Theatre of Tragedy

Date

15 mars 2010

Lieu

La Scène Bastille

Chroniqueur

Maëlle

L I V E R E P O R T

Pas vraiment foule en ce lundi 15 mars 2010 devant la scène Bastille à l’occasion du dernier concert de Theatre of Tragedy (ToT) à Paris. En effet pour ceux qui l’ignorent le groupe mythique Norvegien formé en 1992 et à qui nous devons une grande partie du metal dit «  the beauty and the beast » , se séparera le 2 octobre prochain, 17 ans exactement après sa naissance.

Peu de monde donc à l’ouverture des portes (en retard…) et le groupe de première partie Where Angels Fall commence son set devant une salle à moitié pleine.

Ce groupe de metal gothique symphonique Norvégien existant depuis 2004, était en parfait accord avec Theatre of Tragedy, donnant tous les deux dans le même genre de metal, Where Angels Fall tombait donc à pic !

Enfin, je dis cela sans vraiment y croire, car ayant fait la queue pendant une heure et demi pour pouvoir entendre mon groupe favoris au premier rang, je n’ai eu le droit, de ce groupe que d’entendre la guitatre et un peu la baterrie. La chanteuse chantant avec son retour voix dans une oreillette, les trois premiers rangs n’avaient pas la chance d’en entendre plus ! Si vous voyez dans cela une chose illogique, injuste et totalement bete, vous n’êtes pas loin de mon état d’esprit et pouvez imaginer ma peur vis-à-vis du son pour Theatre of Tragedy...

Cependant du peu que j’en ai entendu ce groupe n’est vraiment pas mal, il envoie quelque chose de puissant, mêlant du gros metal avec une peu de musique électronique et un chant féminin clair presque lyrique (si, si, les premiers rangs ont pu avoir un échantillon de voix lorsque la guitare se taisait, donc j’ai une petite idée du chant quand même !)

Niveau set List, je laisse les amateurs en juger, je l’ai trouvé plutôt agréable, à vous de voir !

Marionettes

Freeze me

The game

Female Stigmata

Edge of Sanity

Indifferent

Dies Irae

Feed on depression

Lux Aeterna

Malgré cela, ce petit groupe ne remporte que des applaudissements discrets et polis, sans vraiment capter trop l’intérêt du public, la faute à leur anonymat en France ou aux mauvais choix de la chanteuse de ne pas partager sa voix ?

 

Après une petite pause, ToT arrive enfin sur scène, et dès l’extinction des lumières, on entend ce grondement formidable et on se dit : «  Ah, je crois que ca s’est remplis ! » Et en effet, la salle était comble, Paris ne pouvait quand même pas rater ce concert !

Dès l’attaque de Hide and Seek premier morceau de la Play List, on sent la salle se réchauffer, les cris et les applaudissements sont au rendez vous, et tout au long du concert, dès que la musique s’arrête le public fait sentir son amour pour ce groupe. Et c'est réciproque malgré le peu de phrases de Nell et Raymond. L’émotion était là et le contact avec le public aussi, sûrement dû à la proximité puisqu'il n'y avait pas de barrières entre la fosse et le groupe. La Scène Bastille a bien l’avantage de permettre des concerts très intimistes et forts.

Theatre of Tragedy est un groupe qui s’en sort très bien sur CD, mais sur scène ce sont des bêtes ! Ils possèdent cette aura et cette aisance que les années donnent à un groupe. Malgré un batteur un peu dans l’ombre au niveau éclairage, ils ont su communiquer leur musique à une salle de fans qui chantaient avec eux et bougeaient bien pour un public de metal sympho ! Le son n’avait rien d’extraordinaire, les réglages étaient pour ce coup là corrects et les premiers rangs avaient le droit à un peu de voix cette fois ci !!!

Un bon choix dans les chansons interprétées, seul l’album Assembly a été laissé de côté, l’accent bien évidement mis sur les titres phares des différents albums, surtout des derniers d’ailleurs. Les amoureux du ToT de la première heure ont eu peu de titres pour se consoler de la séparation du groupe !

Je vous laisse donc apprécier la set List :

Hide and Seek

Bring Forth

Lorelei

Frozen

Ashes and Dreams

A Rose for the Dead

Fragment

And when He Falleth

Hollow

Storm

Cassandra

A Hamelet for A Solthful Vassal

Fade

Rappel : Machine et Der Tanz der Schatten

Un concert donc plutôt long et ça n’a été pour déplaire à personne, surtout vu la qualité et l’émotion palpable du public. A vrai dire, le début du concert était électrique et très énergique mais vers la fin, la fatigue venant dans le public, on a senti une petite baisse de régime et la clôture sur Der Tanz der Schatten fut presque déchirante. Theatre of Tragedy n’aurait pas pu choisir mieux pour dire adieu à son public parisien et sur cette chanson, le rideau tombe …