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Deride
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C H R O N I Q U E
Certaines appellations inquiètent l’auditeur que je suis. Deride, que j’avouais ne pas connaitre avant d’écouter The Void, leur troisième album, dit officier dans un Modern Nu Metal. Personnellement, je n’ai rien contre le style mais ce n’est pas non plus celui qui a donné les plus grandes heures de gloire de notre musique préférée. On pourra bien sûr me reprocher de partir avec un a priori négatif sur cet opus. Mais nul besoin de chroniquer pour parfois avoir une idée préconçue. Deride, formé par Kjetil Greve (Audrey Horne) et Ole Walaunet (Grimfist) jouerait donc un metal moderne. Alors si moderne veut dire « production gonflée aux hormones », c’est le cas. Et si cela veut dire insipide, les Norvégiens ont tapé dans le mille. Pour les shakespeariens dans l’âme, The Void veut dire le vide. Soit Deride a un grand sens de l’humour, soit il est parfaitement conscient du potentiel assez limité de sa sortie. Car The Void, c’est plutôt un mélange de thrash avec une voix hardcore (du trashocore si tu préfères ami lecteur). C’est puissant, bien interprété mais… c’est chiant. Deride joue un metal efficace mais complètement convenu. C’est simple, j’ai traversé cet album sans quasiment sourciller sans pour autant me fatiguer. Il faut dire qu’avec trente-cinq minutes au compteur, le temps passe rapidement. Mais surtout, The Void est le type d’album passe-partout. Entendre par là qu’il n’a pas une once d’originalité, que l’on a entendu les riffs mille fois mais il n’est pas agréable pour autant. Les montées en puissance de Fallen sont bien foutues, Soul Depart, très Lamb Of God dans l’âme, donne envie d’headbanger sur un mid-tempo ravageur. A part ça… Deride recherche donc l’efficacité et certainement pas à renouveler le genre. Et si cette chronique est volontairement courte, c’est que The Void ne m’inspire pas grand-chose. Sitôt écouté, sitôt oublié.
Tracklist de The Void : 01. Deathshake Venez donc discuter de cette chronique, sur notre forum ! |
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