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Artiste/Groupe: |
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CD: |
Unleashed In The East |
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Date de sortie: |
1979 |
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Label: |
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Style: |
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Chroniqueur: |
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Judas Priest a enregistré son premier live au Japon, grande spécialité des groupes de Rock / Hard Rock dans les années 70 (citons par exemple les fabuleux Made in Japan de Deep Purple et Tokyo Tapes de Scorpions). Et au cas où le seul titre ne serait pas assez évocateur, c'est bien précisé en bas de la pochette (à lire en la tournant d'un quart de tour) : "Live in Japan". Les choses sont claires. A propos de la pochette, détail amusant : on remarque que sur les jaquettes avant et arrière, Rob Halford cache habilement le batteur de l'époque, Les Binks, qui a quitté le groupe juste avant la sortie de l'album. Coïncidence ? Sûrement pas. En général, en concert, les morceaux joués sont plus puissants que leurs versions studio. Et de ce côté-là, Judas Priest ne fait pas semblant. Les versions live jouées ici sont surpuissantes. Ecoutez donc la version studio du titre d'ouverture, Exciter, sur Stained Class (déjà assez énervée) et sa version ici présente. Il n'y a pas photo. Et c'est ainsi pour tous les titres de ce live, notamment des plus vieux (Sinner, The Ripper, Tyrant, Genocide, Victim of Changes). Pas de solos intempestifs, de guitare ou de batterie, qui plombent bien souvent les prestations des groupes, on va à l'essentiel. La performance des musiciens est excellente (et malheureusement sujet à controverse, j'y reviendrai), notamment celle du Metal God qui n'était pas encore désigné par ce surnom mais qui le méritait déjà amplement. Quelle prestation sur The Ripper, Green Manalishi, Sinner ou encore Victim of Changes ! KK Downing et Glenn Tipton démontrent quant à eux qu'ils sont une paire de guitaristes remarquables d'efficacité et diablement complémentaires. Le défaut de ce live était d'être trop court (je fais partie de ceux qui ont connu cet album dans sa version neuf titres - imaginez la frustration, quarante-cinq minutes et pouf), défaut corrigé avec la version remasterisée en CD qui comprend quatre titres supplémentaires dont l'incontournable Hell Bent for Leather. Je n'émettrai qu'une seule critique à propos de la tracklist de ce live : mais bon sang, pourquoi ne nous ont-ils pas mis le superbe Beyond the Realm of Death qui était pourtant joué par le groupe à cette époque ? Regrets... Evidemment, il convient de parler de ce qui a fait couler beaucoup d'encre à propos de ce live. Non, il ne s'agit pas d'un faux live (les morceaux joués en studio sur lesquels on colle le bruit du public), Unleashed in the East est un véritable album enregistré en public mais quelques retouches ont été faites en studio. Et après tout, vouloir proposer un album sans pains ni fausses notes, qu'est ce que ça a de révoltant ? Quand j'écoute un album chez moi, live ou pas, je n'aime pas que tout ne soit pas parfait. Vous avez envie d'entendre des larsens et autre couacs, vous (choses assez fréquentes dans les conditions live) ? Moi, pas. Que Rob Halford ait trouvé le besoin de refaire quelques parties en studio ne me dérange pas. Et puis cela n'a pas été fait dans le but de masquer les lacunes des musiciens. Judas Priest n'a franchement rien à prouver à ce niveau et ceux qui les ont vus en concert savent qu'ils sont capables de restituer ces titres à la perfection. D'autre part, il me semble qu'ils ne sont pas les premiers à avoir ainsi retouché un album live, ni les derniers non plus. Ca se faisait beaucoup, à l'époque...
Tracklist de Unleashed in the East : 01. Exciter |