Starkill

Artiste/Groupe

Starkill

CD

Fires Of Life

Date de sortie

mai 2013

Label

Century Media

Style

Death mélodique

Chroniqueur

Orion

Note Orion

14/20

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C H R O N I Q U E

Il fut un temps où, en matière de Metal, tout ce qui venait des Etats-Unis servait d'influence aux groupes européens. Cette période semble bien révolue. La preuve ? Ce nouveau combo répondant au nom de Starkill. Des jeunes musiciens américains qui puisent eux, de façon bien visible, leurs influences dans le Metal européen. La roue a tournée.

Starkill, combo de Chicago, est formé par de jeunes talents d'une vingtaine d'années chacun. Le groupe voit le jour en 2008 et sort cette année, grâce au label Century Media, son premier album. Les influences des jeunes gens : citons pêle-mêle Children Of Bodom, Dimmu Borgir, Dragonforce (oui, oui) ou Amon Amarth. Starkill mélange un peu tout ça de façon assez judicieuse je dois le dire et si l'originalité n'est pas vraiment de mise, le tout est correctement digéré et les compos sont intéressantes. Quelque part, ce premier album me rappelle un peu celui de Children Of Bodom justement, quand le groupe cherchait encore sa voie et mélangeait pas mal de styles. Ce qui est loin d'être une comparaison déplaisante...

Le début de Whispers Of Heresy, le premier titre, sonne clairement comme du Dimmu Borgir puis s’immiscent des parties presque néoclassiques quand le guitariste envoie les solos. Puisqu’on en parle, les solos façon shreddeur, vous aimez ? Eh bien vous n’allez pas être déçus car il y en a à profusion sur cet album. Nul doute que le guitariste lead est un petit virtuose en devenir.
Le titre éponyme, c’est un peu du Children Of Bodom dans ses breaks et toujours assez Black Metal dans le chant. La construction du morceau et de son refrain renvoie par contre vers du Amon Amarth. L’influence des vikings, on la retrouve un peu plus loin sur This Is Our Battle, This Is Our Day, aussi bien dans le thème du titre que dans la musique.
Sur Sword, Spear, Blood, Fire, revoilà Dimmu Borgir (le chant, les synthés) puis encore des solos bien rapides. Below The Darkest Depths démarre comme du Dragonforce. Ca joue vite, très vite. Le chant reste Black.
Avec Immortal Hunt, on est dans le Viking Metal bien épique avec orchestrations pouet pouet en veux-tu en voilà. Le patchwork d’influences se poursuit avec un début de New Infernal Rebirth sautillant (Finntroll, sors de ce corps !) avant que les solos de gratte ramènent tout ça vers Children Of Bodom (et avant le retour en force des cuivres et orchestrations pouet pouet sus-nommées).
Bon, je vous laisse découvrir la suite. Finalement, chercher les influences qui se cachent sur chaque morceau est un jeu assez amusant. Ce qui est sûr, c’est qu’au bout du compte, aucun titre ne déçoit.

Si, vous l’avez compris, Starkill ne fait pas dans l’originalité, il a le mérite de nous proposer des compositions qui s’écoutent et le manque de nouveauté est compensé par la fougue de leur jeunesse et le talent de ces jeunes musiciens.
Un premier album honorable et on attend maintenant que le groupe trouve son identité et affirme son style. Ils peuvent en profiter, au passage, pour trouver des idées d’illustrations plus originales elles aussi pour leurs prochains albums…

 

Tracklist de Fires Of Life :

01. Whispers of Heresy
02. Fires of Life
03. Sword, Spear, Blood, Fire
04. Below the Darkest Depths
05. Immortal Hunt
06. New Infernal Rebirth
07. Strength in the Shadow
08. This Is Battle, This Is Our Day
09. Withdrawn from All Humanity
10. Wash Away the Blood with Rain

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