Paradise Lost

Artiste/Groupe

Paradise Lost

CD

Symbol Of Life

Date de sortie

2002

Style

Hard Rock

Chroniqueur

Hellblazer

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

Les étoiles se sont correctement alignées et Paradise Lost a décidé de faire appel à Rhys Fulber - entre autre producteur de Front Line Assembly et Fear Factory - qui laissait donc entendre une orientation vers un son plus moderne, plus électronique, plus carré et puissant, marques de fabrique dudit producteur.

Eh bien c'est exactement cela, avec en plus cette étonnante capacité qu'a eu la bande d'Halifax de pondre treize titres imparables, immédiats, directs et pêchus à souhait. On dévore cet album et on se le repasse en boucle sans interruption, c'est puissamment jubilatoire, je n'en attendais pas (ou plus) autant de Paradise Lost à ce stade, surtout après le médiocre Believe in Nothing, qui nous montrait un groupe en pleine errance (rien que le nom du disque...) après un decrescendo de puissance jusqu'au Host sublime mais épuré, qui n'avait pas marché (commercialement) et qui avait donc renvoyé un Paradis Perdu déboussolé à un retour à l'utilisation des guitares, mais sans bien trouver sa place... on est ici aux an-ti-podes avec un groupe bien campé sur des positions claires avec un parti pris : le rock qui dépote !!! Loin de son gothic natal, le groupe étonne et détonne, grâce entre autres à un son moderne et énorme.

Ca démarre avec Isolate et Erased, qui font mouche et vous mettent d'entrée la banane sur la figure... Simples et évidents, mid-up-tempo qui fait furieusement taper du pied, chanté en chant clair, on est très loin de Icon et même de Draconian Times. Puis Two Worlds et le superbe Pray Nightfall, ténébreux serpent qui se coule dans vos tympans insidieusement, ainsi que Primal affichent un caractère plus sombre et alambiqué, lent et majestueux.

On retourne dans le direct avec Perfect Mask, mid-tempo rapide au riff évident, rythmique béton... un vrai uppercut ! Mystify rappelle l'ambiance de One Second avec une mélodie chaloupée sur un excellent rythme qui balance. No Celebration remet une bonne couche de rentre-dedans comme on aime, chanté très bas sur une rythmique énergique avec une basse très présente... excellente ! Self-Obsessed serait plutôt dans le style de In Requiem, et Symbol Of Life est une merveille atmosphérique de six minutes, démarrant sur un rythme tendance jungle, qui explose dans les refrains avec un son de guitare atteignant les sept cercles de l'enfer. Voilà bien un titre totalement novateur pour le groupe, et extrêmement réussi, qui, même s'il n'est pas le plus évident reste l'un des meilleurs de l'album. On termine avec trois titres : le coup de poing punkisant Channel For The Pain rapide et puissant, chanté avec hargne et sincérité, complètement exutoire. Puis Xavier, plus ambient, qui calme les foules. Et enfin une reprise inattendue de Small Town Boy des Bronsky Beat (!!!), que votre inconscient va reconnaître tout de suite à son écoute, seulement cette version est bien entendu boostée et noircie à la sauce Paradise Lost... du grand art.

En conclusion, Symbol of Life est l'un des meilleurs disques des cinq anglais (avec Draconian Times, One Second et Icon), véritablement inspirés pour livrer cet album sincère, sombre et puissant... outrageusement bon, qui renferme au moins cinq hits en puissance.

 

Tracklist de Symbol Of Life :

01. Isolate 
02. Erased 
03. Two Worlds 
04. Pray Nightfall 
05. Primal 
06. Perfect Mask 
07. Mystify 
08. No Celebration 
09. Self Obsessed 
10. Symbol of Life 
11. Channel for the Pain  
  
Bonus tracks de l'édition digipack

12. Xavier 
13. Small Town Boy   
 

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