DIVINE HERESY

Artiste/Groupe

Divine Heresy

Album

Bleed The Fifth

Date de sortie

27/08/2007

Style

Thrash/Metalcore

Chroniqueur

Damien

Note

15/20

Site Officiel

http://www.myspace.com/
divineheresyband

C H R O N I Q U E

Dino Cazares est de retour. Après avoir délaissé l'usine de la peur Fear Factory, après la sortie du controversé Digimortal, il avait continué son épopée Metal avec los gringos de Brujeria puis d'Asessino. Puis, promu capitaine du projet Roadrunner United, il avait composé quelques morceaux parmi les meilleurs du disque, dont le single "The End" qui avait donné l'occasion à Matt Heafy de prouver son talent vocal totalement invisible dans Trivium. Et voici enfin le nouveau vrai groupe du père Noël du métal. Bleed The Fifth donc.

Le morceau titre ouvre l'album et découvre le jeu du guitariste : Fear Factory, c'était lui. Et il a choisi de sacrés compagnons pour envoyer du bois : Tommy Vext, un hurleur méconnu balance des hurlements parfois à la limite du Hardcore avec une haine et une pèche du feu de Dieu. La double assiège le riff qui surfe avec le Death. Oui, Dino est quand même un putain de compositeur. Deuxième titre, Failed Creation. Couplet déchaîné, refrain presque mélodique, on ne peut pas dire que ce disque soit aussi accessible que Digimortal. Ah oui, on en oublierait presque les autres membres du groupe : à la batterie Tim Young passé par Vital Remains et Hate Eternal et Joe Payne, membre récent de Nile à la basse. Ah ben oui, du beau monde. Presque une dream-team.

Troisième morceau, This Threat is Real, morceau ultra brutal et où Tommy Vext se rapproche parfois de Burton C. Bell, le leader de Fear Factory. Ça blast à tout va, jamais on ne se sera autant rapproché du Death, avec solo qui va et ambiance noire. Puis le coup de génie, la chanson qui fait la différence. Un début 100% Fear Fac' (encore et toujours), un couplet brutal, un pré-refrain lanceur et un putain de refrain mélodique : Vext utilise pour la première fois sa voix claire et ça le fait grave, bien plus que Killswitch Engage. On navigue dans une ambiance à la Obsolete ou Demanufacture mais en version bien plus extrême (vu le niveau de ces albums, je vous laisse imaginer...). Et toujours ce refrain qui reste gravé dans la tête. Impossible is nothing vient de passer. Et le groupe de dérouler. Certes, on est parfois dans du sur Fear Fac, mais nombre d'ambiances rappellent les soubresauts Indus de l'usine, on a l'impression de revenir en 1996. En gros, Divine Heresy, c'est du Fear Fac' + Killswitch Engage Versus les groupes de Death. Un sacré album, bien brutal, 200% métal, qui annonce du bon pour le futur de la musique amplifiée.