DILLINGER ESCAPE PLAN

Artiste/Groupe

Dillinger Escape Plan

Album

Ire Works

Date de sortie

13/11/2007

Style

Electro/Indus/Hardcore/Metal Moderne

Chroniqueur

Damien

Note

17/20

Site Officiel

http://www.myspace.com/
dillingerescapeplan

C H R O N I Q U E

Voici un groupe pas banal. Après deux albums en forme d'exutoire à la violence gratuite mais incroyablement construite, le chanteur/hurleur se tire. Conséquence, le groupe sort un 4 titres avec ni plus ni moins que Mike Patton pour un résultat...bruyant et hautement volatile (mes ayeux cette reprise du Come To Daddy d'Aphex Twin !).

Ensuite, on recrute un nouveau hurleur, on tartine de pop et on sort Miss Machine, déjà sacrée baffe dans la tronche. Et là, alors que a priori le groupe devrait tourner en rond, il rappelle son premier chanteur pour le faire cohabiter avec son remplaçant et hop il sort Ire Works.

Au passage, le batteur s'en va chez les intellos de Coheed & Cambria. Nouveau batteur, grosse colère et donc nouvel album. Et devinez quoi ? La recette de cuisine ne change pas, ça vous décalque violemment les oreilles, ça vous hache menu menu les teckels qui pensaient pouvoir suivre. Oh ça ne dure pas très longtemps, deux titres tout juste, tout en cassures, en breaks qui cassent (!) et surtout en guitares incroyablement métal.

Et hop, Black Bubblegum. Vous vous souvenez de Unretrofied et Baby's First Coffin sur Miss Machine ? L'effet kiss cool ? Oubliez le, prenez un Mike Patton version poppy crooner, une mélodie de refrain juste essentielle, et voilà : une chanson parmi les plus géniales composées depuis disons le début de ce millénaire. Bon, derrière, la pause electro bizzaroïde permet de reprendre (un peu) ses esprits. Le groupe repart à fond les manettes, se fait Rock, pop, electro, indus, Hardcore, Dillinger quoi. Et pour plier bagages, les mecs se la jouent CopaCabana club Med crépusculaire dépressif Post Rock.

Le pire de tout ce boucan ? C'est que bon dieu de bordel, qu'est ce que c'est bon ! On ne peut que mettre repeat et se prendre et reprendre encore et encore cette bonne claque ! Une bonne surprise et surtout une sacrée maturité.