C H R O N I Q U E (Damien)

Monster Magnet est de retour. Et bordel, ça va se savoir. Toutes guitares dehors, le groupe, remonté, dérouille sévère tous les petits groupes qui voulaient le remplacer. Le feeling groovy rock est toujours présent, la qualité de compositions est relevée, le groupe sait même se refaire émotionnel quand il en s'en le besoin.

"A Thousand Stars" est emprunt d'une intimité et d'une mélancolie excellemment utilisée. Ténébreux puis crépusculaire, ce 4-Way Diablo est tout simplement remplide 13 des meilleures chansons du répertoire du monstre. Le décrire est compliqué, un groove, une intensité, un feeling comme celui-ci font plaisir à entendre en cette fin d'année.

On atteint un niveau de qualité dont même le groupe devait douter de le retrouver un jour, un niveau de qualité qui fait de cet album un album à part, au charme enjôleur. C'est bien simple, on se croirait revenu à l'époque où le stoner était épique et de qualité. Ici pas besoin de basses vombrissantes, de guitares heavy as fuck, d'un chant gravuleux. Seulement besoin de se détendre, de mettre ce disque et d'apprécier. Du grand art, inclassable de beauté.

C H R O N I Q U E (Bopcomo)

En 2006, Dave Wyndorf, frontman de Monster Magnet, fait une Overdose, à partir de là...le silence. Tout laisse penser au split d'autant que le guitariste Ed Mundel commence à bosser en solo. Surprise pour cette fin 2007, le Monstre Aimant est de retour avec un nouvel opus intitulé 4-way Diablo.

En ouverture, l'éponyme 4-Way Diablo avec son intro à la "All long the watchtower" et ses solos à la Hendrix donnent le ton de l'album, les brulôts Wall Of Fire et You're Alive, tous deux sortis des garages de la Motors City, confirment le cheminement voulu par Wyndorf.

Monster Magnet alterne titres groovy tels que Blow your mind, No vacation, Slap in the face avec des titres plus classiques tels que la reprise des stones "2000 lightyears from home" et Solid gold qui fait penser à Jumpin' Jack flash ou les hendrixiens Cyclone, A thousand stars....

Au total treize superbes compos, signées par Dave Windorf et magnifiées par le travail de Ed Mundel aux guitares, la plupart des chansons ont été enregistrées en prise directe, pour un son volontairement live. Elles racontent avec ironie et nonchalance les excès de leur auteur sur un ton divinement rock n' roll emprunté aux maitres de la défonce des seventies, The Stooges, MC5, Hendrix, les Stones.

Monster Magnet a su tirer le meilleur de leurs déboires et revenir avec un chef d'oeuvre qui sent bon le soufre et le sang. Chapeau Mister Dave !!!