The Quireboys

Artiste/Groupe

The Quireboys

Album

Homewreckers & Heartbreakers

Date de sortie

Mai 2009

Style

Hard Rock

Chroniqueur

Didier

Note Didier

16/20

Site Officiel

C H R O N I Q U E

The Quireboys est un groupe fondé en 1984 à Londres qui fit forte impression en 1990 avec la sortie de leur premier album "A bit of What You Fancy" qui marcha très fort (numéro 2 dans les charts UK). Après un split en 1993, ils se reforment en 2001. Homewreckers & Heartbreakers est leur 5ieme album, 3ieme depuis cette reformation. Le groupe s'articule autour du chanteur Jonathan Gray surnomé Spike et de ses guitaristes Guy Griffin et Paul Guerin. Ca tourne pas mal pour les autres. Décrire la musique de Quireboys est assez facile. Prenez un un triangle avec un sommet Aerosmith, un sommet Rolling Stones et un dernier Black Crows. Voila Queryboys c'est quelque part dans ce triangle selon les morceaux de l'album. Quireboys c'est de la musique typiquement "roots", de la musique qui vous fait ressortir vos vieilles camargaises crottées et le pantalon de cuir. Limite la veste en cuir à franges. Un regal. Quireboys c'est d'abord une voix. Celle de Spike. Prenez Rod Stewart, Bonnie Tyler et Steven Tyler (et même Joe Cocker), vous voyez le genre ? La voix cassée à l'extrème, la voix de tous les abus rock 'n' rollesques, bref "La Voix". Quireboys c'est aussi de la slide guitare, des violons, un piano fabuleux qui je décrirais de piano-de-saloon, de l'armonica, et même une section de cuivres. Bref de bon vieux rock, gras, sudiste, qui rape en bouche : du rock quoi !

Question production, rien à redire. Question compositions, on trouve 12 titres propres et très bonne qualité. Il y'a même un tube absolu (en puissance) avec le génial "Mona Lisa Smiled". Irresistible. Riffs de gratte à la Keith Richards, violon, voix, mandoline, et le refrain qui défonce, purée la giffle !

Sinon on trouve un paquet de morceaux blues rock comme "Blackwater", armonica, gratte à la Joe Perry, une bombe, ou bien "Hall of Shame" et sa slide géniale. Le tout aussi bluesy "I Love this Dirty Town" est probablement le morceau qui reflète le plus le style "Quireboys", puisque tout y est. La grosse guitare, le piano-de-saloon qui en fait des tonnes, la voix de Spike, qui s'arrache (c'est le cas de le dire), et la section de cuivres qui envoie des "Pouet, Pouet" réguliers. Entre Aerosmith et Lynyrd Skynyrd. Le pied. Sympa aussi le boogie "Josephine". Dur, dur de ne pas taper du pied au rythme des ces mecs. Sans oublier le "Louder" et le "Louder Reprise", slidé à mort, voix qui déchire tout.

Fidèle à leur habitude, on trouve pas mal de ballades coolos, mid tempo, comme "Take a Look at Yourself", "Fear Within the Lie" où le chant de Spike fait mouche et vous scotche à votre chaise d'émotions éraillées, ou encore "Hello", et son piano à la Lynyrd et son bon solo de guitare. Mais encore "Late Night Saturday Call", magnifique, voix et violon, au rythme assez country. Vraiment très bon. Seuls les violons d'un "One for the Road" assez Eagles me laisse un peu sur ma faim.

Un album de grande qualité, où le groupe se montre sous son meilleur angle, et avec une superbe homogénéité. Comment ne pas souligner quand même la voix de Spike, si particulière et si attachante, ainsi que le jeu sudiste et génial du piano-de-saloon. Moi ca me fait craquer...

Louder, louder, louder....