Trepalium

Artiste/Groupe

Trepalium

CD

XIII

Date de sortie

Février 2009

Style

Death Métal

Chroniqueur

Mørk

Note Mørk

13/20

Site Officiel

Myspace

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C H R O N I Q U E

C'est des tréfonds du Poitou-Charente que nous vient ce groupe de Death Metal. C'est après deux démos auto-produites et deux autres albums (Through the Absurd & Alchemik Clockwork of Disorder ) que sort XIII, le troisième album de Trepalium. Le groupe voit le jour en 2001, mais c'est en 2002 que la formation atteint sont stade actuel. A partir de 2004 le groupe devient réellement connu, il participe notamment au Fury-Fest 2005 et au  Hellfest 2006 (où il y remplace Korum). Plus récemment en 2009 Trepalium a fait la première partie de Gojira, ce qui lui a permit de promouvoir XIII.

XIII est un album plutôt contrasté, le groupe nous envoi haut avec des riffs puissant et des roulements de toute beauté, mais également bien bas avec des passages complètement hors-sujet.

On peut être un peu déçu si on s'attend à du Death pur et dur. Car on trouve dans XIII une variété de petits passages qui peuvent porter à confusion. On trouve parfois des coupures insensées qui brise l'ambiance, et on passe d'un riff lourd et puissant, à une séquence jazzy, qui certes, peut plaire à certains, mais qui a surtout le don de casser une chanson en deux. On retrouve aussi des passages de riffs tendancieux power-metal. Ces quelques curiosités mis à part, on note toujours quelques défauts; une composition général qui en fin d'album tourne un peu sur elle même, et des paroles un brin trop typique, qui finalement ne sont qu'une suite d'insultes et de termes un peu gore.

Mais rassurez-vous, malgré ces petits points gênants, Trepalium reste du bon Death Metal. Avec un album largement axé sur les guitares, celles-ci s'en donnent à cœur joie ! Artificials harmonics, larsens -qui par ailleurs sont impeccablement utilisés- , palm mute, et autres tricks vous emplissent de toutes pares. Cette démence est suralimenté par une voix magnifique, digne d'un Corey Tailor, à la foi puissante et lisible. Celle-ci est suivit par la basse qui fait un travail impeccable, elle veut se faire entendre et ça se sent ! Des riffs d'exceptions, un tempo d'enfer, que peut-on lui demander de plus ? Et enfin «last but not least», la batterie est une pur merveille ! Raymond Herrera ne ferai pas mieux; des roulements magistraux, un rythme réglé au métronome et une qualité d'enregistrement digne d'un Cannibal Corpse.

Au final, la formation est un cocktail bien équilibré et parfaitement réglé.

En conclusion, c'est un album qui peut prêter à confusion, à la première écoute, mais qui petit à petit réussi à nous convaincre. Une composition Death comme on l'aime avec quelques petites originalités. Trepalium nous surprend avec certains choix, mais c'est tout de même un régale pour une oreille sensible à son charme. Au final, un album qui saura trouver son public.