquelles il écrit de la musique. Sauf que dans le metal, finalement, il n'a jamais vraiment pu s'exprimer à ce niveau là. Moi, ça fait quelques années que je le connais, on a collaboré sur d'autres projets et je lui ai laissé la possibilité de s'exprimer. C'est lui qui a écrit les deux instrumentales. Ecrire la musique chez moi sur une partition, c'est une chose, maintenant faire que la musique sonne bien, surtout pour les parties orchestrales, il faut avoir des machines qui restituent au mieux ce que j'ai voulu écrire, puisqu'on n'a pas les moyens de se payer un orchestre. Et il se trouve que Nicolas Soulat a tout un tas de station de production symphonique. Donc moi, je lui ai envoyé les partitions et lui a fait passer ça dans ses machines, ce qui donne le rendu que l'on a au niveau des séquences orchestrales. Donc, pour nous, c'était important que Nicolas puisse s'investir dans le projet et avoir carte blanche sur les deux instrumentales qu'on lui a demandé. Le titre "The First Disturbing Contact" parle du premier contact entre l'homme et les extraterrestres, donc on voulait quelque chose d'inquiétant, avec un certains nombres de clins d'oeil que les gens comprendront ou pas, et puis sur le dernier morceau, on voulait quelque chose de vraiment grandiloquent qui pouvait évoquer une fin du monde. Donc il a eu carte blance pour ça et je pense qu'on a un résultat qui est assez bon.

Il y a aussi Sascha Paeth et Simon Oberender qui ont participer à cet album. Commes les avez-vous convaincu de travailler sur "Majestic 12 : Open Files" ?

Il y a un moment donné, le groupe Epica cherchait un batteur. Thomas a passé les auditions pour Epica et a passé une petite semaine chez Ad Sluitjer qui était guitariste d'Epica à l'époque. Il se trouve qu'ils ont beaucoup sympathisé et que Ad a quitté Epica pour se consacrer à d'autres choses, notamment son métier de professeur, et à côté de ça, il continue de faire de la prod et il a mixé le dernier Diabulus In Musica. Donc on a commencé à travailler avec lui pour le mixage. Et puis, pour des raisons de timing, il nous a dit qu'il ne pourrait pas rentré dans les délais pour faire le mixage. Et il nous a dit qu'il connaissait Simon Oberender, qu'il allait voir avec lui s'il était intéressé pour reprendre le projet à zéro. Ad avait toute la musique chez lui, et il a tout emmené chez Simon. Simon a commencé à faire le mixage, il nous a proposé des choses, on a beaucoup échangé, on s'est entendu sur pas mal de choses. Et comme Simon travaille avec Sascha Paeth au Gate Studio, il a réussi, de fil en aiguille, à convaincre Sascha Paeth de s'occuper du mastering. Voilà comment on a réussi, via quelqu'un qui connait quelqu'un, qui connait quelqu'un... Pour un premier album, réussir à avoir des pointures comme ça, c'est important. Et c'est important aussi parce que on peut avoir une crédibilité tout de suite, pas attendre plusieurs albums pour qu'on aboutisse au résultat qu'on voulait. Parce que mine de rien, le mix, ça fait quatre-ving pour cent de la musique. Tu peux écrire une super musique chez toi, si tu as un son de merde...

Puis avec du symphonique, on n'a pas trop le droit d'avoir un son de merde justement !

Oui, voilà. C'est vrai que quand on a fini d'enregistrer, on s'est posé la question de savoir à qui on allait confier le mixage. Il fallait quelqu'un qui soit aussi habitué à travailler avec des séquences orchestrales. C'est pour ça qu'on s'était orienté vers Ad Sluitjer qui avait l'habitude avec Epica d'avoir quelque chose de très orchestral. Donc, ça nous paraissait être un choix judicieux. Bon, finalement, il n'a pas pu, mais dans un sens, on a pu bosser avec Simon, donc pour nous, c'est encore le niveau au dessus !

Il y a Olivier Lapauze qui a également participé à l'album pour un solo de guitare sur Human God ? Pourquoi avoir fait appel à lui ?

C'est un ami de Thomas. Thomas a joué sur l'album "Virus" d'Heavenly, et Olivier était dans Heavenly. Je crois qu'ils sont restés en très bons termes. Et on s'est dit que ça serait sympa d'avoir un invité sur l'album, puis, du coup, ça me faisait du boulot en moins ! (Rires). Par contre, là, Olivier nous a envoyé son solo en MP3, il n'est pas venu à Nancy pour l'enregistrer. Mais pour ce titre là, je me suis dit qu'avec la présence d'Olivier Lapauze, il fallait que je bosse un peu (rires) pour faire quelques choses de potables.

D'après toi, quels seraient les trois adjectifs qui décriraient le mieux l'album, mais aussi le groupe ?

Les trois adjectifs ?! (Rires). C'est de la question piège ça ! (Rires). Je pense que c'est une musique qui est accessible, mélodique et puissante. Je les ai trouvé !

Et les trois morceaux qui te parlent le plus sur l'album ?

Alors, moi, les trois morceaux qui me parlent le plus, c'est sans hésiter "Human God ?" en premier, "The Inner Control" en deuxième et je pense "Genesis" en troisième. Mais, "Human God ?" est, de loin, mon titre préféré. Je trouve qu'on a fourni un super travail dessus. Je suis très fier des orchestrations que j'ai fait, je trouve que le morceau est... efficace. Ce refrain et la fin qui est très tendue, ça me transporte à chaque fois. C'est bien d'être transporté par la musique qu'on écrit. Il faut être son premier fan, sinon, c'est compliqué de vendre sa musique.

Je sais que ce n'est pas toujours très évident de tourner dans notre pays, mais est-ce que vous allez essayer de monter quelques dates ou la musique de Symakya ne va vivre que sur support CD ?

Ah non, le but premier, c'est de faire de la scène ! C'est vraiment pour ça qu'on a monté le groupe. Le problème, c'est que jusqu'à ce que le disque sorte, mardi sur les plateformes dématérialisées sur style Itunes et il sort le 14 mars dans les bacs. Cequi veut dire qu'on n'avait pas grand chose à proposer à part ce qu'on a fait chacun de notre côté. Donc, effectivement, si on aditionne tous les concerts qu'on a fait chacun, ça fait beaucoup de concerts, si on aditionne les disques, ça en fait beaucoup aussi, cela dit, on n'avait rien proposé de concret sous le nom de Symakya donc c'était difficile pour les programmateurs ou les autres groupes de nous programmer. Il y avait aussi le problème du bassiste, puisque c'est moi qui ai enregistré les basses. Ce n'était pas de gaité de coeur, c'est vraiment par défaut. Nicolas Colnot n'a pas souhaité continuer l'aventure avec nous. C'est dommage, mais il fallait qu'on avance, on a galéré pour trouver un bassiste qu'on n'avait pas trouvé jusqu'à maintenant et puis on n'allait pas s'empêcher de sortir l'album parce qu'on n'avait pas de bassiste. Mais là, c'est officiel, on a trouvé un bassiste, on a pas mal de contacts pour faire de la scène. On attend des réponses notamment pour le Hellfest, pour le Paris Extreme Festival qui a lieu le mois prochain à l'Elysée Montmartre. On attend pas mal de réponses, on verra bien si les programmateurs nous retiennent ou pas. De toute façon, on se mettra sur un maximum de chose et à chaque fois qu'on nous proposera des trucs. Mais on est dessus. Mais jusqu'à la semaine dernière, ce n'était pas évident de se proposer au niveau du live vu qu'on n'avait rien...

Est-ce que tu penses que le travail que vous avez effectué au sein des autres groupes ça peut vous aider quand même un petit peu au niveau des tourneurs ?

Par rapport à nos contacts, c'est vrai qu'on a une certaine expérience dans le sens où on sait qui contacter pour jouer. Maintenant, les programmateurs sont de plus en plus... Le problème, c'est qu'il y a eu une époque, pas si lointaine que ça finalement, où les groupes qui venaient de l'étranger savaient les ventes qu'ils faisaient dans telle ou telle ville et pouvait se dire qu'il pouvait programmer un concert dans telle ville parce qu'ils savaient qu'ils y vendaient des disques et qu'il y aurait du monde. Maintenant, le marché du disque est tel que tu ne sais pas où tu es écouté puisque tu n'as aucun moyen de gérer le flux du téléchargement. Donc les groupes qui viennent d'Europe ou des Etats-Unis ne peuvent plus prendre le risque de monter des tournée comme il y a dix ans où les mecs jouaient à Lille, Marseille, puis allait à Nancy, à Toulouse, à Lyon... J'ai vu des centaines de concerts dans ces conditions et maintenant, tu ne vois plus ça. C'est fini. Tu vois Angra une fois tous les deux ans à Nancy, mais c'est difficile... Mais pour répondre à ta question, oui, c'est plus facile. Enfin, on espère que ça sera plus facile (rire) parce qu'on a les bons contacts, parce qu'on a de l'expérience, que les gens nous ont vu jouer, qu'on sait tenir une scène et qu'ils savent que ça va le faire. En tout cas, nous, l'expérience montre que sur disque ça fonctionne puisqu'on a pu trouver quelqu'un d'excellent pour le mixer, Sascha Paeth a fait le mastering, on a pu trouver un label, on a pu trouver une maison de disque... Il y a plein de groupes autour de nous qui n'arrivent pas à ce résultat parce qu'ils n'ont pas l'expérience que l'on a. Mais on va profiter au maximum des opportunités qui s'offrent à nous.

Tu disais qu'avec Elvaron, c'était fini, mais qu'en est-il d'Akroma ?

On travaille sur le troisième album d'Akroma. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, Thomas a rejoint Akroma et puis on travaille dessus. J'ai terminé l'écriture de mes titres, Thomas est en train de bosser avec le bassiste pour poser la basse et la batterie dessus et je vais me mettre aux arrangements et une fois qu'on aura fait tout maquetté ça en instrumental, le chanteur pourra commencer à poser ses chants. Mais tel que je vois le truc, pas avant 2014 (rires) parce qu'il va y avoir pas mal d'invités, on a pas mal d'idées, mais ça demande énormément de temps et il faut que ça se mette en place.

Tu as une conclusion à apporter à l'interview ?

J'espère que les gens iront acheter notre disque, on a besoin de sous ! (Rires). Non, non je rigole ! J'espère que le disque plaira aux gens qui lui donneront une chance et j'espère qu'on ira à la rencontre de nos fans et futurs fans bientôt sur scène.


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