UnSun

Artiste/Groupe

UnSun

Album

The End of Life

Date de sortie

Septembre 2008

Style

Gothic électro métal

Chroniqueur

Christian

Note christian

13/20

Site Officiel

C H R O N I Q U E

Une curiosité ! Je ne fais pas allusion au "coffre" dont fait preuve Aya, la chanteuse de ce combo Polonais (il y aurait pourtant de quoi s'extasier tant en ce qui concerne le contenu qu'en ce qui tient lieu de contenant si vous voyez ce que je veux dire...) mais plutôt à l'aspect atypique du produit : c'est peut-être d'ailleurs la raison principale qui a conduit les chroniqueurs d'Aux Portes du Métal à s'entredéchirer... Il n'est en effet pas courant qu'un album suscite à la fois le rejet et l'adoration au sein de l'équipe, pas plus qu'il n'est fréquent de ne pouvoir classer une nouveauté dans un style musical... La présence de la demoiselle sus-citée pourrait laisser penser qu'il s'agit d'une énième tentative de gothic-métal à voix féminine mais ce serait réduire "The end of life" à une simplicité qu'il ne revêt aucunement... La musique de Unsun n'en est pas pour autant complexe : les morceaux sont relativement courts, s'écoutent sans effort, voire même se mémorisent aisément... Ben alors ? Il y a un tel contraste entre la superbe voix haut perchée et la rythmique lourde et énergique que l'effet produit séduit ou... exaspére ! Autant ne rien vous cacher, le mixage place la voix au premier plan donc si vous n'ètes pas fan du timbre femme-enfant, vous allez souffrir...Ce n'est pourtant pas du métal édulcoré parce-que "derrière" ça envoie du gras !"Lost innocence" ou "On the edge" soulignent cette juxtaposition d'effets où la mélodie finit quand même par s'imposer. Quand en plus le piano choisit son camp, soutient l'aigu pendant que la basse épaule le grave des riffs, ça donne du pas banal : "Blinded by hatred" ou la balade (pour une fois pas superflue) "Memories". En fait, c'est peut-être Vaaver aux futs qui enrobe le tout et donne l'unité à l'ensemble car le type assure, c'est rien de le dire... Quand en plus l'album s'achève sur "Indiferrence", le doute subsiste : gothic, electro ? Une curiosité, je vous dis...