Artiste/Groupe:

Speedwhore

EP:

On The Verge Of Dysfunction

Date de sortie:

Octobre 2016

Label:

Witches Brew

Style:

Speed Black old school

Chroniqueur:

Orion

Note:

13.5/20

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Et voici notre petite dose mensuelle de Speed / Thrash old school, sous forme de EP. Si, sur cette même mise à jour du site, vous avez lu la chronique de l’album de Marillion avec ses morceaux de dix-sept et dix-neuf minutes, ses passages de toute beauté et la voix d’ange du chanteur, ben là, c’est tout le contraire !

Speedwhore (que je découvre) est un groupe allemand, fondé à Munich en 2006. Après pas mal de changements dans le line-up, le groupe se compose aujourd'hui de Tim Kuntze au chant, à la guitare et aux synthés (il y en a uniquement sur l’intro du EP, l'instrumental Staub Und Kohle et sur l'intro de Born To Speed), Sebastian Listl à la seconde guitare, Johannes Mikulits à la basse et Dan Familiar à la batterie.
Pour fêter les dix ans d'existence du groupe, celui-ci sort donc ce EP qui n'est que le second enregistrement professionnel de Speedwhore, après un premier album, The Future Is Now, paru l'année dernière sur ce même label, Witches Brew.

La recette du groupe ? Du Speed Thrash old school virant au Black, avec quelques incursions vers la NWOBHM au niveau des riffs (Lights Over Phoenix, Born To Speed). Le chanteur utilise principalement un chant black mais pousse aussi quelques cris façon Schmier (Destruction). On pense aussi au premier album de Death.
Les compositions tiennent la route, le rythme est rapide (je rappelle que c'est du Speed) et le groupe ne s’encombre pas de fioritures, le morceau le plus long dure trois minutes trente-six, le tout étant expédié en moins de dix-neuf minutes. Il faut dire que sur les six titres, on a en fait une intro de trente secondes (The Sands Of Badr) et un instrumental d’une minute quinze (Staub Und Kohle), ce qui ne nous donne réellement que cinq morceaux. Le côté expéditif des titres n'empêche pas les solos, on en a même plusieurs par morceau.

Tout cela s'enchaîne parfaitement, on ne voit pas le temps passer (en même temps, dix-neuf minutes...) et on termine comme on a commencé, avec le final du dernier titre qui reprend la mélodie de l'intro. Comme pour nous inciter à réappuyer sur "play".

Encore un groupe sans prétention qui fait bien le boulot et un EP ma foi bien torché même si, comme d’habitude avec ce style, on est loin d’une quelconque surprise. Il s’agit juste d’un EP d’une vingtaine de minutes qui nous récure les cages à miel. C'est déjà pas si mal.

Tracklist de On The Verge Of Dysfunction :

01. The Sands of Badr (intro)
02. Project Babylon
03. Alcoholic Force
04. Lights over Phoenix
05. Staub und Kohle
06. Dead City
07. Born to Speed