|
|||||||||||||||||
Halford
|
C H R O N I Q U EAprès son départ de Judas Priest, et avant d'y revenir une décennie plus tard, Rob Halford n'aura cessé, dans ce laps de temps, de continuer de porter l'étendard du Metal dans les divers projets de sa carrière en solo. Fight nous avait montré la face la plus dure du bonhomme, quand Two se frottait, lui, à un Metal Indus proche d'un Nine Inch Nail. Dans les deux cas, le succès ne fut pas exactement au rendez-vous. Même (surtout !) avec un tel passif, pas facile d'orienter sa "fans base" vers de nouveaux courants. Souvent le fan de Heavy Metal n'aime guère qu'on le bouscule dans ses habitudes (...). Il faut se rendre à l'évidence, Halford c'est chez le Priest que ses fans veulent l'entendre... Et ça visiblement Rob semble en avoir pris pleinement conscience. Resurrection fut donc un premier appel du pied en direction de ses anciens compagnons de jeu. Ce premier album sous son nom transpirait en effet le "jus d'As" à plein nez. Des fans ou du groupe, ce sont d'abord les premiers qui y répondront favorablement. En attendant, et ce pour que les choses sonnent comme une évidence, Rob Halford publie dans la foulée ce remarquable double album Live, qui pourrait presque faire office de testament, à ce stade de sa déjà immense carrière. Rob pioche donc dans son récent catalogue, en intégrant pas moins de cinq extraits de Resurrection, dont l'extraordinaire autant qu'étourdissant Silent Scream, qui prend ici une dimension encore plus incroyable que sa version originale. Sept minutes d'émotions pures, s'en allant crescendo vers un final purement apocalyptique.
|
||||||||||||||||