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Groupe: |
Obituary, MPire of Evil, Dust Bolt, Rotting Repugnancy |
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Date: |
28 Janvier 2015 |
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Lieu: |
Toulouse |
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Chroniqueur: |
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Dans la continuité de ma découverte des salles de concert metal du Sud Ouest, ce soir le Metronum sur Toulouse accueille une foule assez clairsemée en début de soirée. Rotting Repugnancy : Le groupe britannique Rotting Repugnancy ouvre le bal. C’est plutôt marrant en chauffeur de salles, c’est bourrin. Mais cela reste du “sous-cannibal”. La voix est correcte mais le reste ne m’emballe pas. Passons.
Dust Bolt : Dust Bolt nous vient d’Allemagne. Fondé en 2006, le groupe a déjà bien tourné et ça se voit. Quelle belle énergie ! On est plongé dans la vague thrash d’il y a trente ans. J’ai l’impression de voir Exodus ou même Tankard. Putain, ça fait du bien, on est en 2015 et j’ai un flashback. C’est vivant, le chanteur guitariste court de partout et communique bien avec le public. Seule tache, c’est quand le chanteur s’adresse à nous en français. Ils sont allemands et quand on a vu la veille à la télé une émission sur le 70ème anniversaire de la libération d’Auschwitz, ça fait un drôle d’effet...
Setlist de Dust Bolt : 01. Soul Erazor (Awake the Poser)
Mpire of Evil : Non, là, moi je dois dire que ce n’est pas ma came mais c’était bien sympa. J’étais avec des potes fans de Venom et là, pas de doute, eux ils étaient au nirvana. Ce groupe réunit deux anciens membres du légendaire Venom. On y compte Demolition Man (Tony Dolan) au chant et à la basse ainsi que Mantas (Jeffrey Dunn) à la guitare. Alors bien sûr, ils ont un répertoire propre à ce nouveau groupe fondé en 2010 (deux albums et deux EP) mais comme vous le verrez dans la setlist, c’est principalement du Venom auquel on a droit (sept chansons sur douze). Bon, mon impression est mitigée. La performance est bonne, la musique, pas trop mon truc. Ce petit groupe de cinquantenaires (à part le batteur) va se coucher à 22h00 tout pile (là je suis vache mais bon...).
Setlist de Mpire Of Evil : 01. Demone
Obituary : Il est 22h30. Les furieux du stage diving se sont réservés pour les furieux de la scène, les légendaires Obituary. Alors là, j’en suis gaga. Je les suis depuis Cause of Death (1990) et était rapidement tombé amoureux de Slowly We Rot (1989), mais je ne les avais encore jamais vus sur scène. Bon, j’ai peut-être bien fait d’attendre même si ce n’est pas intentionnel. Le son est superbe. Dès les balances, le son reconnaissable de Trevor Peres (le guitariste historique d’Obituary) vient nous caresser les oreilles. Ce grain de saturation est impossible à confondre, un peu comme avec du bon vieux Entombed.
Dès la première chanson, Obituary déchire. On m’avait dit que John Tardy avait perdu en voix. En clair, que des conneries ! Il s’en sort très bien. Il a pris du bide et s’est un peu laissé aller contrairement à son frère, Donald Tardy, le batteur. Son set est propre, efficace. Je suis aussi agréablement surpris par leur guitariste Kenny Andrews, qui a rejoint le groupe en 2012 et qui maîtrise l’intégralité des soli. OK ils ne sont pas super durs mais c’est pas une raison pour les dénaturer et là, le travail est bien fait. A 23h20, Obituary nous fait le coup du "je m’en vais, bonne soirée". Le rappel ne se fait pas trop attendre. On est servi et le groupe fera monter la pression pour que nous savourions aux max le hit Slowly We Rot. On a même droit à entonner un petit “Happy birthday to you” pour Donald Tardy, le batteur, qui fête ce soir ses 45 ans. Le tout se termine vers 23h40.
Setlist de Obituary : 01. Intro
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