C H R O N I Q U E

"Synthetic generation", le premier album de Deathstars fut une bonne surprise pour les amateurs de metal indus/gothique. On découvrait là un groupe avec de la personnalité et qui savait pondre de nombreux titres accrocheurs.

"Termination bliss" continue dans cette voie avec de la compo bien calibrée, rappelant par moments Rammstein, ou le Marilyn Manson des grands jours. Et même si l'on peut regretter le fait que Nightmare Industries, guitariste et compositeur en chef, utilise toujours la même recette, on ne peut que s'incliner devant l'efficacité de titres comme « Cyanide », « Tongues » ou encore « Virtue to vice ».

Le reste du disque est moins marquant que ces trois hits mais se laisse écouter sans zapper : ambiances gothiques, rythmes lents, nappes de claviers, chant grave, quelques choeurs féminins, guitares et basse bien lourdes. Un cocktail qui fonctionne une nouvelle fois sur cet album.

Alors oui, "Termination Bliss" reste peu original dans la structure de ses titres. Oui, les zicos jouent leurs parties sans forcer, sans jouer aux virtuoses. Mais en même temps ce n'est pas le but, on n'a pas affaire à du prog et vu la pochette on peut s'en douter.

D'ailleurs ces "Stars du Death" - il s'agit d'anciens musiciens de Death metal, croyez-le ou non- utilisent bien (ou se font utiliser par) le marketing, reprenant les clichés du genre gothique (maquillage, uniformes, côté androgyne, paroles de cul(-cul)...) sans vraiment chercher à les renouveler. Paraitrait que ça fait vendre...

Mais peu importe tous ces griefs. Car à la question : "C'est de la bonne zik ou pas, nom d'une pipe?", on ne peut que répondre "Mais bordel, mais OUI!". Alors jetez une oreille sans a priori sur cette galette, vous ne le regretterez pas !