L I V E R E P O R T

Trente, groupe de rock made in France, ouvre donc le bal avec une musique qui bien qu'elle ne soit pas mauvaise sonne quelque peu aseptisée et formatée par rapport au reste de l'affiche. Il semblerait que Trente ne doive sa présence ce soir là, qu'au fait de faire partie du même label que Koritni.

Arrive ensuite Hydrogyn, qui avec son rock US aura vraiment chauffé la salle, à moins que ça ne soit la présence de la charmante Julie derrière le micro, qui ne fasse monter la salle en température. Le coffre de la chanteuse a d'ailleurs de quoi impressionner, et cela dans les deux sens du terme. Le show du groupe est lui made in US : carré, net et sans bavures.

Mais il est écrit que la star du soir ne sera pas en corset rouge, car entre en scène Koritni, et comme prévu le groupe va tout simplement enflammer la salle, grâce en particulier à son frontman du même nom. Lex Koritni fidèle à lui-même avec son style 80's inimitable (ben oui une jartelle rouge autour du bras, c'est la classe quand même !) et surtout sa voix exceptionnelle qui ne faiblira pas de tout le set.

Chaque morceau s'avère être un moment d'anthologie, l'entrée avec "Starving Fast" qui donne tout de suite le ton, un "Never Say Goodbye" chanté en choeur avec le public. Koritni n'a dieu merci pas oublié les titres de $ Green Dollar Colour $, en interprétant entre autre "Dirty Letter", "Heart Donation", mais surtout un "Mess with Love" dantesque où Lex Koritni empruntera un instant la guitare d'Eddy Santacreu pour interpréter une partie du solo. Mais la part belle du set est bien sur consacrée au dernier album qui sera interprété dans son quasi intégralité, ne manquant à l'appel que la reprise des Beatles.

Le set se "termine" sur un "Under the Overpass" dont l'énergie, qui se dégageait de la version studio tient toutes ses promesses, une fois interprétée en live. Le groupe quitte rapidement la scène, jusqu'à ce que rugisse à nouveau la voix de Lex pour une surprise de taille. Koritni a décidé de marquer le coup pour les 20 ans de la sortie du monument des (vrais) Guns'n'Roses "Appetite for Destruction", et c'est donc le riff de "Welcome to the Jungle" qui se fait entendre dans une salle tout simplement en transe. Mais l'hommage aux Guns ne s'arrête pas là, car les titres s'enchaînent "Mr Brownstone", "Sweet Child of Mine", "Paradise City"... Le groupe quitte ensuite la scène pour de bon en laissant les spectateurs à bout de souffle et ébahie par une telle prestation. Quand on sait que Lex Koritni a préféré faire splitter $ Green Dollar Colour $ pour pouvoir chanter ses titres en live, on ne peut que le remercier pour ça.

LET THERE BE KORITNI !!

PHOTOS - TRENTE

PHOTOS - HYDROGYN

PHOTOS - KORITNI