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Amon Amarth
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C H R O N I Q U EAmon Amarth, c’est un peu devenu le Motörhead du Death Metal. Pas au niveau de la ressemblance musicale, non. Au niveau de l’évolution. Un album de Amon Amarth ressemble à un album de Amon Amarth comme un album de Motörhead ressemble à un album de Motörhead… et on le reconnaît à des lieues à la ronde. Après, il y a ceux que ça dérange et il y a ceux qui ne s’en offusquent pas et prennent chaque album comme il vient. Vous êtes donc prévenus. Car avec Deceiver Of The Gods, n’attendez pas le moindre changement du fond de commerce du groupe. D’ailleurs, comme pour clouer le bec à tout le monde d’entrée, le titre éponyme est complètement dans la lignée des opus précédents. C'est du Amon Amarth, pas de doute. Par contre, l’efficacité est toujours de mise. Chant guerrier, rythmiques qui décoiffent, guitares amenant une pointe de mélodie. Ce morceau fonctionne parfaitement, un peu à la manière du Twilight Of The Thunder Gods, et devrait faire bien mal en live. L’édition limitée comprend en plus un mini CD de quatre titres intitulé Under The Influence. Des morceaux que l’on croirait être des reprises de titres de, respectivement, Judas Priest, Black Sabbath, Motörhead et AC/DC mais qui n’en sont pas. Amon Amarth s’est amusé à composer quatre morceaux à la manière de ces quatre groupes qui font partie de leurs influences et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est assez bluffant. Burning Anvil Of Steel sonne comme du Judas époque British Steel / Point Of Entry (avec une petite pompe au Breaking The Law). Satan Rising est du Black Sabbath de la première période dans le texte et l'esprit. Johan apparaît ici dans un registre vocal dans lequel on ne l’avait jamais entendu (si c'est bien lui qui chante mais rien n'indique le contraire dans les notes du livret). Snake Eyes est un morceau qui n’aurait pas été renié par la bande à Lemmy et Stand Up To Go Down nous replonge dans les grandes années des kangourous électriques. Ce qui est impressionnant, c’est que Amon Amarth a essayé de coller au plus près au son propre à ces groupes... et a réussi son coup. Alors oui, Amon Amarth, c'est (presque) toujours pareil... mais c'est surtout toujours aussi bon. Les fans vont aimer, les autres vont avoir une raison de plus de détester. Choisissez votre camp. Moi, c'est tout vu, je me range du côté des Vikings. Par Thor ! PS : le "coup de coeur" est pour l'édition limitée car les quatre titres supplémentaires apportent une vraie plus-value à l'album. Ne passez pas à côté !
Tracklist de Deceiver of the Gods : 01. Deceiver of the Gods CD bonus : 01. Burning Anvil Of Steel Venez donc discuter de cette chronique, sur notre forum ! |
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