Static X

Artiste/Groupe

Static X

Album

Cult Of Static

Date de sortie

Mars 2009

Style

Indus Metal

Chroniqueur

Damien

Note Damien

18/20

Site Officiel

C H R O N I Q U E

Youpi Wayne Static et sa bande son de retour. Enthousiasme, après un Cannibal en forme de terrible, décharge négative mais rassurante sur l'avenir d'un groupe qui doit fait persister un Wisconsin Death Trip fondateur qui reste encore l'un des meilleurs albums sortit ces dix dernières années (11 maintenant). Le groupe avec un line up parfait composé bien sur du maître Wayne au chant, du génial Koichi Fukuda à la guitare, de l'indispensable et revenu de sa tournée avec Ministry Tony Campos et enfin de l'impérial Nick Oshiro a la batterie, nous livre la suite directe de son prédécesseur.

On part tout de suite dans l'univers du groupe avec Lunatic, morceau basique qui sonne comme un appel au rassemblement pour tout les X-fans, avec en prime un solo de Dave Mustaine from Megadeth s'il vous plait ! Morceau homogène, répétitif, avec un rythme en forme de leitmotif, une bonne mise en route donc pour ce cru 2009. Z28 retrouve un peu l'aura et l'ambiance de fin de nuit des morceaux les plus malsains de W.D.T, mais avec toujours cette livrée rock-solo qui fait mal a la concurrence qui vient nous rappeler que nous ne sommes plus en 1998. Terminal nous propose un riff plus mélancolique, Wayne revient a une manière de chanter qui colle toujours à un Push It en puissance, tube d'ouverture de l'âge d'or. L'ambiance est sombre, indécise, Static X nous promène dans des contrées urbaines et industrielles, matinées d'effets electro qui ne sont pas là pour nous rassurer. Le groupe est inspiré. Et ça continue.
Hypure, lourd, menaçant, annonce Tera-Fied, long morceau inspiré à l'atmosphère que seul Wayne pourrait expliquer. En effet, ce morceau est une ode a sa femme, l'actrice porno Tera Wray. On entre dans l'intimité du frontman, on ressent plein de choses quand défilent ces 5 grosses minutes qui ne laissent pas indifférents. Puis c'est le coup de boule. Le riff qui tue. Le morceau qui butte. Le single qui représente la face la plus directe du Static X actuel. Décharge Indus Metal totalement digne des plus grands tubes du groupe, ce morceau est juste génial. Le truc en plus ? Le break dansant, comme en 1998 ! Que cela fait du bien ! You Am I poursuit dans cette lignée, gros morceau totalement X dans l'esprit avec toujours cette modernité et ces idées nouvelles qui font de ce Cult Of Static un album qui va venir tout en haut de notre top du groupe (juste après WDT bien entendu). Isolaytore est étrange, il bourrine, et se pose en alter égo de Stingwray, lourde cavalcade dont plus grand monde n'est capable de nos jours. Nocturnally surprend. Avec un tel titre on aurait pu s'attendre a un titre dans la veine d'un Stem, poisseux et totalement furieux sans être bruyant. Mais non, on se croit dans une maison hantée et ce morceau s'intègre parfaitement au reste. Avant que ne résonne le riff sauvage de Skinned, avec sa mélodie juste suggérée, et toujours ce gros bastonnage a tout les étages. Et enfin, la clôture
de Cult. Titre bizarre, Grind 2 Halt, morceau qui utilise l'electro comme jamais le groupe ne l'avait fait auparavant, de manière présente, pour souligner une ambiance indéfinie mais qui collera bien avec vos plus longues remises en questions.

Voici donc ce qu'il ressort de Static X nouveau : un album novateur, dans la continuité de Cannibal, dépourvu de moments sucrés, dégageant une ambiance sombre et une énergie que l'on avait plus entendu depuis beaucoup trop longtemps du côté de la bande a Wayne. Un excellent disque, et une nouvelle preuve ajoutée au dossier qui démontre encore une fois que Static X n'est pas comme les autres. A bon entendeur...