Motocultor Festival - Day 2

Date

28 août 2010

Lieu

Séné

Chroniqueur

Maëlle

L I V E R E P O R T

Jour 2

Après une bonne nuit de sommeil sur le camping du fest, nous voilà de retour pour une journée encore bien chargée !

L’attaque matinale est rude, pour commencer le réveil en toute violence, Como Muertos et leur univers horrifique, leur costume et leur scénique bien réglés. Ce concert a mis du baume au cœur du petit public présent car on retrouve dans ce groupe tout ce qui fait les grands noms du metal et on attend la suite avec impatience ! Pour un réveil beaucoup plus festif (et pour les festivaliers tardifs), le groupe Bran Bar qui a donné un show très entrainant, costumes et ambiance de rigueur pour ces vikings de la région parisienne, alors bras dessus, bras dessous, tout le monde danse le verre levé ! On déplorera malgré tout une scénique un peu statique et monotone…

Passons brièvement sur le groupe Abysse qui donne en live beaucoup d’énergie mais surtout beaucoup de bruit pour pas grand-chose, ce groupe semble trop jeune mais peut avoir du potentiel dans l’avenir ! No Return quant à eux n’ont plus grand-chose à prouver, leur set était vraiment pas mal, le chanteur déploie beaucoup d’énergie sur scène et sait la transmettre au public, c’est ce qu’on appelle avoir la voie ! Destinity nous ramène dans la réalité avec un metal qui accroche les amateurs de black, mais aussi la gente féminine à voir par la composition du public ! D’un autre coté, lorsqu’on affiche une plastique agréable, on ne s’étonnera pas que les femmes s’arrêtent à défaut de tendre l’oreille. Mais pour ceux qui ont su écouter, nous avons pu découvrir sur ce set du bon metal qui fait headbanger, attention cependant au chant, parfois un peu inégal !

A des années lumières de tout ça, les extraterrestres de My Own Private Alaska , dont le metal est tout un concept chant, batterie et synthé, le public est resté très dubitatif devant eux, il fallait vraiment se plonger avec les musiciens dans leur univers pour réussi à saisir l’essence de leur musique un peu différente. Pour High Voltage le problème ne se pose pas, ce groupe de reprise d’ACDC a su aller chercher le public pour finir en apothéose par mettre le feu. On reste quand même interrogateur sur le coté légèrement satirique des costumes et l’intérêt de ces reprises qui sont plus ou moins innovantes. Kruger quant à eux sont assez moyens, leur metal n’est pas très convainquant car ils essayent tout au long du show d’y croire eux même !

The Arrs, juste deux mots pour résumer un concert splendide qui fait du bien aux oreilles et aux yeux. Le chanteur toujours aussi énergique et charismatique a fait trembler la terre et le public, set list irréprochable et concert bien rodé, que du bon pour The Arrs ! Alors là passage décalé, Mononc’Serge et anonymus, équivalent plus classe d’Ultra Vomit en québécois ! Un show musical humoristique avec des paroles "à la con" qui vous restent dans la tête, ça fait du bien aux zygomatiques ! Ils ont su capter le public (l’accent québécois ça aide beaucoup semblerait-il) et mettre une ambiance joviale dans les rangs.

Autre délire diamétralement opposé aux Québécois, Tantrum et leur électro déchainé, un concert musicalement bon mais un peu border line sur scène avec danseuses topless et musiciens totalement déchirés. On rappellera que lorsqu’on croit en sa musique, les femmes en strings ne sont pas nécessaire pour ramener le public ! On déplore cela car la moitié du public (masculin bien sûr) était là pour les femmes et non pour la musique, c’est un peu triste à savoir mais c'est vrai ! Un beau bazar sur scène et dans la foule, Tantrum aura réussi, on parlera d’eux durant les deux prochains jours ! Korpiklaani quant à eux n’ont pas eu besoin de tout ça pour assurer un concert très festif et metal tout en puissance et beauté, mais attention cependant au chant un peu faible par moment, pourtant tout le monde s’est amusé, ambiance plutôt bon enfant face à Tantrum évidement Korpiklaani n’avait pas de femmes à échanger contre de la drogue…

Pour terminer la deuxième journée Dagoba et Destruction, deux groupes qui ont très largement emporté le Motocultor dans leurs univers, des chanteurs énergiques et charismatiques bien que l’on se pose la question du pourquoi alors que Dagoba n’a besoin que d’un seul micro, il en faut trois au chanteur de Destruction. Des shows excellents montrant la force et la puissance du metal !

 

Album Photo Day 2

Live Report : Motocultor Festival 2010 Day 1

Live Report : Motocultor Festival 2010 Day 3

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