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Disarmonia Mundi
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C H R O N I Q U EVous connaissez peut-être Disarmonia Mundi ? Ce groupe italien déjà auteur de quatre albums. Un groupe dont le line-up a bien du mal à se stabiliser autour de son leader Ettore Rigotti et qui a vu passer dans ses rangs le célèbre Bjorn Strid (Soilwork). Si le groupe est italien, c'est pourtant vers la Scandinavie que l'on tourne ses oreilles à l'écoute des premiers morceaux. L'ombre d'un Opeth au sommet de sa forme (période Blackwater Park / Deliverance) plane sur des morceaux comme Blue Lake ou Guilty Claims. Dans l'ensemble, on a affaire à des titres aux constructions multiples, avec une approche progressive, d'une durée comprise entre cinq et sept minutes. Les guitares y sont reines, sans doute parce que tous les titres ont été écrits par la paire de guitaristes Ettore Rigotti et Simone Palermiti. La mélodie s’invite un peu partout. Le chanteur de l'époque, Benny Bianco Chinto, nous gratifie tour à tour de parties en voix claires vraiment sympathiques (Guilty Claims), d'un chant d'écorché (Mechanichell) ou encore de grognements Death (Demiurgo). Vous l'avez compris, il s'agit pour moi, et de loin, de l'album le plus intéressant de la discographie du groupe (malheureusement, pas évident à trouver aujourd'hui – mais qui a été réédité avec un EP en 2009). Dès le suivant, Fragments of D-Generation, Disarmonia Mundi se rapproche un peu trop à mon goût des groupes de Death mélodique suédois, Soilwork en tête (il faut dire que la présence de Bjorn Strid sur tout l'album accentue encore cette ressemblance). Un album loin d’être mauvais bien sûr, mais trop traditionnel, trop convenu, trop comme tout le monde alors que le groupe avait montré tout autre chose sur ce premier album. Oui, ce Nebularium possédait, lui, une vraie touche d'originalité et de fraîcheur.
Tracklist de Nebularium : 01. Into D.M. Venez donc discuter de cette chronique, sur notre forum ! |
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