HELLFEST 2014: Jour 2

Date

21 Juin 2014

Lieu

Clisson

Chroniqueur

Philippec, Didier, Lurk, Deicide5000, Fimbultyr

L I V E R E P O R T

Darkness Dynamite (Mainstage 2 - 10:30) (Lurk)

La journée commence avec Darkness Dynamite, petit groupe de metalcore qui m'avait relativement plu sur album. Malheureusement, ça ne l'a pas fait en live. La prestation sur scène du groupe m'a semblé assez faible, autant techniquement qu'au niveau du charisme du groupe. Ce n'était pas insupportable non plus mais il y a une bonne marge de progression.

Setlist Darkness Dynamite :

Benighted (The Altar - 12:15) (Fimbultyr)

A midi quinze, la Altar commence à se remplir pour accueillir les Stéphanois de Benighted. L'heure matinale n'empêche pas le public de s'investir à fond dans le concert, et ce dès les premiers morceaux: x2y et Noise, issus de Carnivore Sublime.
plus de la moitié des titres joués pendant cette (trop) courte demi-heure proviennent dudit dernier album du groupe. Julien Truchand se charge d'exciter la foule, au point de demander au public de fournir un petit peu de travail pour les agents de sécurité. L'homme aux pieds nus maitrise la foule tel un chef d'orchestre, et chacun de ses ordres est obéi à la lettre. De fait, les circle pits ne pourront pas se compter sur les doigts de la main. On a le plaisir de voir Stéphane Buriez, de Loudblast, arriver à l'impromptu sur scène pour partager le refrain de Experience Your Flesh. L'arrivée du morceau Slut annonce la fin du set de Benighted, qui aura livré une prestation que l'on pourra qualifier d'impeccable.

Selist Benighted :

01. X2Y
02. Noise
03. Let the Blood Spill Between My Broken Teeth
04. Experience Your Flesh
05. Fritz!
06. Collection Of Dead Portrait
07. Carnivore Sublime
08. Slut

Mos Generator (The Valley - 12:50) (Didier)

Le moins que l'on puisse dire, c'est que sous la tente Valley on y trouve souvent des barbus. Chaque fois que l'occasion se présente, c'est là que je viens prendre un peu le frais. Mos Generator, ne déroge pas à la règle des groupes stoner qui défilent sous cette tente : puissants, vintage et grosses barbes donc. Ici, on a affaire à un power trio comme on les aime. Un bassiste gaucher adepte de la Fender Precision, un chanteur guitariste émérite et un cogneur. Simple, net, efficace. Le son est bon, la foule répond bien, ça sent les herbes-qui-font-rigoler. Le son se fait tantôt gros hardrock qui tâche, tantôt plus bluesy. Le tout ponctué de très bons solos de guitare. J'avais entendu beaucoup de bien de la formation, ce set le confirme. 

Setlist Mos Generator :

01. Lumbo Rock
02. Lonely One Kenobi
03. Breaker
04. Silver Olympus
05. On the Eve of the End
06. Electric Mountain Majesty
07. This Is the Gift of Nature

 

Supuration (The Altar - 13:35) (philippec)

L'année dernière sous The Altar, j'assistais à un super concert de The Old Dead Tree qui s'était reformé et pour l'occasion, les Parisiens avaient joué leur premier album en totalité et ce fut un grand moment ! L'organisation nous refait un peu le même coup pour cette édition, puisqu'elle invite le groupe Supuration à jouer sous le même chapîteau leur premier album The Cube en intégralité, au grand bonheur des fans de Supuration, et ils sont nombreux cet après-midi sous The Altar !

Les frères Loez et leur deux compères Frédéric Fievez (Basse) et Thierry Berger (Batterie) se mettent en place sur une scène bien enfumée. Dès que le public les aperçoit, c'est l'ovation. Nous ne sommes pas des milliers par hasard sous cette tente, nous sommes bien là pour voir Supuration ! C'est l'intro de Prélude, Ludo, bras levé, pointe du doigt Thierry qui démarre à cent à l'heure, Ludo est en forme vocalement, pareil pour Fabrice qui fait les chœurs. A la fin du premier titre, nous avons droit à un "Salut Hellfest ça va ?" de la part de Ludovic, nous sommes ravis, puis le groupe enchaîne, on aura droit à peu de paroles entre les titres, mais ce n'est pas grave, Supuration nous tient en haleine avec sa musique. J'ai adoré 1308 JP 08 au relent Voïvodien, The Cube qui suit, puis Through the Transparent Partitions. Ludovic a une sacrée prestance sur ce titre. Ces trois brûlots ont été pour moi un des temps forts de ce set, le quatuor, même si le jeu de scène est assez statique, en impose. Le public est conquis, celui-ci n'est pas simplement hexagonal, les nombreux fans étrangers présents prouvent bien que Supuration est aimé au-delà de nos frontières. The Dim Light raisonne sous The Altar, il signe la fin d'un grand moment du festival. Le public est ravi, le son a été impeccable, les musiciens de Supuration peuvent être fiers de leur prestation ! 

Ludovic, Fabien, Frédéric, Thierry saluent et remercient leur fans qui ont été nombreux à répondre présent pour communier avec ce grand groupe qu'est Supuration ! Ce concert a été une révélation pour moi et j'ai hâte de féliciter les frères Loez en direct lors de l’entretien que j'aurai avec eux quelques heures plus tard.

Setlist Supuration :

01. Prelude
02. The Elevation
03. Soul's Speculum
04. 138.JP.08
05. The Cube
06. Through the Transparent Partitions
07. Spherical Inner-Sides
08. The Accomplishment
09. 4TX.31B
10. The Dim Light

Trollfest (The Temple - 14:20) (philippec)

A peine le set de Supuration terminé, je me tournais rapidement vers la scène de la Temple déjà archi bondé pour voir les Norvégiens de Trollfest. J'arrive tant bien que mal jusqu'à l'entrée du pit photo. Le public est prêt pour la fête et scande à tue-tête "Trollfest ! Trollfest !"... Le groupe se met en place sur un courte intro, la fiesta peut commencer !

Les musiciens de Trollfest sont tous en blouses blanches comme sur le clip de leur single Kaptein Kaos. En fait c'est avec ce titre qu'ils débutent leur boum géante. Dans le public ça danse déjà, saute, pogote mais avec un esprit de fête et bon enfant. Le groupe enchaine avec Vulkan, un deuxième titre de leur nouvel album, cette compo est enjouée. Les premiers slams commencent à fuser, sur scène aussi ils s'éclatent bien, ils sont une dizaine environ. Plus on est de fou, plus on rit ! On arrive au quatrième titre, une vraie folie furieuse envahit The Temple, une folie qui a pour nom  "Toxic", une cover du célèbre titre de Britney Spears. Les slammers se déchaînent, je suis dans le pit, c'est mon troisième Hellfest en tant que photographe et je n'avais jamais vu ça : les gars arrivent par vagues de dix, obligeant le responsable des challengers à fermer l'entrée du pit juste après ce titre laissant quelques regrets aux photographes retardataires. A partir de là, le concert prend une nouvelle dimension  le public déborde largement de The Temple. Les challengers ne vont pas chômer dans le pit, ils ont le renfort de leurs potes de The Altar pour les épauler, ils vont chacun prendre des dizaines et des dizaines de fans dans leur bras, les accompagner, les soigner pour certains et toujours avec le sourire. Ce sont des anges gardiens, ces mecs sont indispensables pour que le hellfest se passe bien sur toutes les scènes. Ils sont aussi très sympa ! La fête continue avec Brumlebassen d'abord puis Avé Maria, encore un titre de Kaptein Kaos. Le public reprend le refrain en chœur avec le groupe, on assiste à une vraie furia. Ces mec n'ont pas peur de s'attaquer à tout les styles et surtout d'en ressortir le côté festif comme sur Karve avec son passage gypsy puis sur Solskinnsmedisin, une composition mêlant metal furieux, salsa et samba. Ces deux morceaux me donnent des regrets d'avoir mon appareil !  J'aurais bien tenté un slam pour fêter mon cinquantenaire, ce concert m'a vraiment filé un coup de jeune et une patate d'enfer !

Nos Trolls fous terminent leur show avec Helvetes Hunden Garm qui mettra une dernière fois le feu dans le pit... les slams ne se comptent plus. Heureux d'une telle communion avec le public, les membres de Trollfest à la fin de leur set vont descendre dans le pit pour saluer leur fans. Je pense que ce concert va rester dans les annales du Hellfest et dans le cœur de chaque personne présente sous The Temple, musiciens compris !

Setlist Trollfest :

01. Kaptein Kaos 
02. Vulkan 
03. Brakebein 
04. Toxic (Britney Spears cover)
05. Brumlebassen 
06. Ave Maria 
07. Karve 
08. Solskinnsmedisin 
09. Helvetes Hunden GARM 

Buckcherry (Mainstage 2 - 14:20) (Didier)

Je connaissais assez peu ce combo californien, pourtant je l'avais noté comme incontournable dans mon planning. Je ne regrette pas même si avec le recul, je ne trouve pas grand chose à vous raconter. Ils sont bien de Californie, tout dans leur style nous le rappelle. Même remarque pour le backdrop, qui mentionne leur ville d'origine, Los Angeles. Leur look aussi : veste motard, tee-shirt motard, et surtout une véritable exposition ambulante de tatouages. C'est simple, quand le chanteur a tombé son haut, j'ai cru, de loin, qu'il avait enfilé une chemise bariolée. Il en est entièrement recouvert ! Le chanteur, pas des plus communicatif, assure bien, épaulé aux chœurs par son guitariste gros bras (tatoués bien sûr) et portant un béret à la Brian Johnson. Son autre guitariste (tatoué aussi) tombe aussi sa chemise pour exposer d'autres œuvres, il a des airs de Nuno, et balance de sacrés bons solos. Ils font un petit clin d'œil à AC/DC en interprétant un extrait de Big Balls, plutôt sympa pour dérider l'audience, qui commence à bien s'agiter. Le chanteur demande s'il y a beaucoup de "Crazy Bitches" dans la foule, ça gueule, donc oui, il y en a, et ils terminent ce bon set, bien carré, par le morceau Crazy Bitch.

Buckcherry Hellfest 2014

Buckcherry Hellfest 2014

Buckcherry Hellfest 2014

Buckcherry Hellfest 2014

Setlist de Buckcherry :

01. Gluttony
02. Lit It Up
03. All Night Long
04. Big Balls
05. Sorry
06. Crazy Bitch

Walking Paper (Mainstage 1 - 15:10) (Didier)

Walking Papers est une des révélations de 2013 pour moi. J'ai réussi à chopper une interview plus tard dans la journée, en aucun cas je ne vais rater ce moment. Il est encore tôt et c'est le meilleur moment du Hellfest, car on peut, si on le veut se placer très près de la scène. Je suis au pied de Duff McKagan, un de mes bassistes-hero. Ils attaquent par deux morceaux qui ne sont pas sur leur premier et unique album. C'est ambitieux mais ne pose aucun problème à la foule qui répond bien. La basse de Duff sonne super bien, le pianiste, semble possédé, il fait des sauts sur son banc. Au chant/guitare, Jeff Angell est impressionnant d'aisance, autant au chant qu'à la guitare. Il fait des pas de danse avec son pied de micro. Sur Red And White, encore un nouveau morceau, il pose sa guitare, le morceau n'en a pas, et décide de descendre prendre un bain de foule. Enorme. Ils terminent leur set, que j'aurais voulu plus long, par un superbe enchaînement, Capital T et Two Tickets and a Room, tous deux dans l'album, et tous deux géniaux. Je suis sous le charme...

Walking Papers Hellfest 2014

Walking Papers Hellfest 2014

Walking Papers Hellfest 2014

Walking Papers Hellfest 2014

Setlist de Walking Papers :

01. Climber
02. Rumble
03. Leave Me in the Dark
04. Red Envelopes
05. Red and White
06. Your Secret's Safe with Me
07. Unforgiven
08. Capital T
09. Two Tickets and a Room

Witch Mountain (The Valley - 16:00) (philippec) 

Chaque année, je repars de Clisson avec quelques découvertes et souvent elles sortent de The Valley. Ce sera le cas pour Witch Mountain, un groupe de Doom Metal originaire de l'Oregon (Etat-Unis), formé en 1997 par le guitariste Rob Wrong et le batteur Nate Carson, et auteur de plusieurs albums. Ils seront rejoints en 2009 par une excellente chanteuse nommée Uta Plotkin, puis dernièrement par le bassiste Charles Thomas.

Le quatuor entre sur scène avec The Ballad of Lanky Rae, un titre très lourd qui commence par une intro guitare solo de la part de Rob Wrong, Uta y est d'entrée étincelante, elle a une voix à la fois forte et envoûtante. En grande prêtresse, elle se met rapidement le public dans la poche, elle n'est pas que charmeuse, elle peut être aussi tueuse comme sur les titres Veil of the Forgotten ou Shelter. A côté de ses compères, elle paraît être une gamine, mais vocalement elle a vraiment de la bouteille ! Le titre à écouter d'urgence est Never Know, un grand moment de ce concert. Sur certain passage, elle fait penser à la grande Janis, le public est totalement hypnotisé par la sorcière de Portland, à tel point que l'on ne voit quelle, ses compères, même s'ils sont très bons, sont comme invisibles, éclipsés par la belle Uta ! J'ai passé un bon moment avec Witch Moutain. Le groupe sort de scène sous les ovations du public. Après Caspian, voilà ma deuxième découverte du weekend ! 

Setlist Witch Mountain :

01. Lanky Rae 
02. Veil of the Forgotten 
03. Beekeeper 
04. Shelter 
05. Never Know 
06. Wing of the Lord 

We Came As Romans (Mainstage 2 - 16:00) (Lurk)

Pour l'heure du goûter, l'organisation nous a programmé We Came As Romans. J'avais chroniqué l'album et connaissais donc la majorité des morceaux du set, puisque celui-ci était à l'honneur. D'un point de vue technique, les petits jeunes assurent bien comme il faut et ont une patate communicative. Malheureusement, ce chant clair possède un côté très exaspérant, il est presque aussi lisse que sur l'album, ce qui tient de l'exploit car il paraît tellement artificiel sur celui-ci ! Mais surtout il n'a pour seul but que d'apporter des "hoho" dans le public. Le comble de l'exaspérant. Objectivement un très bon live, avec un public réactif aux premiers rangs, un excellent son, mais quelle musique crispante !

Setlist de We Came As Romans :

01. Tracing Back Roots 
02. Present, Future, and Past 
03. Fade Away 
04. Glad You Came (The Wanted cover)
05. Roads That Don't End and Views That Never Cease 
06. Never Let Me Go 
07. A Moment 
08. To Plant a Seed 
09. Hope 

Extreme (Mainstage 1 - 16:50) (Didier)

C'est un des concerts que j'attendais le plus. Je n'avais encore jamais vu le groupe en live. Grâce au Hellfest je peux voir les deux plus gros groupes de Boston (Extreme et Aerosmith) le même jour : unique. En attendant le début, placé devant la Mainstage 1, je discute avec un fan absolu. Il a vu Aerosmith à Paris en 1990, ils avaient en première partie...Extreme. Bis repetita aujourd'hui. Respect ! On peut contempler le matos de Nuno, son mur d’amplis Randall est impressionnant. On nous a promis un hommage à l’album Pronograffitti et c’est tant mieux, on est impatient d’entendre ça. Ça part fort puisque Nuno est dans une forme impressionnante et le son de sa gratte est juste monstrueux. Sa réputation n’est plus à faire, il assure en solo, il assure en rythmique, et il assure aussi au chant, puisqu’il épaule Gary Cherone, qui lui par contre, semble avoir plus de difficultés avec les chants aigus. Ça reste de bonne facture et nous passons un excellent moment ponctué de solos monstrueux de maitre Nuno qui a sorti son arsenal de guitares, toutes aussi chouettes les unes que les autres. Mention spéciale à la Washburn N4 couleur bois. Il jouera aussi avec une grosse guitare acoustique douze cordes assez originale. Je réalise quelques clichés depuis la foule, quand le moment arrive où on installe deux tabourets sur scène, et Gary et Nuno attaque l’incontournable More Than Words. Je me fais sérieusement bousculer par un groupe de gamines hystériques qui veulent voir ça de plus près. Elles n’étaient pourtant pas nées à l’époque des faits. Nuno a la cote, l’effet Rihanna sûrement :-). C’est dommage qu’au même moment sur la MainStage 2, Dagoba est en pleine balance et joue carrément un morceau super fort. Bordel, un peu de respect ! Le chant de Gary est excellent sur ce petit moment de douceur, et le final de Nuno sur son acoustique est juste énorme. Pour le rappel, Pat Badger, le bassiste, revient avec une GoPro montée sur un casque. Ça lui donne un peu un air de "Chérie j’ai rétrécie les gosses". Par contre étrangement tout s’est arrêté sur les écrans du Hellfest, dommage, ils auraient pu renvoyer la vidéo du casque. On peut quand même voir et entendre le résultat . Ils terminent par un Get The Funk Out endiablé. Décidément un groupe à part, Extreme, même si je reconnais que la prestation du jour n’a pas été… extrême.

Extreme Hellfest 2014

Extreme Hellfest 2014

Extreme Hellfest 2014

Extreme Hellfest 2014

Setlist Extreme :

01. Decadence Dance
02. When I'm President
03. It ('s a Monster)
04. Kid Ego
05. Play with Me
06. More Than Words
07. Cupid's Dead
08. Am I Ever Gonna Change
09. Flight of the Wounded Bumblebee / Get the Funk Out
10 Comfortably Dumb

Dagoba (Mainstage 2 - 17:50) (Lurk)

Dagoba, voilà l'un des groupes que je ne voulais surtout pas rater ! Déjà vus en live, je savais qu'ils nous fourniraient un show digne de ce nom. Je m'étais auparavant avancé jusqu'au premier rang, meilleure place pour profiter de près sans trop se faire malmener (ho le petit joueur !). Si mes attentes étaient élevées, elles furent plus que comblées. Les Marseillais nous ont servi leur pilonnage intense avec l'art et la manière et un bon son, même en face des baffles. Le public était fou, et tout y est passé : pogos, circle-pits, walls of death... Dont l'un restera dans les annales, du jamais vu ! Si vous avez raté ça, regardez cette vidéo.

Crédits Photos JM.GREE

Setlist Dagoba :

01. I, Reptile 
02. The Man You're Not 
03. The Nightfall and All Its Mistakes 
04. Black Smokers (752° Fahrenheit) 
05. When Winter... 
06. The Great Wonder 
07. It's All About Time 
08. The White Guy (and the Black Ceremony)

Status Quo (Mainstage 1 - 18:45) (Didier)

Status Quo au Hellfest ? Ca peut surprendre et pourtant ! Ces mecs sont énormes et la foule tout aussi énorme massée devant la MainStage 1 prouve que le choix était judicieux. Rick Parfitt et Francis Rossi répondent une nouvelle fois présents et viennent balancer leur boogie rock irrésistible à plusieurs générations de (hard) rockeurs. Rappellons-nous en voyant le célèbre duo de télécaster élimées que ces deux là ont 65 ans. Ils nous enterreront tous, j'vous l'dis ma bonne dame ! Ils évoluent dans le line-up "récent" et non pas avec la formation d'origine, comme j'avais cru le comprendre. Dommage mais on s'en contentera tout à fait. Comment ne pas bouger sur Caroline, ou Paper Plane, Down, Down, c'est juste pas possible. Ils ont tellement de tubes qu'ils nous font un medley de quelques morceaux. Quand ils entament l'intro de In The Army Now, ma voisine de 17 ou 18 ans demande à son père : "c'est eux qui chantent ça ?". Eh ouais, c'est eux ! Le tube est aujourd'hui universel, pourtant à l'opposé du style Status Quo, va comprendre !  Mais bon, on va pas refaire l'histoire. Pour Whatever You Want, je vois encore ma voisine qui s'apprête à poser une question mais son père est en transe, elle se résigne, elle a compris. Ils terminent par un Rockin' All Over The World, tout aussi universel. Ils reviennent pour un rappel qui se conclut par une reprise de Chuck Berry. Hommage !

Status Quo Hellfest 2014

Status Quo Hellfest 2014

Status Quo Hellfest 2014

Status Quo Hellfest 2014

Setlist Status Quo :

01. Caroline
02. Paper Plane
03. Hold You Back
04. Rain
05. Rock 'n' Roll 'n' You
06. Beginning of the End
07. What You're Proposing / Down the Dustpipe / Wild Side of Life / Railroad / Again and Again
08. Big Fat Mama
09. The Oriental
10. Creepin' Up on You
11. In the Army Now
12. Roll Over Lay Down
13. Down Down
14. Whatever You Want
15. Rockin' All Over the World
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16. Junior's Wailing
17. Rock and Roll Music / Bye Bye Johnny

Protest The Hero (The Warzone - 18:45) (Lurk)

Tout de suite après Dagoba, je me rends devant la Warzone pour voir le seul groupe plus ou moins affilié au djent du fest. Là aussi j'étais empli d'attentes, leur album Volition étant une tuerie. Et c'est certainement l'un des concerts qui m'aura le plus impressionné sur ces trois jours ! Le niveau technique de tous les musiciens est à se décrocher la mâchoire, surtout le chanteur, qui m'a scotché par la maîtrise de sa voix. Bon sang on croirait entendre l'album ! Parfois il harangue la foule entre les morceaux, avec un humour acide et empli d'autodérision, en plus de nous en mettre plein la vue il nous fait bien rire, le con ! Le concert était parfait, avec un son au top, un public réceptif mais pas trop agité, certainement calmé par les bizarreries rythmiques proposées par le groupe. Un de mes meilleurs concerts, assurément.

Setlist de Protest The Hero :

01. Clarity 
02. Hair-Trigger 
03. Bone Marrow 
04. Underbite 
05. The Dissentience 
06. C'est la Vie 
07. Bloodmeat 
08. Sex Tapes 
09. Blindfolds Aside  

Gorguts (The Altar - 18:45) (Fimbultyr )

Gorguts, en France, c'est rare. Donc on en profite. Avec la sortie de Colored Sands, Gorguts revient après une pause de douze ans en terme de sortie d'album.
La première chanson de Colored Sands, le Toit du Monde, entame le set des Canadiens. Les morceaux expérimentaux ne sont pas propices à la violence dans le pit, mais on constate par le nombre de sourire ravis et par le tonerrre des applaudissements que les festivaliers sont plus que satisfaits. La communication avec le public est assez succinte, la concentration est le maitre mot, pour le groupe comme pour le public. La fin du set est consacrée à la partie Death de la discographie de Gorguts, et c'est à ce moment que la scène prend un autre visage : Patrice Hammein, batteur remplaçant de John Longstrenght, traumatise ses fûts pendant que Colin Marston démontre sa virtuosité à la basse avec un brio à la limite du réel. Un concert non seulement rare, mais qui a soufflé le public à ce point, il eut été stupide de le rater !

Setlist Gorguts :

01. Le Toit du Monde
02. An Ocean of Wisdom 
03. Forgotten Arrows 
04. Colored Sands 
05. Orphans of Sickness 
06. Nostalgia 
07. Inverted 
08. Obscura 
 

Clutch (The Valley - 19:45) (philippec) 

L'année dernière, Clutch avait été forcé d’annuler sa participation au Hellfest à cause d'un décès dans la famille de Neil Fallon le chanteur. Donc le voilà tout logiquement reprogrammé pour cette édition 2014. The Valley est en ébullition, les fans du groupe sont nombreux, au point que le public déborde hors du chapiteau.

Une petite intro et voilà les Ricains sur scène, Neil Fallon en grande forme est virevoltant, il va à droite et à gauche. Le set part sur les chapeaux de roues, avec l’enchaînement The Mob Goes Wild et Earth Rocker, deux brûlots qui mettent d'emblée le feu sous la tente. Pas beaucoup de paroles entre les morceaux mais les musiciens de Clutch communiqueront leur bonne humeur et leur plaisir d'être là à travers leur blues rock bien gras. Le groupe qui bénéficie d'un super son nous fait un excellent show, le public est en transe à chaque fois que Tim Sult à la guitare fait chauffer sa wah-wah ! Le batteur aussi n'est pas en reste avec son jeu très aéré et groovy, il donne un côté très dansant aux compos. La setlist jouée fait la part belle à Earth Rocker, dernier album en date du groupe : cinq titre joués dont D.C. Sound Attack! et The Wolf Man Kindly Requests... deux sacrés brûlots ! On y retrouve aussi Sidewinder, une nouvelle compo qui passe très bien en live mais le clou du concert est pour moi l'enchainement Electric Worry/One Eye Dollar ! "Bang Bang Vamonos Vamonos"... Au refrain d'Electric Worry, Neil Fallon et le public ne faisaient qu'un ! 

Grand moment que ce concert , je sors de The Valley avec la banane ! Clutch a su garder la même ambiance tout le long du set. On a assisté à une belle communion entre le groupe et nous, le public. J'espère les revoir bientôt.

Setlist Clutch : 

01. The Mob Goes Wild 
02. Earth Rocker 
03. The Face 
04. Gravel Road 
05. Crucial Velocity 
06. The Regulator 
07. Mice and Gods 
08. Sidewinder
09. D.C. Sound Attack! 
10. Electric Worry 
11. One Eye Dollar 
12. The Wolf Man Kindly Requests...


Hatebreed (Mainstage 2 - 19:45) (Lurk) 

Quoi de mieux en revenant de la Warzone, que d'enchainer sur Hatebreed ? C'est donc ce que je me suis empressé de faire et me retrouve à nouveau vers les premiers rangs. J'avais bien accroché au dernier album, c'est dix fois mieux en live ! Le hardcore est clairement une musique qui se vit à travers ses tripes en concert, et les mosh-parts sont jouissives ! Le concert c'est donc avéré explosif, et on a même eu le droit à un moment Patrick Sébastien, tout le monde faisant tourner tee-shirts et autres casquettes. J'étais plié. Un autre concert d'excellente facture cet après midi, décidément le samedi fait fort !

Setlist Hatebreed :

01. To the Threshold 
02. Dead Man Breathing 
03. Not One Truth 
04. Everyone Bleeds Now 
05. In Ashes They Shall Reap 
06. Indivisible 
07. The Language 
08. Defeatist 
09. Ghosts of War (Slayer cover)
10. Last Breath 
11. Tear It Down 
12. Betrayed by Life 
13. Honor Never Dies 
14. Live for This 
15. Empty Promises 
16. Boundless (Time To Murder It) 
17. I Will Be Heard 
18. Destroy Everything
 

Deep Purple (Mainstage 2 - 21:45) (Didier) 

Pas facile d'apprécier le pourpre profond à sa juste valeur, étant placé à droite de la MainStage 2 (prêt pour Aerosmith), alors qu'ils jouent sur MainStage 1. Pourtant les papis ont la pêche et se défoncent devant une véritable marée humaine devant les deux MainStage. La foule répond gentiment, c'est pas le moment de se casser quelque chose. Musicalement le plus "affaiblie" me semble clairement Ian Gillan (68 ans quand même !). Plus question de s'égosiller sur Child In Time, il fait de son mieux et certains morceaux sont clairement adaptés à ses capacités vocales actuelles. Même remarque pour les solos Blackmorien, joués aujourd'hui par Steve Morse de façon différente. Non pas que Steve Morse ne soit pas capable de les jouer, mais j'imagine qu'il préfère mettre sa touche personnelle plutôt que de singer Ritchie. Par exemple sur Smoke On The Water, hymne parmi les hymnes, il joue carrément un autre solo et se recale à un moment sur un passage caractéristique. Ca le fait. Par contre, côté basse, là c'est le top, Roger Glover s'éclate et laisse parler son talent. Sa basse ronfle et groove, un truc de dingue. Sur le dernier morceau, Black Night, il nous fait un petit solo bien cool, accompagné de Ian Paice, fidèle aux fûts. Aux claviers, c'est un autre monstre (Don Airey) qui a pris la suite de John Lord et qui perpétue la tradition. Ils nous jouent un morceau de leur dernier album, Uncommon Man, que probablement peu de monde connait, et bien sûr balancent quelques skuds légendaires qu'on a grand plaisir à entendre : Strange Kind Of Woman, Lazy sur lequel Ian Gillan sortira son harmonica, Space Truckin' ou encore Hush. Je suis aussi très content de reconnaitre l'intro de Perfect Strangers. Quel morceau, parfaitement interprété ce soir ! Deep Purple reste une valeur sûre, malgré les années. Avec un répertoire pareil, on comprend que les mecs n'aient pas envie d'arrêter. Par contre si quelqu'un pouvait dire à Ian Gillan que ses lunettes de soleil violettes ne sont plus de son âge, ce serait pas mal...

Setlist de Deep Purple :

01. Après Vous
02. Into the Fire
03. Hard Lovin' Man
04. Strange Kind of Woman
05. Uncommon Man
06. Lazy
07. Perfect Strangers
08. Space Truckin'
09. Smoke on the Water
10. Green Onions
11. Hush
12. Black Night

Nile (The Altar - 22:55) (Fimbultyr ) 

Après etre passé à Paris le 17 Septembre 2013, voici nos américains préférés (mes américains préférés du moins) qui reviennent en France.
Etant donné qu'il s'agit là de la même tournée, je me retrouve devant un set quasi identique à la derniere fois, mis à part quelques retraits de chansons dus au temps de set accordé à Nile.

Quand on joue du Death dans le même après-midi que Gorguts, on peut dire que la barre est placée haut, surtout que les festivaliers ayant choisi de venir assister au concert de Nile sacrifie une partie du set d'Aerosmith...
Défi relevé et remporté haut la main par la bande de Karl Sanders.
Bien que l'emplacement de la fosse où l'on se trouvait conditionnait en trop grande partie la qualité du son, on peut dire que ce concert était une réussite. Le choix judicieux de la setlist racourcie a permis de couvrir l'ensemble de la carrière du groupe. On a en effet eu le plaisir de (ré)entendre les classiques Kafir!, Sacrifice into Sebek, Sarcophagus, ainsi que trois morceaux tirés de At the Gate of Sethu.
Les musiciens sont fidèles à eux mêmes, extrêmement carrés dans leur technique et peu mobiles. George Kollias, à la batterie, ne manque pas à sa réputation de batteur légendaire et enchaine ses parties tel une machine.
Le concert est clos par Black Seeds of Vengeance, instant d'une rare intensité tant l'adéquation avec le public est forte.
Il est maintenant temps pour moi d'aller profiter de quelques morceaux d'Aerosmith avant de me préparer pour Carcass!

Setlist Nile :

01. Sacrifice Unto Sebek 
02. Defiling the Gates of Ishtar 
03. Kafir! 
04. Hittite Dung Incantation 
05. Enduring the Eternal Molestation of Flame 
06. Supreme Humanism of Megalomania 
07. The Blessed Dead 
08. The Howling of the Jinn 
09. The Inevitable Degradation of Flesh 
10. Sarcophagus 
11. Black Seeds of Vengeance
 

Aerosmith (Mainstage 1 - 22:55) (Didier)

Si je n'attendais rien de particulier du set d'Iron Maiden hier soir, et je ressortais un peu déçu au final, il en est tout autre pour Aerosmith. D'abord Aerosmith est un de mes groupes fétiches, et ce depuis bien longtemps (1979 ?). C'est aussi un groupe que je n'ai jamais vu en concert, contrairement à Iron Maiden. J'en attends beaucoup. Et bien je ne vais pas être déçu. Je dirais même que ce concert sera le point d'orgue de mon Hellfest 2014, largement. D'abord nous nous sommes placés différemment de la veille. Marre de se prendre la tête avec des éternels déambulateurs, on a un peu reculé, mais pris de la hauteur, sur la petite butte à droite de la scène. Pas de passage, bonne vision au dessus des têtes, que demander de plus ? Un bon son ? Et bien oui, un son génial, super net, comment peut-on avoir une telle différence avec le son brouillon de Maiden d'hier soir ? Le show commence par un Back In The Saddle, génial, c'est le premier album de Aerosmith que j'ai acheté ado, c'est un morceau qui me touche. Steven Tyler (66 ans, les mecs !) s'est laissé pousser la moustache (bof) et trimbale son lot de bandanas sur son micro et autour de son cou. Il est marqué par les âges, certes, mais il bouge bien et sa voix est excellente. Ils attaquent ensuite Train Kept A-Rollin' extrait de Get Your Wings. L'album a pile 40 ans, c'est assez dingue d'entendre ça avec le line-up d'origine. Et oui, car si la lumière est sur Steven Tyler et son frère ennemi, Joe Perry, on retrouve derrière, en retrait, Brad Whitford, cheveux blancs, à la deuxième guitare, balançant aussi quelques bons solos de temps en temps. On a aussi Tom Hamilton, co-fondateur du groupe avec Joe, qui viendra une ou deux fois sur l'avancée de scène, pour Come Together et surtout pour l'énormissime Sweet Emotion dont la ligne de basse est légendaire. Enfin le dernier des 3 fidèles est Joey Kramer, aux fûts, qui fête ce soir-là ses 64 ans ! La foule chante Happy Birthday, coachée par Steven, sa femme lui apporte un gâteau et il souffle sa bougie avant de reprendre sa place derrière sa batterie. Séquence émotion. A noter aussi la présence d'un musicien additionel, aux claviers, à droite de la batterie. Il apporte sa pierre à l'édifice Aerosmith, notamment sur les vieux morceaux. Steven est un pitre, il balance un énorme rot dans la sono, il va faire chanter des chœurs à des amis postés sur le côté de la scène. Joe n'est pas en reste, il est souvent dans la lumière aussi, assure de nombreux solo et vient souvent partager le micro avec Steven. Ces deux mecs sont des légendes ! Ils nous jouent quelques hymnes plus récents mais tout aussi imparables (Love In The Elevator, Eat The Rich) avant d'attaquer une première ballade dont ils ont le secret : Cryin'. La voix de Steven est juste énorme. Alors que certains perdent en vieillissant, Steven chante parfaitement comme il chantait il y a 40 ans. Sur des morceaux comme Mama Kin' ou No More No More, Same Old Song And Dance, c'est carrément impressionnant. Les albums correspondants sont de 1973 et 1974 : respect ! Le deuxième moment de calme c'est la grosse ballade I Don't Want to Miss a Thing, la célèbre musique du film Armageddon. Ils jouent seulement deux morceaux du dernier album en date, Oh Yeah, que Joe Perry chante, alors que Steven a quitté la scène et Freedom Fighter. Pas vraiment de place pour autre chose ce soir, que des hymnes intergalactiques. Joe utilise régulièrement une Gibson BB King "Lucille" avec la photo de sa femme en aérographe, la classe ! La version Aerosmith de Come Together a toujours été super, elle l'est toujours ce soir et permet de rendre un hommage discret aux Beatles. L'enchainement qui clôture le concert est orgasmique: Dude (Looks Like a Lady), Walk This Way et Mama Kin' encore extrait du premier album. Ouf quel set ! Dans le noir on voit qu'un piano est amené au bout de l'avancée de scène. la lumière revient, Steven est à son piano blanc, il attaque les premiers accord de Dream On. Séquence frissons ! Je n'osais même pas imaginer entendre ces morceaux un jour. Le rappel auquel j'ai droit ce soir est un peu mon rappel idéal : Dream On chanté fabuleusement bien (si je vous jure, même les cris déchirants de "dream on" à la fin, c'est juste bluffant. Le dernier morceau, l'apothéose, c'est Sweet Emotion, avec Tom, qui démarre la basse atomique et Joe Perry qui parle à travers sa talk box: Sweeeeeeeeeeet Emooooooooooooootion. Ca y est je pleure !

Aerosmith Hellfest 2014

Aerosmith Hellfest 2014

Aerosmith Hellfest 2014

Aerosmith Hellfest 2014

Setlist Aerosmith :

01. Back in the Saddle
02. Train Kept A-Rollin'
03. Eat the Rich
04. Love in an Elevator
05. Oh Yeah
06. Cryin'
07. Livin' on the Edge
08. Last Child
09. Freedom Fighter
10. Same Old Song and Dance
11. Rats in the Cellar
12. I Don't Want to Miss a Thing
13. No More No More
14. Come Together
15. Dude (Looks Like a Lady)
16. Walk This Way
17. Mama Kin
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18. Dream On
19. Sweet Emotion

Carcass (The Altar - 01:00) (Fimbultyr) 

L'altar est bondée pour le dernier concert de la journée: Carcass !
Une fin de soirée qui fera admettre à ceux qui se pensaient exténués que la fatigue, c'est dans la tête ! Un son froid et brutal permet de mettre en valeur les compositions du groupe. Surgical Steel, dernier opus du groupe, semble avoir attiser l'attrait de Carcass pour les nouveaux arrivants, et confortés les vieux de la vieille dans leur foi en Carcass. Le jeu de Daniel Wilding est comparable à une lame de fond, on n'y échappe pas. Appuyé par les guitares des talentueux Ben Ash et Bill Steer (qui chante aussi, pendant Genital Grinder), Carcass a clairement pour objectif de rouler sur le public. Quelques pics lancées à Avenged Sevenfold, qui joue en même temps sur une main stage détendent l'atmosphère. C'est toujours rigolo de se moquer d'Avenged Sevenfold. Le concert est axé violence, au niveau de la setlist : on assiste à Cadaver Pouch Conveyor System, Incarnated Solvent Abuse, Corporal Jigsore Quandary et autres joyeusetés.

C'est après une tentative de rappel abattue dans l'oeuf par l'orga que nous quittons la tente direction camping, pour continuer la soirée ou se coucher, c'est selon.

Le groupe légendaire a ici encore démontré que la direction de son dernier album était judicieuse.

Setlist Carcass :

01. 1985 (intro)
02. Buried Dreams 
03. Incarnated Solvent Abuse 
04. Cadaver Pouch Conveyor System 
05. This Mortal Coil 
06. Exhume to Consume 
07. The Granulating Dark Satanic Mills 
08. Unfit for Human Consumption 
09. Genital Grinder 
10. Reek of Putrefaction 
11. Captive Bolt Pistol 
12. Corporal Jigsore Quandary 
13. Heartwork (avec Ruptured in Purulence … more) 
14. 1985 (outro)

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