C H R O N I Q U E Florent P

Dyslesia est un groupe Français,plus précisément de Lyon (les pauvres !! Supporter Stéphanois qui parle). Ils ont ouvert en concert pour des têtes d'affiches reconnues comme Iron Savior (bien !), Vanden Plas et Symphony X (chapeau bas!) et les Italiens de Rhapsody (respect !). Les musiciens ne sont donc pas des "manches".

Le groupe Lyonnais a débuté par un premier album en 1999, suivit de "Years of secret" en 2002. Il aura fallut six ans aux Français pour sortir un troisième album.

Le power metal mélodique de Dyslesia n'a rien à envier question technicité à ces rivaux Européens et outre atlantique. Les guitaristes assurent sur des morceaux complexes et rapides. Si le premier titre de l'album est assez commun, le seccond et les suivants font rentrer Dyslesia dans la cour des groupes de power à ne pas négliger.

Des éléments progressifs sont implimentés dans certains passages mais l'éssentiel de la musique pratiqué est un power metal mélodique de haut vol. La voix du chanteur risquera de heurter certains, son timbre assez aig est parfois à la limite de la saturation et l'impression (fausse) de déraillement assaille quelquefois l'esprit. Exemple avec le morceau "Golden path", cela ne nuit pas à l'intérêt du titre avec un magnifique solo de grattes, certainement le point fort du groupe. Les solos clairs et forts, retentissent dans nos têtes de metalleux et hissent le groupe , qui sans eux, ne serait qu'un band parmis tant d'autres !

Dyslesia a de la qualité, c'est certain, son power où se côtoit des influences Iron maiden et Judas Priest "Come to me" est agréable pour un public ciblé (heavy et power).

Une bonne sortie qui sans crier au génie, vous fera passer un bon moment.

C H R O N I Q U E Florent C

Cela faisait 6 ans que Dyslesia n'avait plus donné signe de vie. C'est désormais chose faite avec l'arrivée dans les bacs de "In Veins, Hearts and Minds". J'avais particulièrement accroché à leur précédent opus, qui, malgré une production faiblarde et un chant approximatif possédait ce petit quelque chose d'accrocheur qui me rend nostalgique et qui me rappelle tout un tas de bons souvenirs !

C'est donc avec un enthousiasme certain que je débute cette chronique. Enthousiasme de courte durée malheureusement !

Je n'arrive pas à rentrer pleinement dans cet album. L'ensemble manque de pêche et le fait d'attendre quelque chose qui ne vient jamais devient pénible et surtout frustrant à la longue. Le premier titre est molasson, un mid tempo qui ne décolle pour ainsi dire jamais. Cet exemple est trop récurrent !

Sur "Golden Path" le groupe s'essaie au solo de gratte interminable qui vire à la démonstration. Trop de technique tu la mélodie, surtout que ce solo est assez mal amené, un peu comme un cheveux sur la soupe.

Au rayon des bonnes surprises, il convient de noter un agréable et léger chant féminin sur "Dependance", ou encore un très bon refrain sur "Face".

Ce qui, au final, vous en conviendrez, est assez peu pour me contenter ! 6 ans d'attente pour ça c'est bien dommage... Je ne trouve pas que la production soit tonitruante non plus, le chant de Thierry Lebourg est encore approximatif, et là où je trouvais ça plaisant avec un certain charme sur Years of Secret, ici ça a tendance à m'irriter.

Bien sûr ce n'est qu'un avis personnel mais quelle déception ! Allez je retourne m'écouter Years of Secret, ça va me redonner le sourire !!