Blaze Bailey

Artiste/Groupe

Blaze Bailey

CD

The Night That Will Not Die

Date de sortie

Octobre 2009

Style

Hard Rock

Chroniqueur

Hellblazer

Note Hellblazer

14/20

Site Officiel

Myspace

Acheter sur Amazon.fr

C H R O N I Q U E

Bon, il est certain que ce n'est pas grâce à l'artwork "vintage" (pour ne pas dire craignos) que Blaze l'énergique va vendre ce double live fraîchement sorti de l'atelier des enfers.

Cependant nous ne sommes pas là pour juger sa pochette douteuse, mais bel et bien son contenu, qui, fidèle à l'homme-loup, recèle une hargne farouche et intacte, après tant d'années dans le music business et un cantonnement en 2e ligue qui en aurait découragé beaucoup depuis le temps. Malgré tout, Blaze poursuit son chemin, dont un détour par la Vierge de Fer (10ème et 11ème albums), après avoir déserté les rangs de Wolfsbane, a renforcé la notoriété, et peut-être sauvé la carrière par la même...

"The Night That Will Not Die" est donc un double live en forme de best-of, composé de 21 missiles envoyés en tir sans discontinuer, par un Bailey plus pêchu que jamais, soutenu par une équipe de choc (les frangins Bermudez, Jay Walsh et Larry Paterson). La première chose qui frappe, c'est la voix exceptionellement grave du monsieur, sans doute due à son léger embonpoint. Couplé à son accent british à couper au couteau, ça vaut le détour ! Ensuite, c'est le coté incisif des guitares qui rentre dedans sévèrement... les versions des titres de Maiden sont gonflées à la testostérone... "Lord of the Flies" et "Futureal" sont imparables, "Edge of darkness" et "Man on the Edge" également. Ca rafraîchit le répertoire...

Quant aux morceaux de Blaze lui-même, le bal démarre en trombe avec un tonitruant "The Man that will not die", forcément, et ne s'arrêtera que 21 titres plus tard sur "Robot", en n'oubliant pas les féroces "Blackmailer", "Kill & Destroy" ou encore "Samurai". Si l'exécution des morceaux ne souffre d'aucune faiblesse (le groupe est très en forme et l'envie d'en découdre plus qu'évidente !), l'ensemble pâti en revanche d'une monotonie non-moins évidente... l'oeuvre de Bailey possède tout de même un caractère monolithique indéniable, qui aura probablement raison de l'excitation de l'auditeur après 5 ou 6 titres.

Si l'on ne peut donc aucunement reprocher à l'homme et ses sbires l'honnêteté de la démarche, ce live reste un reflet de son oeuvre, dont certains moments sont plus dispensables que d'autres.

Je mets donc un 16 pour l'énergie et la rage déployées, sincères et dévastatrices, mais un 12 pour la musique. Moyenne de 14/20, donc...

Les fans seront comblés, les autres, moins sûr...