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DOMAIN
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C H R O N I Q U EDomain est un groupe à la fois de hard mélodique, de hard FM et de power-metal allemand qui n'en est pas à son premier essai. Assez de digressions, attelons-nous à l'écoute de ce super album. Les premières notes de guitare saturées et néo-classiques qui ouvrent "All In The Name Of Fire" nous projettent d'un coup 15 ans dans le passé sur les albums de Malmsteen et de Joe Stump. Axel Ritt se fait plaisir en nous offrant un titre de métal puissant qu'on croirait directement sorti du "Seventh Sign" du génie Suédois. Quelle pêche pour cette ouverture ! Et le chanteur Carsten Schulz assure comme une bête entre les parties solos virtuoses néo-classiques jouées par Axel. "Temple Of The Earth" se situe dans un hard plus mélodique à la Edguy, notamment sur le refrain épique repris en choeurs. C'est à se demander si Carsten n'essaie pas d'imiter Tobbias Sammett mais en tout cas il y arrive avec brio le bougre ! Un excellent morceau de métal mélodique épique qu'on ne peut s'enlever de la tête. Puis c'est au tour de "Don't Pay The Ferryman", une reprise de Chris DeBurgh repris de façon métal par le combo allemand. Et pour une réussite c'est une réussite. Le morceau prend une véritable ampleur. Ultra-puissant et accrocheur dans un bon vieux hard FM des années 80-90, le refrain imparable est digne de la puissance d'un Survivor de la bonne époque. Espérons que Chris DeBurgh ait écouté cette reprise car elle est vraiment majestueuse. Il en fallait bien une... une ballade des familles des années 80, et bien c'est "I Ain't No Hero" qui s'y colle. Et c'est une nouvelle fois une réussite. Remplie de feelings grâce au superbe timbre vocal de Carsten, cette ballade à nous donner des frissons sonne tel un Warrant grand cru. "Headfirst Into Disaster" sonne tel un bon vieux gros hard-rock dopé aux grosses rythmiques de gratte bourrées d'harmoniques sonnant de folie. Ca groove et on aime ça. En plus le refrain accompagné en choeurs en est épique à la Mob Rules. Le claviériste s'éclate, passant de solos de piano bluesy à son clair à des sons d'orgue faisant directement penser à Deep Purple. Vraiment terrible ! Après un "Stardawn" un peu plat (mais il faut dire qu'on devient difficile après un niveau si élevé !), c'est un bien speed "Crystal Stone Warpath" aux refrains épiques chantés en choeurs dans un style à la croisée de Edguy et de Mob Rules que nous balance Domain. Les solos d'Axel y sont monstrueux, directement influencés par la virtuosité du métal néo-classique. Le magnifique et plein de feelings "Help Me Through The Storm" au mid-tempo sert d'entracte au morceau principal de l'album, un morceau de 25 minutes qui conclue cet opus : "Shadowhall". "Shadowhall" s'avère bien évidemment, vu sa longueur, le morceau le plus complexe de l'album. On y entend des influences mélodiques, progressives, symphoniques ... Tout ce qui fait le métal pourrait-on dire. La présence de nombreux choeurs sur des rythmiques épiques le font sonner tel un Mob Rules de haut niveau sur certains passages. Les passages médiévaux lui donnent également un ton Rhapsody que Luca Turilli ne renierait pas. Un morceau si complexe et tellement plein d'influences qu'on ne peut pas expliquer, le mieux étant de l'écouter.
Pour résumer, c'est un retour en fanfare que nous offre Domain grâce à ce nouvel album "Stardawn". A noter que "Stardawn" est également disponible en édition limitée en double CD + 1 DVD. | ||||||||||||||