DGM

Artiste/Groupe

DGM

CD

Dreamland

Date de sortie

2001

Style

Metal Progressif

Chroniqueur

Blaster of Muppets

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

J'ai découvert DGM, groupe de Metal Progressif à tendance speed avec ce très beau Dreamland, troisième album de nos voisins italiens. J'avais déjà entendu parler de DGM auparavant mais ne m'étais jamais penché sur leur cas. Puis, j'ai entendu quelques morceaux extraits de cet album... et j'ai décidé de m'acheter le disque pour creuser tout cela. Aucun regret, Dreamland a la classe.

Si vous êtes fans de Dream Theater, Symphony X et Yngwie Malmsteen, alors DGM est fait pour vous. Cet album a le son et l'ambiance de disques comme Images and Words ou The Damnation Game, ce petit truc magique, typiquement prog des années 90 qu'on ne retrouve plus vraiment aujourd'hui. Certes, le son n'est pas énorme (le groupe a d'ailleurs largement progressé dans ce domaine depuis) mais il reste agréable. En revanche, le savoir-faire des musiciens est indiscutable. Le point fort du groupe : outre une maîtrise instrumentale indéniable, le chanteur Titta Tani, une belle voix claire et puissante avec un zeste d'agressivité bienvenue quand il le faut... il est impeccable. Dans ce style musical, il est indispensable d'avoir un excellent vocaliste et Titta Tani fait la différence.

Comme la pochette et le titre de l'album l'indiquent, vous entrez dans un monde de rêve. Dreamland est un parfait mélange de technique, puissance, mélodie et finesse. Les claviers se chargent de l'ambiance onirique, les guitares rappellent un Malmsteen inspiré (un hommage lui est d'ailleurs rendu sur la bonus track japonaise, reprise de You Don't Remember, I'll Never Forget), et la voix est superbe. Certains morceaux s'étirent sans jamais ennuyer, des accalmies viennent s'insérer entre les montées en puissance et les accélérations de tempo. Le voyage est réussi, on en ressort comblé avec le refrain magistral de la dernière chanson Feeling Forever en tête. Justement, en parlant de feeling, cet album n'en manque pas, ce qui n'est pas toujours le cas avec le metal progressif parfois trop technique et pas assez "musical".

Si vous êtes un peu nostalgique du Prog des années 90 (les premiers Symphony X, Angra, Dream Theater, Vanden Plas...) et recherchez une synthèse de ce que le speed metal et le progressif ont de plus beau à offrir, il vous faut découvrir DGM. Dreamland reste, encore aujourd'hui, un de leurs meilleurs albums. Après écoute, si vous vous êtes laissés convaincre (ce dont je ne doute pas), vous aurez sans doute envie d'en entendre plus. Je vous conseille alors les excellents Misplaced, Different Shapes et surtout l'imparable Frame...

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