DIVINITY

Artiste/Groupe

Divinity

Album

Allegory

Date de sortie

28/03/2008

Style

Trash/Death mélodique

Chroniqueurs

Damien, Maxime

Note Damien

16/20

Note Maxime

12/20

Site Officiel

http://www.divinity.ca

C H R O N I Q U E Damien

Attention claque en provenance directe du Canada. Patrie mère de Devin'Oh my fucking god' Townsend, Elle nous livre aujourd'hui un combo novateur qui mixe sans vergogne le Trash rouleau compresseur avec les grognement Death et des structure progressives. Rajoutez par-dessus une touche mélodique européenne et vous aurez une idée du phénomène. La musique en elle-même est assez indescriptible, on vogue dans du Hardcore, dans du Trash teuton, du Mathcore, du cyberspeed, du Death mélodique mal éduqué, des solos prog a en faire perdre leur latin à toute la vieille école extrême. Les idées foisonnent, un peu trop d'ailleurs. On aurait aimé des morceaux moins foutoirs et plus réfléchis, de quoi décupler la puissance de frappe du groupe. Mais en même temps il fait preuve d'une telle envie, d'une telle fougue, d'une telle générosité que les fautes de jeunesse, on s'en balance un peu. D'abord, le groupe botte allégrement le cul de la majorité des formations actuelles en terme de puissance, de mélodies, de recherche musicale, de coeur quoi ! Ensuite, quand ils auront trouvé la manière d'ordonner encore un peu plus leurs idées et qu'ils auront pris en expérience, on tiendra surement là une des nouvelles bêtes noires du Metalcore à mèches. Parce que là, clairement, Divinity ouvre la voix à un énorme brassage d'extrémisme, du Black à l'Indus en passant par le Death, et que on dirait bien que si l'avenir du Metal passe par là, la scène pourrait enfin évoluer dans la bonne direction. Alors en cette année 2008 soutenez Divinity pour sauver le Metal des 15 prochaines années. Vive le Canada.

C H R O N I Q U E Maxime

Divinity, Divinity ...... Voila encore un groupe qui tente sa percée dans le milieu déjà bien rempli du métal. Canadien d'origine, le groupe, mené par un certain "Sean Jenkins", sort son premier album cet année. Les membres se disent influencés par d'excellent groupes, tel Meshuggah, Opeth, Strapping young Lad, Nile et d'autres. Avec de telles influences, on peut éspérer quelque chose d'original sur le plan musical. Divinity se veut donc être un mélange de thrash, de death métal a tendance progressive. Ce mélange de style peut se révéler parfois dangereux, éspérons que Divinity réussisse pour leur premier essai.

On débute avec "induce", titre assez varié, le mélange de style est ici très visible. Chant mi-gueulé/mi-clair, tantôt growlé , la mélodie est tantôt bourrine, tantôt technique, avec des petits solis appréciable. Sympathique et assez frais. "Power control" reprend la mode du moment : le petit discours avant le début de la chanson. Certainement un clin d'oeil au titre, mais je ne vais pas m'aventurer dans les paroles, je ne comprend pas tout ce que le chanteur dit. Ce titre reprend donc la forme du précédent titre, ce qui donne au final l'impression de se retrouver face à sa réplique exacte. Et je ne vais pas continuer d'approfondir chaque titre, à tel point ils se ressemblent tous ! Toujours cette même construction, on ne différencie les morceaux qu'avec les différents solos, c'est dire. Grosse déception en soi, pour un album qui fait très bonne impression sur le premier titre, mais qui peine à se diversifier par la suite.

Enclavé dans cette inextricable redondance, Divinity nous livre un album maitrisé techniquement, produit de manière irréprochable, mais bel et bien plat , pour un premier essai. On peu tout de même l'écouter une ou deux fois, mais la lassitude gagne. Vraiment dommage, le syndrome "On mise tout sur le premier morceau" se confirme ici.