Chronissimo :
Dans la catégorie "je reprends à mon compte une vieille recette qui fonctionne", voici Sorcerer. Malgré des origines qui remontent à la fin des années 80, le groupe n’a finalement sorti son premier véritable album qu’en 2015. Ca saute aux oreilles dès la première écoute, ces Suédois s’inspirent fortement de leurs compatriotes Candlemass (d’ailleurs, on notera que Johan Langqvist est venu leur rendre une petite visite sur le titre Deliverance) et donc, forcément, de Black Sabbath (on pense notamment à la période Tony Martin par la voix du chanteur, assez proche par moments).
Malgré cet aspect une fois de plus déjà entendu et sans aucune surprise (comme quasiment 90 % de la production actuelle), je prends la peine d’en parler parce que c’est très bien fichu. L’ambiance doom lyrique chère à Candlemass est parfaitement rendue, grâce notamment au chant d'Anders Engberg (pas un novice puisqu’il a fait partie de Therion, Lion’s Share et 220 Volt). En outre, les autres ne sont pas des débutants non plus puisqu’on trouve dans les rangs de ce groupe les guitaristes Kristian Niemann (ex-Therion aussi) et Peter Hallgren (ex-220 Volt aussi) et l'ex-bassiste Johnny Hagel (ex-Tiamat), récemment remplacé par Justin Biggs mais toujours impliqué dans Sorcerer, notamment au niveau de la composition. Bref, de bonnes compos, ça joue bien et devrait plaire à tous les amateurs du genre.
Titres à écouter en priorité : Lamenting Of The Innocent, Path To Perdition, The Hammer Of Witches.
Tracklist de Lamenting Of The Innocent :
01. Persecution (intro) 02. The Hammer Of Witches 03. Lamenting Of The Innocent 04. Institoris 05. Where Spirits Die 06. Deliverance 07. Age Of The Damned 08. Condemned 09. Dance With The Devil 10. Path To Perdition
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