Prog & Power Metal Festival 2012

Date

06 Avril 2012

Lieu

Mons

Chroniqueur

Psyché-Déli

L I V E R E P O R T

Le PPM Fest est un jeune festival, né à Mons, en Belgique francophone.
En trois années d'existence, ce petit festival a tout pour devenir grand. A chaque nouvelle année s'ajoute un jour et des groupes supplémentaires.
Et quels groupes ! Pour leur première année, la tête d'affiche n'était rien moins que Scorpions, suivie de près par Pagan's Mind et Adagio.
2012, le PPM explose le budget et s'offre dix-huit groupes répartis sur deux scènes en trois jours, dont Rhapsody of Fire (la nouvelle formation), Accept et Blind Guardian.

Premier jour : l'arrivée

Venue du Sud de la France, il faut bien se préparer et visualiser les lieux.
Située à l'extérieur de la ville, la salle est complètement isolée, hormis les bus gratuits qui font la navette en semaine et les compagnies de taxis.
La salle est en tout point un gros hangar, le Lotto Mons Expo, éclairant de sa couleur aluminium les alentours et les grandes plaines vertes présentes autour.
Heureusement, même si la salle est quasiment inaccessible sans de bonnes jambes pour retrouver l'hôtel à Mons, il y a un immense parking et un espace réservé aux tentes pour les téméraires qui ont tenté le camping.
Ce n'était pas mon cas, il a donc fallu que je trouve mon chemin dans Mons jusqu'à la salle et c'est malheureusement très mal indiqué, même pour un festival de cette ampleur.

Enfin, à l'intérieur, une chose me choque : l'organisation ne parait bancale et les locaux peu stables, mais on sait que la première impression n'est pas toujours la bonne...
Dotée d'un pass VIP de trois jours, me voici avec un beau bracelet rouge et une liberté (presque) totale. Alors pourquoi ne pas visiter.
Passées les barrières d'entrée, deux choix s'offrent, l'entrée VIP repérable par ces deux immenses barrières couvertes de noir ou l'entrée principale de la salle. Allons voir la salle.
En un mot, impressionnant. Autant pas le vaste espace que contient la salle que par le vide qu'il contient. La disposition n'est pas très compliquée : deux scènes, Alpha et Oméga (la scène principale où passent les têtes d'affiche). En plein milieu, une tour géante pour gérer les scènes et à son pied un vaste bar.
Quelques détails taquinent ma curiosité, les toilettes des non-VIP (payantes bien sûr), en face directement, deux sorties pour les stands merchandising secondaires et pour les stands de nourritures payante (à savoir qu'il faut entre un et deux tickets par commande, le ticket étant à deux euros). L'espace est assez limité, car à côté sont garés les tour-bus et les véhicules du staff.
De retour dans la salle, je trouve le merchandising officiel qui longe les barrières de la scène Alpha, avec pour chaque jour les objets des groupes présents.

Sans trop m'attarder, je passe dans la zone VIP. Le changement est radical.
Une ambiance plus chaleureuse émane de la pièce principale qui est le bar. De hautes tables noires couvertes de tissu violet charme les lieux. Au fond, un bar avec trois personnes pour nous servir. Une chance, le staff est bilingue !
Une porte mène au restaurant, là aussi ambiance digne d'un bon restaurant, la décoration est à la hauteur des menus.
Longeant tout ça, un couloir avec les toilettes réservées aux VIP et aux groupes pour terminer sur deux entrées libres sur les coulisses des groupes. Aucune protection de ce côté-là, en même temps, les groupes étaient assez libres pour allez et venir même pour nous voir, s'arrêter boire une bière ou manger avec nous.

Après cet état des lieux, intéressons-nous au sujet principal : les concerts...
Arrivée en milieu de journée, assez tard pour rater les premiers concerts. Mais juste assez pour ne pas louper Trollfest. Les connaissant en audio uniquement, je m'attendais à du lourd, mais pas à ce point là. Un groupe en forme était en face de nous, déchaînant les foules et enchaînant les morceaux. Pourtant, aussi bon qu'il pouvait être, je n'ai pas eu un grand souvenir, à part la communication du groupe avec le public et les échanges réciproques d'une violente joie représentée par tout un tas de pogos, de slam et un beau circle pit.

Le concert terminé, le repas s'impose sur un fond de Septicflesh sur la scène principale.
Après le repas, un tour vers Korpiklaani en scène Alpha. Les connaisseurs du genre comprendrons.
Korpiklaani est un groupe très actif en concert et qui a une forte tendance à jouer avec le public, même pour leur jeter de la bière pour les rafraîchir. Remarquez, ce jour-là, l'inverse fût aussi vrai, le groupe a pris une bonne douche de bière et de boissons qui ornent leur discographie.
Le jeu de scène habituel pour eux, avec un public déchaîné. Côté set-list, jolie trouvaille avec l'enchaînement remarqué de Beer Beer, Vodka et Tequila. Sinon, pas de réelles surprises pour ce fest de leur part.

Le soir était déjà arrivé, le temps du changement, vers la première scène et la première tête d'affiche, la nouvelle formation de Rhapsody of Fire.
Pour les avoir vu au Wacken l'année dernière, je savais à quoi m'attendre cette fois-ci, c'est pour ça qu'une vue de la plate-forme réservée aux VIP me suffisait. Un groupe en forme, sans grande démonstration non plus, enchaînant les tubes, devant un public plus ou moins sceptique.

Rhapsody Of Fire

D'un côté les fidèles, toujours au rendez-vous, de l'autre des réfractaires à la nouvelle composition du groupe.
Pourtant, le groupe semble solide, bien assez en tout cas pour nous donner une heure et demie de bonheur. Mais une chose m'a choquée : l'absence d'intervention de Christopher Lee en début, comme en fin de concert, preuve sans doute d'une rupture de contrat dûe au split du groupe. Mais sans ça, c'était un bon concert pour découvrir, un moyen pour les connaisseurs et les fans.

Deuxième jour : voici venir les habitudes

Pas vraiment décidée à découvrir les petits groupes, j'arrivais pour la fin de Pathfinder, une blessure au genou à l'entrée de la salle. Le temps de passer l'infirmerie, je pensais préférable de donner du repos à mon genou et de me caler confortablement pour Eden's Curse en scène Oméga.
Découverte du groupe et très bonne impression. Un groupe assez solide, une bonne set-list, du moins bien faite et une accentuation sur le guitariste doué dans son domaine. Une bonne partie des fans était là pour mettre l'ambiance, qui s'échauffait au fil du concert pour finir en apothéose. Il faut dire qu' Eden's Curse a pour eux de bons membres, un mélange de genres et de groupes qui rendent assez bien finalement.

Eden's Curse

Le genou de plus en plus douloureux, je suivis de loin Andromeda, un groupe assez sympathique dans l'ensemble, le groupe suédois ne semble pourtant pas faire l'unanimité, peut être à cause de leur réputation et des comparaisons avec Dream Theater, mais pas assez pour aiguiser ma curiosité et celle de centaines de personnes présentes sur les lieux.
Mais une chose merveilleuse, mais tout aussi stressante, c'est l'attente des signing session. Pour moi aujourd'hui, ce sera Sonata Arctica. Arrivée pourtant très en avance, pendant le concert de Hell, une première erreur fatale de ma part, car c'était l'un des meilleurs concert a-t-on dit. Malheureusement, je ne pourrais pas confirmer, il en sera de même pour Accept...
Une demie-heure d'attente passèrent avant d'accéder au groupe.
Mais je pense que le staff ne pensait pas à une telle affluence de personnes, résultat, les grilles se sont fermées pour une bonne partie des gens derrière moi. Les photos interdites, pour aller plus vite, des cartes étaient distribuées, les membres signant chacun son tour. Comme d'habitude, seul Tony Kakko a délié un peu sa langue pour m'informer de la future tournée européenne et du passage à Paris.
Après la signing session, direction le restaurant pour rassurer mon estomac car il est l'heure.
Pourtant, passait en scène Alpha Evergrey, un autre groupe que je ne pourrais malheureusement pas décrire.

Pourtant, ce repas fût pour moi source de joie et de révolte. Assis près de moi, Eden's Curse au grand complet, suivi quelques minutes plus tard de Sonata Arctica.
Le problème quand on est célèbre, c'est le manque de respect de certains fans. Donc, pendant le repas, des fans se permettaient de parler directement aux membres, les interrompre dans leur repas, leur parlant de leur propre vie, de leur espoir et des photos...
J'ai été particulièrement révoltée par une famille qui, tranquillement, est allée voir Tony Kakko, lui demandant de faire des photos avec elle... Heureusement que le Finlandais est d'un naturel sociable... Et il en fût de même pendant le repas, jusqu'à ce que les groupes s'éclipsent pour se reposer ou pour se préparer.
L'estomac plein, je me dirigeais vers les barrières pour attendre justement Sonata, sachant qu'ils étaient encore en loge pour se préparer. Sur les lèvres de tout le monde était une question facilement imaginable, à savoir "quel nouveau morceau le groupe allait-il nous proposer ?"
Effectivement, c'était la première date de la nouvelle tournée, en sachant que seul le trailer du nouvel album nous avait été dévoilé. Petite curieuse que je suis, j'ai cherché un peu, pour avoir une information importante. Une composition de Tony pour un chanteur finlandais avait été reprise par le groupe pour l'album...
Viennent les premières minutes du concert. Nouvelle intro de concert, un instrumental du prochain album.
Moins bavard qu'à son habitude, Tony enchaîne les chansons, avec des musiciens presque... statiques...

Sonata Arctica

Heureusement pour nous, les chaînes se sont vite enlevées. Comme nouveautés, nous avons eu droit, entre autres, au nouveau single, I have a right et à cette fameuse reprise. Bonnes petites chansons qui, malheureusement, ne rivaliseront jamais avec de bons morceaux comme The Cage, absent de la set-list à mon grand regret.
Mais ce concert fut assez chargé en nouveautés et en rebondissements. Outre les nouveaux morceau, Tony nous annonce un ancien morceau de Winterhearts Guild, la joie se lis sur les visages, un bon The Cage ou Victoria's Secret aurait fait le bonheur de tous... Jusqu'à ce qu'on entende les premières notes de Broken... Quelle bourde de leur part ! Pour la première fois, Sonata a été hué, mais ce n'est malheureusement pas pour rien...
Après cet épisode douteux, le show continue avec une bonne set-list tout de même, des anciens morceaux bien joués, aucun écart, une bonne ambiance. Mais là, à la stupeur de tout le monde, le groupe enchaîne sur un morceau très peu connu de The Days of Grays, Breathing. Incompréhension de la part du public, bien que le morceau soit en live très émouvant.

Sonata Arctica


Fin du concert, avec une impression mitigée, une set-list assez contradictoire qui peut réserver du bon comme du mauvais pour la suite, si le groupe apprend de son erreur.

J'aurais dû faire de même pour ne pas retomber sur mon genou déjà blessé...
En route pour Accept, j'entend craquer mon genou, ce n'est pas un bon présage, pas bon du tout...
Un groupe au sommet de sa forme se présente à nous, répondu par une foule torride. Ce fut le meilleur concert du PPM... mais pas pour moi.
A terre, direction l'infirmerie, déjà deux personnes attendaient devant moi, jusqu'à ce qu'un troisième arrive avec le nez en sang... "Il y a une bonne ambiance", vu le coup de coude qu'il s'est pris, j'imagine que le public était en feu... Laissant les infirmiers faire, j'entendais de loin le concert, set-list très bonne, groupe à fond, bref, un moment épique pour les fans et les participants chanceux. Pour ma part, j'ai fini le concert et la soirée à l'hôpital.

Troisième jour : Pas de repos pour les guerriers

Le genou douloureux, je n'allais quand même pas rater ce dernier jour ! Un souvenir s'est glissé dans mon cerveau. Les VIP ont une plateforme juste pour eux, chance, je vais pouvoir me reposer.
J'arrivais pour Beyong The Labyrinth, groupe sympathique qui ne déplace pas les foules, mais qui a le mérite de vivre sur scène et d'accrocher des centaines de personnes.
Vient le tour de Lonewolf, groupe français que je ne connaissais pas, mais qui m'a beaucoup plu, et à en juger par le concert, je ne suis pas la seule à être tombée sous le charme. Un groupe qui commence à avoir de la bouteille, mais pas en France. Plus connu en Belgique et en Allemagne, le groupe de Power Metal compte bien séduire les français. En espérant que ça se concrétise...

Lonewolf


Face à moi, un groupe motivé, très motivé d'ailleurs. Un guitariste talentueux, un bon chanteur, des membres qui assurent derrière, oui, je pense que Lonewolf fait partie des révélations du PPM 2012. Je n'ai pas compté combien de temps a duré le concert, mais ce fut trop court à mon goût. Étant un petit groupe, il était évident qu'ils n'allaient pas jouer une heure et demie comme les groupes du soir.

On continue la journée dans la bonne humeur avec les autres français, j'ai nommé Manigance. Je connaissais de loin, pour leur première partie de Scorpions et des influences entre Kamelot et Stratovarius, mais en français.

Manigance


C'est peut-être là leur problème. C'est leur marque de fabrique pourtant, mais le chant en français me glace le sang. C'est vraiment dommage, le groupe à tout pour devenir grand, le chanteur maîtrise sa voix d'une manière remarquable, mais, quelque chose manque chez ce groupe... de la sincérité ? Un poil d'énergie en plus ? Je ne sais pas. Ceci dit, même si je n'ai pas été emballée par ce concert, les fans, eux, ont aimé, il n'y a aucun doute. Peut-être dans d'autres conditions, qui sait ?

Dans un tout autre genre, viens le tour de Power Quest. Une autre révélation du PPM. On les connaît, leur réputation n'est plus à faire (ou à défaire), mais l'annonce du départ du chanteur nous a laissés perplexes quant à la qualité du concert.

Power Quest


Et je n'ai pas été déçue ! Pour son tout premier concert, le nouveau chanteur s'est vite intégré et a su convaincre les médisants de fermer leurs clapets.
Le PPM a eu la particularité cette année de compter sur des groupes en forme et qui en veulent, qui en redemandent même, comme ce fut le cas pour Power Quest. Boone set-list, groupe en forme, public très enjoué, un très bon concert en somme. D'autant que le groupe a bénéficié d'un très bon éclairage, même si il n'a pas atteint les sommets comme pour Epica ou Powerwolf. Mon avis, un groupe à connaître et à découvrir en live, ça vaut le coup.
Pour calmer mon genou, je décidais de suivre de loin le concert de Stormwarrior dans un coin du bar où j'ai pu croiser et parler avec quelques membres des groupes présents ce jour-là, avec la présence remarquée du chanteur de Powerwolf, simple, accessible et avec beaucoup d'humour.
Stormwarrior n'est pas un mauvais groupe, je ne pense pas en avoir trouvé un durant le fest d'ailleurs, ou du moins ma faible expérience peut en venir à la conclusion suivante : tous les groupes ont droit à leur chance, et les Allemand l'ont saisie.
Fin du concert, je traînais toujours en zone VIP, croisant les membres de Freak Kitchen, Powerwolf entre autres, jusqu'à ce qu'une foule du staff s'entasse devant la sortie du restaurant. Bien évidemment, la signing session d'Epica !
Je n'y suis pas allée, restant bien placée pour le concert de Mystic Prophecy, pure merveille, mais j'ai vu passer le groupe et le staff d'Epica avec presque une demie-heure de retard, faisant attendre une longue queue de fans. Heureusement, le groupe est sympa, un sourire de Simone, un clin d'oeil de son batteur et hop, direction les sièges et les stylos. Malgré leur retard, le groupe a été généreux, accordant une demie-heure supplémentaire pour faire passer tous les fans avant leur concert.
Malheureusement pour les derniers, ils ont raté une partie du show de Powerwolf.
De mon côté j'était prête pour le concert. A mon humble avis, je pense qu'ils ont fait fort, très fort... J'ajouterais la plus belle scène du festival

Powerwolf


Comme à leur habitude, paints corps et âme brulante, le groupe était heureux d'être ici et le public le leur rendait bien. Rien à dire sur la set-list, parfaite ou presque, selon les goûts de chacun. Taquin, le chanteur fait hurler, chanter les métalleux endiablé par le concert, quitte à nous jouer quelques tours et faire quelques remarques comme Anette pour la plupart des concerts de Nightwish. Une scène magnifique, un groupe en forme (particulièrement le claviériste
qui squattait la première place quand il n'avait rien d'autre à faire), des guitaristes au top, bref, je pense que c'est LA révélation du PPM.
Mais il est déjà l'heure de manger, Freak Kitchen de loin dans les oreilles. Dommage, il paraît que c'était un excellent concert. Ayant un peu parlé avec eux, ils se sont éclatés, et les fans aussi, à charge de revanche !

De retour sur la scène Alpha pour Epica.
Un grand rideau noir, généralement signe d'un show soigné... ou presque.
Après, Epica reste Epica, mais pas dans ses grands jours. Un bon concert, une set-list qui n'était pas à l'attente des fans. Pourtant la magie opère toujours chez Epica, la foule aime manifestement. Malgré le manque flagrant de forme pour le groupe et d'une scène trop vide, les effets lumineux étaient au top, ce qui rattrape un peu le ratage scénique.

Epica


Niveau performance, je n'ai pas grand-chose à dire, n'étant pas une spécialiste d'Epica, je ne peux que saluer la voix de Simone, toujours impeccable (une Simone devenue blonde qui plus est), et de ses musiciens, qui avaient l'air de bien s'amuser malgré tout. C'est peut-être le problème du groupe (comme de Sonata Arctica d'ailleurs), soit le groupe est en forme et là, le concert devient mémorable, soit, comme au PPM, ils sont trop petits, trop perdu sur cette immense scène. Ce ne sont peut-être pas des groupes à voir ou à découvrir en festivals, même si ce sont des groupes de qualité.

A peine le temps de souffler, vient le dernier concert du festival, Blind Guardian.
Avis mitigés pour les connaisseurs, mais pour moi ça a été un très bon concert. Je les avais déjà vus au Wacken l'an dernier, et rien... Je n'avais pas aimé. Pourtant, en audio c'est bon, très bon même, mais là ... néant. Le PPM fut radicalement différent. Un groupe au top, un Hansi Kürsch plus dynamique, plus mince aussi. Le public a réagi vivement à la chaleur du groupe. La communication entre eux ne fit pas beaucoup attendre, dès Vallalah, les milliers des personnes reprirent en coeur la chanson, allant même jusqu'à couper l'élan du groupe pour enchaîner les morceaux. Pendant un bon quart d'heure raisonnait le refrain du morceau, ce qui amusa énormément le groupe.
Mais le plus impressionnant reste quand même la set-list. Je n'en ai jamais trouvé une aussi intéressante, mélangeant les plus grands classiques aux moins connus de leurs morceaux.. Mélange qui a fonctionné car ce fut un excellent concert, l'un des meilleurs du PPM, preuve que Blind Guardian a droit à sa place de tête d'affiche.

Malheureusement, je quittais le PPM sur deux points négatifs : Blind Guardian, malgré le concert qu'ils ont fait, ne nous ont pas offert de rappel, ce qui rendit le public assez nerveux, reprenant encore et encore Vallalah pour appeler le groupe.
Et ainsi se finit le PPM, sur une frustration. Pas un mot du staff comme remerciement, pas un rappel du groupe.

Les lumières se rallument, je regarde attentivement le public sortir lentement pour retourner à la vie quotidienne. Sauf pour le staff qui a encore du boulot. Et là, j'ai compris. Un timing trop sérré pour Blind Guardian les avaient empêchés de faire ne serait-ce qu'un rappel. Dommage, vraiment...

Bilan du PPM:

Pour un petit festival, c'est un festival de qualité, qu'il faut aller voir au moins une fois.
Le staff est agréable, souriant, bénévole (donc on aurait pu penser à des bourdes, aucunement cette année), des groupes accessibles, un très bon son, une bonne qualité de lumières.
Par contre, il faut impérativement venir en groupe ou avec une voiture, prévoir de quoi se restaurer car pour les simples pass, ça revient cher de manger et de boire.
A l'année prochaine !

Venez donc discuter de ce concert, sur notre forum !