Sirenia

Artiste/Groupe

Sirenia

Album

The 13th Floor

Date de sortie

Janvier 2009

Style

Gothic Metal

Chroniqueur

ostianne

Note ostianne

14/20

Site Officiel

C H R O N I Q U E

Sirenia nous revient avec un nouvel album, et forcément (on en a prit l'habitude maintenant),une nouvelle chanteuse répondant au doux nom d'Ailyn. Avant de découvrir l'album, la plus grande interrogation est : le groupe continuera-t-il de nous servir le métal assez easy-listening qu'il avait composé avec "Nine Destinies and a Downfall" ? La réponse est claire : oui ! Alors pour ceux que cela a dérangé, même si la voix de la chanteuse est beaucoup moins désagréable ou "originale" que celle de Monika Pedersen, passez votre chemin ! Pour les autres, jetez une oreille sur cette galette qui, malgré certains défauts, nous offre un bon moment.
Parlons d'abord du visuel qui rappelle le dernier album d'Evanescence "The Open Door". Chose amusante, quand on sait qu'Ailyn, avant d'être prise dans Sirenia faisait pas mal de reprises du groupe américain. L'album s'ouvre avec le single "The Path to Decay", un titre assez radiophonique, tout comme le titre qui le suit, "Lost In Life". Autre similitude, le refrain repris par un solo de guitare, pas forcément indispensable ou un peu trop prévisible, tout comme les grunts présents sur deux tiers de l'album ! Et oui, Morten Veland intervient toujours au même moment ou presque, et à la fin, c'en est lassant. Autant rester sur les critiques positives ou non des voix. La voix d'Ailyn est assez intéressante, bien qu'elle soit parfois complétement avalée par la musique, ou bien trop modulée. Cela réservera pas mal de surprises lors des shows de Sirenia. Sur le dernier refrain de "Winterborn 77" ou sur le morceau "The Seventh Summer", on craint même pour ses cordes vocales, tant elle tire dessus pour atteindre les notes, et c'est bien dommage. Cependant, la jeune femme assure son chant, et sa voix se mêle aussi bien à la musique qu'à la voix claire qui nous chante presque l'intégralité du dernier morceau de l'album. Mais la question qui me vient en tête en ce moment même où j'écoute "The Mind Maelstrom" est : d'après Morten Veland, l'utilisation des choeurs et du latin est-elle obligatoire dans le style de métal dans lequel il évolue ? Visiblement, sa réponse serait oui. Il nous en sert beaucoup, certains réussis, tandis que d'autres nous échoeurent tant ils sont trop présents.
Musicalement, que rajouter à ce qui a été dit précedemment ? Pas grand chose si ce n'est que cet album est une ôde au métal easy-listening. On serait même tenter de dire qu'il pourrait initier certaines personnes au métal, comme Evanescence le fit en 2003. Cela dit, il faut quand même souligner l'utilisation de la double caisse sur "The Lucid Door" ou encore sur le même morceau, des arrangements orchestraux à la Nightwish.
Pour les amateurs de métal "complexe", il est clair que cet album ne vous comblera pas. Par contre, pour les autres, il se peut que deux ou trois chansons vous charment.